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Quelques Proverbes à garder en tête pour les joueurs de poker

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Les proverbes et les dictons font partie des différentes cultures du monde entier. Voici une sélection applicable aux jeux d'argent et bien sûr au poker.

Les proverbes et les dictons font partie des différentes cultures du monde entier. Ces expressions ou petites phrases sont basées sur l’expérience et l’histoire de chaque pays ou région. Un proverbe est un « court énoncé exprimant un conseil populaire, une vérité de bon sens ou une constatation empirique et qui est devenu d'usage commun » (Larousse). Quant au dicton, c’est une « sentence populaire passée en proverbe. »

Alors que le contexte et la langue varient en fonction des différents lieux géographiques, il est intéressant de voir qu’un certain nombre de proverbes énoncent des « vérités » communes. Ils sont caractérisés par le fait qu’ils ont été transmis de génération en génération, pour exprimer une vérité simple, en général basée sur le bon sens, la pratique et l’expérience.
Avant la généralisation de la scolarisation, les anciens étaient souvent les seuls qui, grâce à leur longue expérience et à leur connaissance des différentes tâches et sujets de la vie courante, pouvaient transmettre les conseils et les connaissances aux jeunes et aux novices.

Dans le domaine des jeux d’argent et de jeux de hasard, les proverbes, dictons et citations célèbres foisonnent : certains d’entre eux sont des conseils, d’autres sont simplement des constatations et énoncent des vérités, d’autres encore sont des pointes d’humour ou des commentaires de personnes célèbres et de joueurs face à une situation inattendue.

Nous vous proposons ici une sélection de proverbes, dictons et citations issus de différents pays, époques  et cultures du monde entier, toujours applicables à l’environnement actuel des jeux d’argent. Certes, certains proverbes peuvent être interprétés différemment, voire ils peuvent même se contredire suivant qu’ils célèbrent des vertus comme l'audace ou la prudence, la passion ou la raison... Les explications données ici sont clairement orientées vers le gambling !

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"All in", le coup de poker le plus célèbre du poker.

Alors lisez-les, appréciez leur sagesse et mettez-les en application afin de progresser : ils vous permettront peut-être d’éviter certaines erreurs, de vous arrêter à temps pour vous éviter de tout perdre !

1) Coup de poker.

On ne peut pas faire autrement que de commencer par cette expression tant connue. Que vous soyez joueur ou non, vous l’avez déjà entendue dans le langage commun, ne serait-ce que parce qu’elle a  été employée récemment par les économistes pour qualifier le comportement de la Grèce face à l’Europe.

Ce qui confirme bien que ce qui se passe au parfois au poker peut largement être appliqué dans la vie ! Sa signification est simple : c’est une tentative risquée, hasardeuse dont l’issue est incertaine, bref c’est un pari. C’est-à-dire que l’on essaye quelque chose d’imprévu pour changer le cours prévisible des choses. Pour ceux qui s'adonnent à ce jeu de cartes, cela peut être le recours au bluff ou encore une tentative de casser un jeu dans l’espoir d’en obtenir un meilleur.

2) L’argent ne fait pas le bonheur.

folie des grandeurs2

Certainement l’un des proverbes les plus connus, et applicables à de nombreux domaines... surtout aux jeux d’argent. Ce proverbe existe dans beaucoup de pays et on en retrouve des variantes dans de nombreuses langues, y compris en français où il existe le complément «mais il y contribue. »

Il nous rappelle que la prospérité matérielle n’implique pas le bien être, le vrai contentement, que l’abondance d’argent (même si elle rend la vie plus confortable et offre plus de possibilités) ne rend pas nécessairement son propriétaire heureux.

L’expression aurait été utilisée pour la première fois en 1782 dans le livre Les Liaisons dangereuses, de Choderlos de Laclos. Demandez-vous si une quête effrénée d’argent ne masque pas un vide ou un autre manque dans votre vie... et ce que cet argent potentiel pourrait changer dans votre vie, même si joueur, votre bonheur c’est de jouer, tout simplement.

3) La fortune est aveugle.

Ce proverbe signifie que la chance (du latin fortuna) arrive par hasard, qu’elle distribue ses faveurs ou ses disgrâces sans égard à la valeur des individus. Et souvent, pour ceux qui se sentent frustrés de ne pas avoir remporté suffisamment d’argent, la chance favorise des personnes qui ne le méritent pas !

fortune aveugle

Il semblerait que cette citation remonte à 45 av JC et qu’elle puisse être attribuée au célèbre homme d’état latin, auteur et philosophe, Cicéron.

Pour le poker ou les jeux d’argent, il faut garder en mémoire que ce n’est pas parce que vous êtes un bon joueur que vous allez forcément gagner : les joueurs débutants réussissent parfois à terminer en tête d’un tournoi, devant des joueurs professionnels aguerris !

4) Qui risque, gagne (ou qui ne risque rien n’a rien).

Ce proverbe signifie que c'est celui qui prend des risques qui est susceptible d'obtenir des gains importants. Certes le fait de risquer (une mise importante par exemple) augmente les chances de perdre, mais cela permet d’optimiser également les chances de gains, dans la mesure où la stratégie adoptée fonctionne évidemment ! Cela peut aussi être une manière de se persuader que les risques pris sont justifiés car pour vaincre il faut toujours de l'audace. Enfin, c’est un moyen de se donner du courage dans une situation que l’on sait forcément hasardeuse...

Cette citation apparaît dès le XIIème siècle dans une chanson de geste Garin le Lorrain et elle a été reprise par beaucoup d’autres depuis.

Au poker, si l’on doit oser perdre pour gagner, il faut tout de même penser à évaluer ses chances et avoir de bonnes notions de statistique appliquée au poker pour se faire une idée des mains des adversaires avant de se lancer !

5) La chance ne donne pas, elle ne fait que prêter.

Ce proverbe suédois rappelle que la chance est loin d’être un acquis et qu’elle ne fait que passer dans nos vies ou dans le jeu. Sur le long terme, il n’y a pas de joueur chanceux ou malchanceux.

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La chance ne fait bien souvent que passer.

Au poker, sur un très grand nombre de parties, tous les joueurs auront les mêmes cartes en main, et si vous détenez une main plus favorable que la précédente, dites-vous que cela risque de ne pas durer. Il est donc préférable de tirer le meilleur de vos cartes au moment où elles sont entre vos mains, tout en acceptant que votre main suivante puisse être plus mauvaise et qu’il vous faudra vous coucher ou perdre (en limitant les dégâts) lorsque cela se produira ! Par ailleurs, si vous jouez de malchance face à un adversaire au cours d’une même partie, ne vous découragez pas, au contraire dites-vous que la chance va forcément tourner à un moment ou à un autre !

D’après Doyle Brunson, champion du Main Event du WSOP à deux reprises : « Il faut essayer de décider si votre main est bonne à un moment donné, rien d’autre n’a d’importance, rien. »

Une petite pointe d’humour (un tantinet prétentieuse quand même) sur ce sujet de la part d'un autre grand joueur de poker professionnel, Phil Hellmuth : « Si la chance n'existait pas, je suppose que je gagnerais à chaque fois. »
Une manière de rappeler à tous que même pour les plus grands, la chance joue toujours un rôle non négligeable au poker…

6) « Si vous êtes à une table de poker et que vous n'arrivez pas à savoir lequel de vos adversaires va être le pigeon de la soirée, c'est qu'il y a de bonnes chances que ce soit vous. »

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Matt Damon dans Les Joueurs.

Cette phrase célèbre est prononcée par Paul Newman dans L’Arnaque (1973, George Roy Hill) et reprise par Matt Damon dans Les joueurs (1998, John Dahl). Un pigeon, au poker, est un mauvais joueur, un bleu (fish, donkey en anglais), autrement dit un joueur d'un niveau faible... ou qui convient parfaitement à un style de jeu donné !

Mais attention, pigeon n’est pas synonyme d’idiot. Ce type de partenaire joue pour des raisons différentes : dépenser un peu d’argent et en gagner de temps en temps. Mais surtout, il est là pour passer du bon temps et affronter des adversaires amicaux... même si la plupart du temps il termine la partie complètement plumé ! Au poker, il vaut donc mieux ne pas endosser ce rôle ! Ce proverbe est donc assez clair : si vous ne trouvez pas de joueur plus mauvais que vous à votre table, il vaut mieux ne pas trop espérer gagner de l’argent !

Pour la petite histoire, cette phrase a même été utilisée par Warren Buffet, l’un des super investisseurs américains les plus riches du monde, dans une lettre adressée aux actionnaires de son conglomérat Berkshire Hathaway Inc., sans doute pour justifier certaines décisions.

7) « On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. »

Cette citation généralement attribuée au philosophe grec Platon (428 à 347 av JC) n’apparait pas telle quelle dans son œuvre. Maintes fois reprise et encore largement utilisée, cette pensée a sans doute été réarrangée ou réinterprétée, mais le contenu n’en reste pas moins d’actualité.

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Platon

Un jeu en dit long sur la relation qu’une personne entretient avec ses semblables, sur la stratégie et la compétition. Il permet aussi de voir comment un joueur réagit face au hasard, et surtout de révéler son tempérament et sa vraie nature, puisque le jeu est normalement exempt de tout souci extérieur.
Au poker, il faut donc garder en mémoire que vos adversaires pourront rapidement se faire une bonne idée sur votre caractère car les plus rompus à cet exercice liront en vous comme dans un livre ouvert, à moins que vous ne maitrisiez l’art de la Poker Face !

8) « Le poker est un jeu passionnant permettant de perdre son argent, son temps et ses amis. »

Connue pour avoir été prononcée par Philippe Bouvard, cette maxime bien vraie hélas, était déjà un adage anglais courant au XIXème siècle en Angleterre : « Le jeu nous dérobe trois grands biens : Le temps, l'argent, et la conscience. »

Des études sérieuses ont montré que moins de 20 % des joueurs de poker étaient gagnants. De plus, comme toutes les passions, le poker (en ligne ou pas) peut se révéler très chronophage (mais c’est bien connu, quand on aime on ne compte pas). Quant à l’isolement, il arrive fréquemment que les amateurs de poker soient tentés de passer (trop) de temps autour d’une table ou devant un écran, quitte à délaisser leurs amis, les sorties, leurs autres passions et le sport... Aïe, si vous reconnaissez tous ces signes, c’est que l’addiction s’installe : il est temps de réagir.

philippe bouvard
Philippe Bouvard a repris une citation anglaise du XIXè siècle pour parler des dangers du jeu.

Cette pensée chinoise de 1782 toujours d’actualité, résume bien la spirale infernale qui guette les joueurs trop accros : « Un homme chez qui la passion du jeu commence à s'insinuer, d'abord, joueur timide, ne donne au jeu que peu de temps ; mais bientôt devenu plus hardi, il néglige ses devoirs, il abandonne sa profession, il ne cultive plus l'art ou le métier dont il tirait sa subsistance et celle de sa famille, il n'a plus d'autre occupation ni d'autres pensées que le jeu. Hélas ! il vend ses meubles, ses maisons et tout ce qu'il possède, jusqu'à ce qu'enfin réduit à une misère affreuse, sans ressource, sans honneur, sans réputation, il n'est plus qu'un objet méprisable aux yeux des hommes, et un vil rebut de la nature humaine, qui se trouve comme déshonorée de l'avoir produit. »

9) « Le plus important au poker, ce ne sont pas les cartes… C'est ce que vous en faites. »

Qu’il s’agisse de la citation de Bernard Werber (L’Empire des anges) « Au poker, ce qui compte, ce n'est pas le jeu que tu as en main, mais le jeu que ton adversaire se figure que tu as. » ou de l’adaptation qu’en a faite Patrick Bruel « Le plus important au Poker, ce ne sont pas les cartes… C'est ce que vous en faites » pour le spot publicitaire de Winamax, le message est clair : bluff, bluff et re-bluff...

pub winamax
L'une des premières pubs Winamax est restée dans les mémoires pour son slogan.

Pour ceux qui voudraient s’y essayer, sachez que globalement il existe deux sortes de bluff : le bluff psychologique qui joue sur un coup particulier et qui sert à induire les adversaires en erreur, et le bluff rationnel lié à une stratégie globale qui empêchera vos adversaires d’analyser précisément votre ligne de jeu…

10) « Poker. Jeu qui semble se jouer avec des cartes et dans un but que le lexicographe ignore absolument. »

Une petite définition pour faire grincer des dents ou sourire les joueurs de poker pros ou les amateurs de ce jeu de carte. Elle est tirée du Devil’s Dictionnary (Dictionnaire du Diable) d’Ambrose Bierce.

Cet écrivain et journaliste américain de la fin du XIXème siècle a rassemblé pendant plus de 25 ans près de mille définitions très corrosives et humoristiques qui seront publiées sous forme de dictionnaire en 1906. A méditer, car elle reflète bien le ressenti des non-initiés face à ce jeu obscur qui peut prendre une vie pour être maitrisé !

11) « Il y a un moyen très simple de quitter un casino avec une petite fortune : c’est de s’y être rendu avec une grosse fortune ! »

Cette phrase est attribuée à un joueur de poker du nom de Jack Yelton (certains affirment qu’il aurait été l’ancien petit ami de Marilyn Monroe). Elle rappelle qu’en jouant aux jeux d’argent, notamment dans un casino, il est plus que probable de perdre de l’argent.

alfred alvarez
Pour Alfred Alvarez, le poker est mieux que le sexe.

Cela est bien sûr tout à fait vrai : sur le long terme, le casino a toujours un avantage sur le joueur. Mais cela ne signifie pas que les jeux de casino doivent être évités à tout prix, car ils restent amusants et grâce à la chance, il est possible de gagner de l’argent ! Ce qui est important, c’est de garder à l’esprit que la chance est finalement toujours contre vous (cela peut permettre de limiter les pertes financières !)

12) « Le sexe c'est bon, mais le poker dure plus longtemps. »

Qui d’autre que le poète et critique anglais, fanatique de poker, Alfred Alvarez aurait pu dire cela ? Cette expression permet (une fois de plus) de lier le sexe et le poker puisque les joueurs affirment y retrouvent les mêmes types de sensations, mais sur du long terme !

Audace, excitation, adrénaline, addiction, sensation de plénitude et de bien-être à la fin de la partie, tout y est. Mais le poker est-il plus ou moins dangereux que le sexe par les temps qui courent ?

13) « Avec mes gains au casino, je me suis acheté une casquette de yachtman ; avec mes pertes, j'aurais pu me payer le bateau. »

Voici un mot d’esprit du romancier et auteur dramatique français Tristan Bernard (1866-1947). Il est passionné de paris hippiques et son nom de plume vient d’ailleurs d’un cheval gagnant qui lui a rapporté une importante somme d’argent ! Il est aussi l’inventeur du jeu des petits chevaux.

Cette phrase ironique, qui sonne comme un avertissement devrait faire réfléchir chaque joueur non seulement au montant de ses gains mais surtout au montant de ses pertes...

En conclusion...

Le fait de garder à l’esprit certains proverbes peut donc vous aider à acquérir de l’expérience à moindre frais. La sélection que nous venons de vous proposer est loin d’être exhaustive, mais vous pourrez vous appuyer sur n’importe lequel d’entre eux, car chacun est le fruit soit d’une longue expérience cumulée au cours du temps soit d’une mésaventure tournée en dérision.

Ainsi dictons, proverbes et citations célèbres devraient être considérés comme de vrais outils par tous ceux qui pratiquent ou cherchent à s’améliorer dans les jeux d’argent. Mais n’oubliez pas que, comme le résume si bien un proverbe italien : « A force de gagner au jeu, on se ruine ! »



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L'histoire et la saga du Strip Poker

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Connaissez-vous bien le strip poker ? Dossier spécial depuis ses débuts à ses adaptations (jeux, TV, cinéma) et à de vrais tournois de strip poker !

Si on vous dit Strip Poker, votre imagination va s’emballer (non non pas la peine de nier !). Vous allez forcément penser à des soirées coquines, voire chaudes et délurées, en privé ou dans des clubs un peu spéciaux, en couple ou avec des amis proches, très proches, ou destinés à le devenir.

Pour vous, cette version « hot » du poker fait peut-être même partie des préliminaires habituels d’une deuxième partie de soirée encore plus chaude, en couple ou entre amis consentants ! (ah ben bravo !).

Mais connaissez-vous l’origine du Strip Poker ? Savez-vous que le strip poker envahit de plus en plus le quotidien d’un public averti : films, émissions de TV, jeux de société et jeux vidéo pour adultes ? Savez-vous que certaines blagues ont débouché sur de vrais tournois de strip poker réunissant des centaines d’amateurs de poker dénudé ?

Né en même temps que le poker

Le strip poker est une des nombreuses variantes du poker, ce jeu de cartes bien connu du monde entier. Et tout comme le poker, difficile de savoir exactement où et quand celui-ci est apparu pour la première fois.
D’après Wikipédia, le strip poker serait né à la Nouvelle Orléans en Louisiane, à peu près au même moment que le poker lui-même au 19ème siècle, vers les années 1830. Pourtant, il faut bien se rendre à l’évidence : le poker tel que nous le connaissons est le résultat d’une longue évolution et ses origines mêmes prêtent à discussion.

Pour certains, l’ancêtre du poker vient de la Chine du 10ème siècle, pour d’autres de la Perse du 17ème siècle, pour d’autres encore de l’Europe du 18ème siècle. Ce qui est sûr, c’est que la plupart des parties de poker classiques se déroulaient à bord des bateaux à vapeur circulant sur le Mississippi avant que cet engouement ne gagne les saloons du Far West... C’est de là qu’est né le mythe de la partie de cartes un peu louche, imbibée d’alcool et noyée dans une atmosphère enfumée.

old strip poker2

De là à penser que le strip poker a fait son apparition à peu près à la même période, il n’y a qu’un pas, même si certains affirment que les premières traces écrites du terme strip poker datent de 1916.
Il faut savoir que pour les Anglais, le terme de « strip poker mixte » désignait pendant la Grande Dépression des parties réunissant des hommes et des femmes, par opposition aux parties entre hommes (mais a priori dénuées de toute connotation sexuelle) qui étaient tout aussi courantes.

Cette version de poker permettait aux joueurs des saloons qui n'avaient plus de jetons de se rattraper, voire de sauver leur peau (sic !) et de continuer à jouer, moyennant une sanction : le risque de se retrouver nu en fin de partie.
Or le jeu étant plus souvent joué dans des casinos non-officiels et qui faisaient souvent office de maisons-closes, la notion de divertissement érotique lui a rapidement collé à la peau...
Quoi qu’il en soit, le strip poker ne se jouait pas du tout en cachette, contrairement à la croyance populaire. Le dénouement d’une partie qui voyait un ou plusieurs de ses joueurs dénudés faisait partie du même registre que le goudron et les plumes qui servaient à sanctionner les tricheurs...

De nos jours, plus de goudron ni de plumes (quoique) : le strip poker est désormais classé dans les jeux d’ambiance, c’est-à-dire ces jeux joués lors d’une réunion sociale pour en alléger l’atmosphère, pour favoriser les interactions et le divertissement et surtout pour briser la glace plus rapidement.

N’importe quelle forme de poker peut faire l’affaire pour devenir du strip poker, même si le Texas Hold'em ou le 5-Card Draw sont en général les plus plébiscitées. Le strip poker peut ainsi être joué par des groupes unisexes (fin de soirée un peu délurée entre potes ou copines) ou mixtes pour créer une atmosphère érotique préliminaire à d’autres activités...

Des jeux de société dédiés...

N’oublions pas que pour compléter la panoplie des activités érotiques, et si vous souhaitez disposer d’un support de jeu adapté, il existe des versions de jeux de société toutes faites, avec des cartes spéciales destinées à un public averti : pas question ici de jouer avec les enfants ou les grands-parents !

Ainsi, le Poker déshabilleur de Roxane Guidez, aux Editions Love is fun, mixe les règles du poker traditionnel et du strip-tease, en infligeant des gages redoutables pour le perdant. Le Love Poker imaginé par Clara Morgane (vous avez bien lu, il s’agit bien de la comédienne à laquelle vous pensez) permet de pimenter les parties de poker entre ami(e)s avec « des gages coquins, des scénarios sensuels et des enchères érotiques ». Quant au jeu Kamapoker de Cissia Schippers, qui mêle poker et kamasutra, il a été reconnu par les sexologues pour « aider les participants à assumer leurs désirs et leurs fantasmes, mieux communiquer et ainsi dédramatiser cet aspect important de leur vie personnelle. »

strip poker JV

... et des jeux vidéo

Pour les plus timides, il est possible de pratiquer une sorte de strip poker en solitaire via sa console de jeu, sachant que seules les adversaires virtuelles se dénudent au fur et à mesure de la partie.

Les différents éditeurs de jeux vidéo sur Apple II, Amiga, Atari et Commodore, et même Nintendo NES, se sont lancés dans des licences (officielles ou non) dès les années 80 : on assiste à la naissance des tous premiers jeux vidéo érotiques. De A Sizzling Game of Chance (1982) à Strip Poker Professional (1994) en passant par Peek A Boo Poker (1991) et jusqu’à Sexy Poker (2004) de Gameloft à destination du marché mobile actuel, le choix est vaste et les évolutions graphiques assez spectaculaires. Quoi qu’il en soit, la piètre qualité des modèles pixelisés des débuts de cette discipline prouvent que ce ne sont pas les représentations graphiques qui font le succès d’un jeu, mais bien le concept qu’il sous-tend et les fantasmes qu’il peut susciter.

Pour en savoir plus nous vous proposons une infographie sur l'histoire du Strip Poker sur ordinateurs et consoles de jeu, depuis le Commodore 64 jusqu'à la XBox360. Cela vous rappellera même peut-être des souvenirs !

> Cliquez ici pour l'infographie complète en taille réelle. Ou si vous préférez, retrouvez-la en format PDF.
(vous pouvez également télécharger l'image en haute résolution ici)

Le strip poker au cinéma

Si vous êtes attentifs, vous vous rendrez vite compte que le strip poker peut se retrouver dans des domaines a priori inattendus. En effet, si l’on se penche sur la culture populaire américaine, les références au strip poker sont assez nombreuses et remontent même à l’époque des films muets en noir et blanc. Ce qui est finalement assez paradoxal pour un peuple qui se veut aussi officiellement puritain !

L’un des films les plus controversés (et sans doute le premier du genre) date de 1928, The Road to Ruin, avec Helen Foster, qui retrace la vie dissolue d’une jeune femme sans éducation : tabac, alcool, drogue, sexe avant mariage, prostitution et avortement sont ainsi tour à tour évoqués et condamnés. Une partie de strip poker sert évidemment à confirmer la moralité déclinante de l’héroïne ! Quant à la version parlante, légèrement modifiée et datant de 1934, la partie de strip poker a été remplacée par une partie de dés « déshabilleurs », preuve que toutes les versions dénudées, quel que soit le jeu de départ, doivent être réprouvées par la morale !

strippoker

En 1932, dans la satire politique The Dark Horse avec Bette Davis, une partie de strip poker sert à faire du tort à certains candidats aux élections. En 1940, ce sont les ados de Mad Youth qui se livrent à des parties de strip poker endiablées alors que leurs parents, au club de bridge, se vantent des compétences de leur progéniture modèle !

Dès les années 50, le strip poker devient de plus en plus populaire aux USA : il participe ainsi à ce qui allait bientôt devenir la « révolution sexuelle ». En 1971, le film de Milos Forman Taking Off intègre allègrement et sur le ton humoristique des scènes de strip poker mémorables entre adultes… qui se feront surprendre en posture gênante par leurs propres enfants.

Le strip poker à la télévision : pour le meilleur et pour le pire

Les émissions TV, elles aussi, ont fleuri et continuent de fleurir sur de nombreuses chaînes du monde entier. Ainsi, dès les années 1990, l’Allemagne et l’Italie ont pu profiter de Tutti Frutti et Colpo Grosso. Ces émissions se sont « améliorées » au fil du temps et l’une des plus connue est Strip Poker Invitational, présentée par Carmen Electra et diffusée en 2005 aux USA, en « pay per view ». Cette série a d’ailleurs vu les débuts de la jolie et talentueuse joueuse de poker Erica Schoenberg. Fort de son succès, les épisodes de cette série ont même été commercialisés sous forme de DVD.

C’est donc ce concept d’émission qui a servi de base aux quelques émissions françaises au fil du temps. Dans l’Hexagone, les émissions de strip poker sont diffusées tard le soir et interdites aux moins de 16 ans. L’idée étant la quête facile d'un large public, souvent masculin.

Alors que de nombreux amateurs (de poker et d’érotisme) avaient placé de grands espoirs dans ces épisodes, la déception a été grande. L’intérêt poker est assez faible, voire nul pour les vrais connaisseurs et l’émission, prétexte idéal à la nudité, aura finalement laissé les amateurs d’érotisme sur leur faim.

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Erica Schoenberg, l'une des célèbres participantes de Strip Poker Invitational.

Ainsi en janvier 2008, Benjamin Castaldi et Eve Angeli ont présenté Strip Poker : les filles de Las Vegas sur W9, aux alentours de 23h. » Les parties étaient tournées aux Etats Unis, habitués de ce genre d’émissions. Sept jeunes amatrices de poker misaient leurs vêtements en guise de jetons et la gagnante repartait avec la coquette somme de 5000$.

MCM n’a pas non plus voulu être en reste et a brièvement proposé début 2012 Poker chez la voisine. Bien qu’elle ait créé le buzz dans le Zapping, cette production franco-française n’a pas été du goût du CSA ! Résultat : seuls deux épisodes de 30 minutes « d'effeuillage trash de jolies bimbos » ont été diffusés ! Qu’il s’agisse de « déluge de médiocrité télévisuelle » ou de « prélude idéal à une soirée porno », les commentaires sur l’émission n’ont d'ailleurs pas été tendres.

Quand le strip poker s'invite aussi en tournoi !

Il n’empêche que l’engouement pour le strip poker est bien réel et mondial ! En 1999, un tournoi de strip poker avait été organisé par l'association des naturistes d'Estonie et avait attiré une centaine de candidats. La gagnante avait terminé la compétition en chaussettes... Mais en 2006, ce qui au départ n’était qu’une boutade de 1er avril, est finalement devenu le plus grand tournoi annuel de strip poker du monde organisé par Paddy Power Entertainment Ltd (Irlande) : le World Strip Poker Championship (WSPC PaddyPower).

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Non ce n'est pas un tournoi de poker naturiste, mais de strip poker !

C’est en se basant sur un sondage sérieux qui montrait que 50% des joueurs de poker en ligne pratiquaient le jeu nu chez eux, que Paddy Power a lancé l’idée d’un tournoi de strip poker... pour de faux ! Le gagnant devait recevoir une feuille de vigne en or « Paddy Power Poker » et un séjour sur l'une des plus grandes plages naturistes d'Europe, à Cayton Beach en Angleterre.

Suite à la candidature de nombreux joueurs et joueuses, Paddy Power a finalement organisé pour de vrai ce tournoi le 20 août 2006 à Londres au Café Royale, tournoi qui a réuni 196 participants. En plus des règles normales du poker, la liste des vêtements dont il était possible de se débarrasser était strictement réglementée : chaque joueur commençait la partie avec cinq vêtements fournis par les organisateurs. Chaque participant recevait également une serviette sur laquelle s’assoir et se couvrir une fois nu... mais seulement après que la nudité a été dûment constatée par le jury !

C’est John Young, un journaliste freelance anglais, qui a empoché 15 000 euros, un trophée en forme de feuille de vigne en or et une entrée pour le tournoi de poker Open d'Irlande. A noter également le beau geste de Paddy Power qui a offert le même montant à un organisme de recherche contre le cancer.

Ce dossier vous a donné envie et vous souhaitez à votre tour organiser une partie de strip poker ? Retrouvez-en les règles et nos quelques conseils !



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Démission de Bielsa : Et si un tel séisme arrivait au poker ?

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Et si un évènement tel que la démission de l'entraîneur de l'équipe de football de Marseille Marcelo Bielsa ce week-end arrivait au poker ? Nous avons imaginé plusieurs scénarios.

Le monde du poker et du football possèdent un certain nombre de similitudes. A commencer par des millions de fans, et qui sont naturellement nombreux à suivre toute l'actualité du monde professionnel et de leurs stars.

Ce week-end, le championnat de France de football de première division a connu ce que l'on est en mesure d'appeler un tremblement de terre à son niveau : la démission surprise de l'entraîneur de l'Olympique de Marseille après seulement une journée.
La défaite 0-1 à domicile face à l'équipe de Caen n'en était pas la cause, mais plutôt de profondes divergences avec son équipe dirigeante.

Si le poker n'a jamais vraiment vécu de tel psychodrame, nous avons voulu nous demander quel genre de séisme similaire, imprévu et de telle ampleur, pourrait toucher le monde du poker.

Note : Ceci est un article parodique, les propos ci-dessous sont purement fictifs.


Un November Nine décide d'arrêter le poker

Jeudi 10 septembre : Zvi Stern, deuxième en jetons des November 9 du Main Event des WSOP, prend tout le monde à contre-pied : il ne participera pas à la table finale de novembre.

"Les critiques sur le fait que je prenais trop de temps à la table m'ont touché, mais ce n'est pas la raison pour laquelle je ne participerai pas à la finale.

zvi stern
Zvi Stern abandonne la table finale du Main Event des WSOP.

Le poker me lasse, et je ne me sens pas l'énergie ni la motivation de faire le voyage et disputer la fin de cette partie.
Cela fait quelque temps que l'idée me trottait dans la tête, et malgré ce que penseront beaucoup d'observateurs, c'est le bon moment pour moi.

L'argent n'est pas la priorité dans ma vie, je me contenterai du million de la 9è place."

Stupeur dans le monde du poker, et casse-tête pour les organisateurs, qui décideront finalement de répartir ses jetons entre tous les joueurs, plutôt que de ne voir personne jouer en attendant que le tapis de l'Israélien ait fondu.


Les World Series of Poker reviennent à un calendrier de 10 tournois

Janvier 2016. Alors que tout le monde se remet des repas copieux et arrosés, Ty Stewart, directeur exécutif des WSOP, lance un pavé dans la mare :

ty stewart wsop2
Les WSOP stoppent la surenchère de tournois.

"Les World Series of Poker ont toujours été en constante évolution, et cette année celle-ci sera d'une nature un peu différente. Nous avons en effet décidé de revenir à un format plus concentré, avec un programme de 10 tournois seulement pour l'édition 2016.

Les proportions qu'auront prises ce championnat du monde sont devenues telles qu'elles ne font plus suffisamment sens pour le poker, et dépassent surtout nos capacités d'organisation.

Nous avons également fini par penser que trop de tournois diminuaient la valeur des bracelets.

Nous n'excluons par ailleurs pas de re-décider du vainqueur du Main Event par un système de votes, comme lors de la première édition en 1970."

Dans la foulée, Daniel Negreanu déclare sur tous les réseaux sociaux que c'est une décision ridicule, et qu'il ne participera plus aux World Series.
Phil Hellmuth, lui, annonce que son objectif est de remporter tous les bracelets de l'été.

Les WSOP Europe 2018 auront quant à eux lieu... à Plovdiv en Bulgarie.


Alexandre Dreyfus démissionne du GPI et décide de reprendre un club de poker local

Personne n'est à l'abri du burn-out !

alex dreyfus
Alex Dreyfus jette l'éponge !

Pas même un ultra-motivé Alex Dreyfus, qui exténué par toutes ses responsabilités et surtout une Global Poker League qui aura été un flop, décide de plier bagages, et de revenir à une activité liée au poker beaucoup plus anonyme.

"Je pense avoir fait du mieux que j'ai pu pour sportifier le poker, d'ailleurs que le GPI soit parvenu à organiser un sit-and-go de célébrités à la mi-temps du Superbowl prouve qu'il était possible de voir très grand.

Mais j'ai l'impression d'être arrivé au bout de ce que je pouvais faire, et j'ai maintenant envie de profiter un peu plus de ma vie de famille. Je vais donc rentrer en France, et reprendre le club et l'association Poker@Lyon."

C'est finalement Jamie Gold qui rachètera toute l'entreprise du Global Poker Index, avant que la société ne tombe en faillite moins d'un an plus tard.


PokerStars et Winamax décident de fusionner

La guerre entre les deux plus gros opérateurs de poker sur le marché français n'aura définitivement pas lieu.

WinaStars

Confrontés à une situation de plus en plus difficile après l'échec de la réunification des marchés français, italien et espagnol), les deux salles aux logos rouges décident en dernier recours d'unir leurs forces.

Winastars naît se cette fusion. Le nouvel opérateur jouit d'une situation encore plus monopolistique, face à la seule autre poker room qui aura survécu : Turbo poker.

Michel Abecassis, nouveau PDG du groupe, pète les plombs et augmente le rake (prélèvement) à 30%. L'activité poker en ligne s'écroule, mais les paris sportifs de l'opérateur en profitent : ce sont finalement des centaines de milliers de joueurs qui pronostiquent sur la défaite 1-6 de l'équipe de France en finale de l'Euro 2016 de football, face à l'Islande.

 



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Étude de main : Le bluff de Tom Dwan à 350k$ avec 7-2

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Quel joueur de poker reste dans les mémoires comme l'un de ceux au style de jeu le plus extraordinaire ?

C'est simple. Personne n'a jamais réalisé de bluffs invisibles aussi incroyables que Tom "durrr" Dwan.

Et ces bluffs, il les faisait la plupart du temps avec la moitié de la communauté poker le regardant soit sur Full Tilt Poker, soit dans certains des meilleurs shows poker télévisés.

Cela fait un moment que Dwan se fait plus beaucoup plus discret, mais tout espoir de le revoir sur le devant de la scène n'est pas perdu. Il a en effet récemment été vu jouer à Manille la semaine dernière, et des rumeurs courent selon lesquelles le fameux "durrrr challenge" face à Daniel "Jungleman" Cates pourrait enfin reprendre.

En attendant, profitons-en pour revivre et étudier une de ses plus célèbres mains, dans laquelle il aura misé près de 400 000$ avec absolument rien contre Sammy George.

Du Flop à la River

Nous sommes fin 2009. Full Tilt Poker organise le Durrrr Million Dollar Challenge, offrant la chance à trois joueurs d'affronter l'un des pros de la salle, Tom Dwan.

L'un de ces challengers se nomme Sammy George, un homme d'affaires et semi-professionnel de poker anglais. Son surnom ? "Any two", ce qui devrait vous donner une indication sur son style de jeu.

La partie se joue en 500$/1000$, et les deux joueurs ont 430.000$ de tapis devant eux. Dwan est au bouton et relance à 6.000$ avec    

George paye depuis la grosse blinde avec    

Le flop :       George checke, Dwan mise 10.000$, et George check-raise à 27.000$. Dwan paye.

Il y a maintenant 66.000$ dans le pot, chaque joueur ayant à présent 400.000$ devant eux.

La turn est le   George checke à nouveau, et Dwan mise 48.000$. George suit.

Il y a 162.000$ dans le pot, et les joueurs ont encore plus de 350.000$ de tapis.

La river est le  

Après un nouveau check de George, Dwan part à tapis pour tout son argent restant dans le pot de 162 000$.

Ce move plonge George dans une grande réflexion. Après une certaine hésitation, il couche ses deux paires et Dwan remporte le pot avec... hauteur 7.

Vous pouvez revivre la main en vidéo ci-dessous :

Analyse

Il y a t-il une méthode derrière cette folie apparente ?

Abordons la question en suivant les étapes que Dwan suit dans cette main.
Les moves pré-flop n'en disent pas beaucoup. Dwan relancerait ici avec beaucoup de mains.

De l'aveu général c'est une grosse relance, mais elle ne donne pas pour autant beaucoup d'information.
Le call de George éclaire un peu mieux, car il coucherait normalement beaucoup de mains faibles ici, et relancerait avec les 10 meilleurs %.

George a touché deux paires, ce qui est une main forte - et encore plus s'agissant d'une partie en heads-up. Mais il y a aussi trois coeurs sur le tableau. Tout autre coeur anéantirait la main de George, qui reste donc très vulnérable.

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Le continuation bet de Dwan était déjà gros.

Sur ce flop le Britannique peut cependant toujours être assez sûr qu'il a la meilleure main.

Après son check, Dwan envoie une mise de continuation standard (note : un c-bet de 10.000$ dans un pot de 12.000$ serait considéré très gros de nos jours).

Dwan miserait ici avec quasiment tout son éventail de mains possibles, et comme il y a un as on peut même dire qu'il miserait avec 100% de son éventail.
A ce stade, la première action intéressante de la main survient : George check-raise.

N'importe quel amateur jetterait à présent sa poubelle 7-2 dépareillés. Mais Tom Dwan n'est pas de ce genre.

Un Autre Plan

Les joueurs très forts n'aiment pas se coucher après avoir investi de l'argent, et Tom Dwan, en position, voit ici toujours une chance de remporter la main. Avec une cote du pot de 3 contre 1, il paye et se donne beaucoup de possibilités de moves lors des tours suivants.

Le 3 tombe à la turn et George checke. C'est un tournant dans la main, car George "cappe" son éventail. En d'autres mots il annonce à son adversaire que sa main n'est en fait pas si forte qu'il l'a représentée avec son check-raise au flop.

Par exemple, toutes les petites couleurs peuvent maintenant être éliminées de ses mains possibles, étant donné qu'il aurait misé pour protection.
C'est une information d'une grande aide pour Dwan.

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George priait sans doute pour ne pas voir ce move de Dwan...

Si George avait misé à la turn, la main aurait très probablement été terminée, car Dwan aurait dû cette fois jeter ses cartes. Mais à présent Dwan peut continuer avec un plan différent.

Il mise 48.000$ et est suivi. George ne peut évidemment pas se coucher. Il pourrait toujours avoir la meilleure main, et il a aussi des outs pour le full house.

Le Move qu'il ne voulait pas voir

Le 3 à la river amène une paire sur le tableau, et cela change un certain nombre de choses.
La couleur hauteur as n'est plus la main max possible, et George ne peut plus battre la main de son adversaire si celle-ci comporte un 3.

George checke à nouveau, et Dwan peut à présent opter pour LE move que son adversaire ne voulait pas voir. Dwan représente maintenant AA ou JJ. Il exploite également le move de George à la turn, qui révèle clairement que l'Anglais n'a pas de couleur.

Bien sûr, le move de Dwan est risqué. S'il est payé, il perd 350 000$ pour avoir essayé d'en gagner seulement 162 000$. Mathématiquement parlant, cela veut dire que son bluff doit fonctionner environ 2 fois sur 3 pour être rentable.

De l'autre côté, le move all-in est le moyen parfait de punir un éventail affiché aussi limité chez son adversaire. Si Dwan choisit une mise de taille "normale" ici, disons 100 000$, George paierait probablement avec sa main qui reste au-dessus de la moyenne.

Conclusion

De manière brillante, Dwan utilise à son propre avantage un move qui a trahi son adversaire.

Au final, jouer la pire main de départ possible au poker, aura résulté d'un bluff superbe, d'un montant si gros qu'il obligeait vraiment à un fold.

Quiconque avait des doutes sur pourquoi Tom Dwan est considéré comme l'un des meilleurs joueurs du monde, auront pu comprendre en voyant cette main.



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8 conseils pour faire des économies sur votre voyage poker

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Il faut regarder la vérité en face : si gérer une bankroll n'est pas facile pour ceux qui vivent du poker, c'est encore plus compliqué pour ceux qui jouent juste par passion.

Dans tous les cas, l'objectif est de ne pas basculer dans le rouge et de gagner assez pour couvrir toutes vos dépenses.

Il ne faut pas le nier : le confort financier est fondamental. Quand vous voyagez en étant détendu, vous arrivez aux tables d'un tournoi avec un esprit plus serein. N'oubliez pas que le mauvais stress peut être néfaste à vos performances lors d'un événement que vous avez pourtant attendu impatiemment, comme par exemple le main event d'un EPT.

Vous êtes d'accord ? Alors ne manquez pas nos 8 conseils sur les moyens d'économiser quand vous prévoyez un voyage poker !

Certaines solutions peuvent vous sembler originales et moins confortables qu'une chambre d'hôtel, mais plus vous économisez, plus vous pourrez participer aux tournois (et aux autres événements) pendant votre voyage. Ou vous permettre des à-côtés et ainsi mieux profiter de votre séjour.


1) Celui qui arrive tard... démarre mal

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Le calendrier d'un joueur de poker, surtout si vous êtes un joueur occasionnel, est généralement déterminé à l'avance. Qui n'a pas déjà décidé, en début d'année, de participer à des tournois ?

Alors profitez-en pour réserver vos vols à l'avance en tenant compte des grands aéroports mais aussi des aéroports secondaires. De nombreux tournois de poker se déroulent dans les grandes villes (Barcelone, Vienne...) qui ont plus d'un aéroport. Si vous voyagez avec une compagnie low cost, les horaires seront peut-être un peu moins pratiques et vous dirigeront vers un aéroport secondaire (mais toujours desservis par des navettes), mais vous pourrez économiser beaucoup d'argent !


2) Les Qualifications en ligne et les Packs voyages

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Chaque joueur a sa salle de poker favorite, et cela ne de discute pas. Par contre, faire un tour dans une autre salle de poker ne peut pas faire de mal, surtout quand il y a des freerolls et des tournois satellites pour se qualifier en ligne pour un évènement live.

Voici un bon conseil : au moins une fois par mois, consultez notre sélection des meilleures salles de poker en ligne et parcourez les offres des différentes salles. Vous y trouverez souvent des promotions et des packs à gagner pour les événements de poker live les plus importants à venir.

3) House Sitting : Je pense à ta maison…

house sitting

Une nouvelle frontière est en train d'être franchie par les irréductibles voyageurs qui aiment dépenser peu. En France, on n'y pense pas car ce n'est pas entré dans les mœurs : les Français considèrent leur maison comme un nid qui ne doit pas être partagé avec des étrangers.

Mais vous serez surpris de voir combien de personnes à l'étranger sont prêtes à confier leur propre maison à un inconnu, surtout lorsqu'elles partent en vacances. Elles en profitent alors pour laisser chez eux leurs chiens, chats, perroquets, iguanes...

Avant de réserver votre hôtel, surfez donc sur des sites comme Houseitworld, Mindmyhouse ou autres.

4) Couch Surfing : Dormir sur un canapé

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Vous pourriez aussi être surpris par le nombre de voyageurs qui passent régulièrement d'un canapé à l'autre, d'un pays à l'autre, pour économiser et visiter autant d'endroits que possible. Si nous appliquons cela au poker, on voit vite qu'un joueur de poker aventureux, pour qui l'expérience n'effraie pas, pourra jouer beaucoup plus de tournois !

Le site de référence en ligne est Couchsurfing.com mais vous pouvez aussi trouver des sites web locaux, avec des gens prêts à vous offrir un lit pour quelques jours. Cette communauté se développe rapidement d'année en année, et il y a maintenant un million de personnes à travers le monde qui n'attendent que vous !

5) Home Exchange : Des économies clé en main

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Beaucoup de joueurs de poker vivent avec leurs camarades de jeu. Comme ils voyagent aussi ensemble, ils se retrouvent à laisser leur maison vacante pendant des semaines et des semaines. Pourquoi alors ne pas en profiter pour intégrer un programme en ligne d'échange de maisons ?

Il s'agit aussi d'une communauté grandissante. Elle est gérée principalement par le portail Homeexchange.com (Trocmaison.fr dans sa version française), mais il existe aussi d'autres sites locaux.
Concrètement, vous occupez temporairement le logement d'un autre membre de la communauté pendant qu'il réside chez vous. Résultat : beaucoup d'argent économisé pour alimenter votre bankroll !

6) Tous ensemble passionnément

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Nous sommes maintenant à l'ère des réseaux sociaux, des amitiés et des connaissances faciles. Profitez de cette opportunité pour ne pas voyager seul !

Si vous pouvez former un bon groupe de joueurs de poker prêts à partager l'hébergement, le voyage et tout le reste, vous pouvez économiser beaucoup d'argent et même échanger des stratégies avec d'autres joueurs de poker, ce qui sera en plus très bénéfique pour votre jeu.
N'hésitez pas à vous inscrire sur des forums de poker, pour vous intégrer à une communauté, et peut-être plus tard avoir des opportunités.

Créer votre propre réseau de joueurs de poker peut être ainsi un bon moyen pour vous améliorer rapidement tout en économisant sur vos voyages.

7) Ne pas vivre dans le casino…

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Une des erreurs les plus fréquentes commises par les joueurs, surtout les débutants, est de "vivre dans le casino".  Il est inconcevable d'être logé à un pas de la salle de poker et prendre ses repas à l'intérieur d'une structure qui est surtout là pour vous soutirer autant d'argent que possible !
D'un point de vue psychologique, il est aussi toujours important de faire des "breaks" et de vous aérer l'esprit.

Vous ne profiterez également jamais réellement de votre destination si vous logez trop près du lieu du tournoi.
Si vous préférez être tout proche pour plus de commodités et moins de stress lié aux transports, assurez-vous quand même de prendre du temps pour faire un peu de tourisme !
(lire aussi l'interview de Casey Kastle, épicurien du poker)

Un autre piège, et non des moindres : les différents jeux de casino, des machines à sous aux tables de roulette, qui sont là pour vous tenter et vous faire perdre un argent précieux. Un bon joueur de poker doit se contenter de miser à la table de poker, car c'est le seul endroit où ce n'est pas le hasard qui décide totalement de votre destin.

8) Vive les bons de réduction !

offres en ligne2

Quand ils voyagent, beaucoup de joueurs oublient qu'il y a dans chaque ville des sites spécialisés avec des offres et des bons de réduction sur presque tout.

Des chambres d'hôtels à des dîners presque gratuits, vous trouverez sur les sites de « deals » (du genre de Groupon) un maximum de bons plans pour économiser de l'argent en réservant à l'avance un déjeuner, un dîner ou des activités supplémentaires.



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L'Espoir : Un allié à la table de poker et dans la vie

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Je vais profiter de cet article pour vous parler d’un sujet qui a beaucoup agité les réseaux sociaux depuis les WSOP. Il s’agit de l’espoir.

Le débat : l'espoir est-il nécessaire ou juste un atout ?

Le dictionnaire le définit comme un désir dont l’accomplissement nous procurerait une joie particulièrement forte. Une description assez neutre qui concerne a priori tous les humains et est donc inévitable... non ?

Comment naît l’espoir ?

Pour faire naître un véritable sentiment d’espoir, il faut un savant mélange d’attentes et de capacités. Pour mieux comprendre tout cela, considérez l’exemple suivant : un joueur s’apprête à participer au Main Event des WSOP, le plus grand tournoi de l’année, et finit par sortir lors du Jour 2 sans même  atteindre de place payée. Qu’est-ce qui fera que ce joueur aura assez d’espoir pour participer à nouveau au Main Event l’année suivante et donner le meilleur de lui-même ? Ou même lors d’un autre tournoi le lendemain ?

La réponse se cache au plus profond de sa personnalité. La clé, ce sont l’explication que le joueur donnera à sa « défaite » et les attentes que générera ce résultat. Ainsi, si le joueur attribue sa défaite à ses facteurs inéluctables (« j’ai beau travailler, les tournois ne se jouent que sur des coups de chance et c’est impossible de gagner »), généraux (« c’est le poker, c’est la variance ») ou impossible à contrôler (« et puis le croupier ne m’a donné que des cartes pourries »), alors il n’aura plus d’espoir car il se sentira impuissant.

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"La clé : avoir les bonnes explications, et bien générer ses attentes."

À l’inverse, s’il attribue sa défaite à des facteurs temporaires (« c’est arrivé à ce tournoi-là, mais n’arrivera pas forcément lors du prochain, ce n’est qu’un coup d’arrêt, je vais continuer à jouer de la même façon »), spécifiques (« j’ai bien joué, les aléas font partie du jeu ») ou qui peuvent être contrôlés (« je vais continuer à travailler et à beaucoup jouer pour ne pas stagner et continuer à progresser, c’est ce qui dépend de moi »), alors il pourra avoir assez d’espoir pour continuer à jouer et donner le meilleur de lui-même lors du prochain tournoi et des suivants, tout en étant conscient de la réalité de la variance.

Prendre la variance en considération

Par ailleurs, la motivation fait également augmenter l’espoir, c’en est à la fois une cause et une conséquence. Qu’il s’agisse de motivation intrinsèque, basée sur un objectif spécifique, d’ailleurs. Par exemple, vouloir être un bon joueur de poker parce que c’est quelque chose qui me rend heureux et me permet de mener la vie que j’aime. Je sais que c’est un travail difficile mais qui en vaut la peine (c’est « un moyen difficile de mener une vie facile », comme on dit). Je participe à des tournois en étant conscient de la variance, mais je suis prête à gérer ma chance lorsqu’elle se présente, j’ai les outils nécessaires pour rencontrer le succès.

La motivation peut également être extrinsèque, c’est-à-dire basée sur les gratifications externes liées à l’accomplissement de cet objectif : je veux être un bon joueur parce que si tout se passe bien je deviendrai riche, je serai mon propre patrons, et j’aurais un sacré succès avec les filles.

Il est assez évident que la motivation intrinsèque est le moteur le plus puissant de l’espoir, mais même lorsqu’on en manque, il est possible de compenser avec des ressources extérieures.

Certains traits de caractère, comme l’optimisme ou la soif de sensations fortes, peuvent augmenter notre espoir, tout comme le fait d’avoir connu d’autres succès. Dans mon cas, aucun tournoi au monde ne m’emplit d’espoir autant que le Main Event des WSOP, et je suis convaincue que c’est en partie grâce à ce que j’ai vécu là-bas par le passé [Leo a terminé 27è sur 6494 et première joueuse en 2009 NdT].

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"Je m'enthousiasme facilement car j'aime à penser que tout arrive pour une raison."

L'espoir ne fait de mal à personne

Pour moi, l’espoir est une espèce de flux inéluctable, inévitable, et lorsque que je le sens monter, je le laisse s’exprimer car c’est généralement bon signe. Heureusement pour moi, je m’enthousiasme assez facilement car j’aime à penser que tout arrive pour une raison. L’important c’est que j’aime particulièrement la sensation de me sentir plus vivante. Certes, avoir trop d’espoir peut dépasser certaines personnes et les empêcher de prendre les meilleures décisions, ces cas restent rares.

En général, l’espoir sous toutes ses formes n’affaiblit jamais (il aide plutôt à accomplir les tâches de manière plus consciencieuse puisqu’il signifie qu’on est conscient de l’objectif) du moment qu’on sait le gérer en cas d’échec. En ce qui me concerne, je suis une optimiste née, chaque claque me sert de leçon et je réussis à la transformer en énergie positive pour avoir encore plus d’envie au tournoi suivant.
Haut les cœurs !



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Les 24 promos les plus folles de l’histoire du poker

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Mark Cuban, propriétaire de l’équipe de NBA les Dallas Mavericks, a un jour déclaré que le premier signe de faillite était la création de trop de matériel de promotion.

Il suffit de jeter un œil au monde du poker pour confirmer cette théorie.

Avant l’avènement de l’UIGEA en 2006, le poker était absolument fou.

Les sites se lançaient dans les opérations marketing les plus folles.

Et on ne parle pas seulement de petits cadeaux. Les sites étaient prêts à tout pour attirer des joueurs et faire parler d’eux, même aux offres les plus incroyables, les plus extravagantes, les plus excessives, les plus ridicules, voire les plus sexistes.

Voilà donc un petit aperçu de certaines des campagnes les plus folles lancées par les sites de poker.

1) Quelqu’un a voulu faire participer un singe au Main Event

singe jouant au poker
Mikey joue au poker.

On croirait une blague, mais c’est pourtant vrai : quelqu’un a bel et bien tenté de faire participer un singe au Main Event des WSOP 2006.

Ce "quelqu’un", c’est Poker Share, et le singe répondait au petit nom de Mikey.

Chez Poker Share, site qui n’a étonnamment pas survécu, on s’est dit que c’était une bonne idée d’apprendre quelques gestes de poker à Mikey, comme aller à tapis.

L’annonce a bien évidemment fait réagir les joueurs qui n’étaient pas très enthousiastes à l’idée de se faire sortir par un singe (rien de pire qu’une machine à all-in).

Le plus drôle dans l’histoire, c’est que le singe n’a même pas été autorisé à jouer.

Les autorités des WSOP ont trouvé une section du règlement qui précise que seuls les humains sont censés participer au tournoi.

Pas la peine d’essayer de faire participer votre chat donc l’été prochain.

Vous n’y croyez pas ? En voici la preuve en vidéo (le singe entre en scène vers 1:00) :

2) Le jour où les WSOP ont littéralement balancé de l’argent en l’air

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Canon à billets !

Celle-ci est assez récente.

En 2014, les WSOP ont utilisé des canons à air pour bombarder l’Amazon Room de billets.

10 000 billets de un dollar pour être précis.

Une offre assez étrange quand on sait qu’une bonne partie des joueurs du Rio sont millionnaires et que l’idée de récupérer 3 $ par terre de leur fait pas plus d’effet que cela.

Mais au moins c’est déductible des impôts !

3) Gagner la maison de Mike Tyson au poker

Celle-là est particulièrement bizarre.

mike tyson 32287
Mike Tyson

Dominic Marrocco, self-made man multimillionnaire anglais, a acheté la maison de Mike Tyson en 2004 pour 4 millions de dollars, mais a ensuite pris la décision de la mettre en jeu lors d’un freeroll, auquel Tyson lui-même participait.

Marrocco avait dans l’idée de tourner une émission de téléréalité basée sur la maison. Il mettrait en scène des centaines de joueurs tentant de la remporter.

Les deux derniers joueurs en lice se rendraient ensuite dans la maison où ils joueraient contre Marrocco et Tyson pour la victoire finale.

Le vainqueur devait remporter la maison. Dans le cas de Marrocco, il s’agissait simplement de la conserver, mais Tyson aurait par exemple pu la récupérer.

On ne sait pas si l’émission a jamais été tournée, en tout cas on n’en a vu aucune preuve.

Par contre, Mike Tyson a participé au tournoi Ante Up for Africa en 2007.

4) Les préservatifs « Kimono » ont basé l’une de leurs campagnes sur le poker

Vous voulez savoir à quel point le poker était populaire dans les années 2000 ? Même les entreprises de préservatifs tentaient de se tailler une part du gâteau.

Kimono Condoms diffusa même une série de publicités télévisées dans laquelle les préservatifs remplaçaient les jetons.

Et non, ça n’avait pas beaucoup de sens.  

Voilà la publicité dans toute sa splendeur :

5) Des jetons chrétiens pour les croyants

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Dans les années 2000, même les plus pieux tentaient de se faire une place dans le monde du poker.

Kerusso, spécialiste des accessoires chrétiens, a même commercialisé des jetons frappés de slogans aussi inspirants que « Jésus est allé ALL-IN pour vous » ou « SUIVEZ la parole de Dieu ».

Personne n’a jamais véritablement su s’ils étaient faits pour jouer au poker ou s’ils étaient simplement décoratifs... le poker, c’est péché, non ?

Peut-être que Jerry Yang, ancien champion du monde et joueur de poker connu pour être chrétien, en a un lot quelque part.

6) Quand Swank Poker a plus ou moins proposé du sexe en échange de poker

Swank Girl
Cette publicité est apparue dans des magazines grand public.

Le sexe vend, mais apparemment pas suffisamment.

Swank Poker était un site de poker très éphémère basé sur un principe très simple : les joueurs pouvaient échanger des points contre du sexe ou des produits sexuels.

Le « prix » le plus cher ? Réaliser et tourner dans un film pornographique avec l’une des « Swank girls ».

Voilà un petit aperçu de ce que vos points pouvaient vous rapporter sur Swank Poker :

Un an de préservatifs - 4 000 points Swank 1 000 minutes sur HotMovie.com - 4 500 points Swank Chèque-cadeau de 300 $ chez Adam + Eve - 15 000 points Swank Une nuit au Babylon, à Vienne (Autriche) - 75 000 points Swank Abonnement VIP d’un an au Green Door Sex Club à Las Vegas - 80 000 points Swank Une scène hardcore, réalisée par vous-même, avec une Swank Girl - 100 000 points Swank

On ne sait pas si quelqu’un a déjà réussi à accumuler assez de points pour remporter quoi que ce soit. Vu le traffic qu’il y avait sur le site, on en doute fortement.

D’autant qu’il risque d’être difficile de faire avouer à qui que ce soit avoir joué sur ce site.

7) PartyPoker a offert un freeroll à 200 000 $ à Paris Hilton

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C'est chaud.

Dans les années 2000, Paris Hilton était au zénith de sa popularité. On ne parlait que d’elle.

Elle a eu sa petite période poker, il paraît notamment qu’elle aurait un jour perdu une Bentley à 200 000 $ lors d’une partie.

Est-ce que c’est vrai ? On en doute, étant donné que les joueurs de poker évitent généralement de miser des véhicules (c’est la vraie vie après tout).

Quoi qu’il en soit, PartyPoker a offert à Hilton un freeroll pour récupérer sa Bentley si elle arrivait à battre Mike Sexton en heads-up.

A priori, le match n’a finalement jamais eu lieu.

Ce n’est pas la seule incursion de Paris Hilton dans le poker, puisque Clonie Gowen l’a plus tard défiée lors d’un heads-up à 100 000 $.

Hilton a refusé, mais elle a par contre participé à l’Invitational du WPT et à quelques autres tournois sur invitations.

8) Bodog a organisé une émission de télé-réalité sur le poker et s’est pris un procès

Bodog était particulièrement connu pour ses offres extravagantes, mais l’émission Wild Card Poker était de loin la plus hallucinante.

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Calvin Ayre

Dans l’émission, Calvin Ayre (fondateur de Bodog) était présentateur d’un tournoi auquel participaient pros et amateurs.

Les amateurs qui s’étaient qualifiés s’envolaient pour Antigua pour une semaine de fête pendant le tournage. Josh Arieh lui-même a remporté 500 000 $ lors de la première édition de l’émission.

À l’époque, Ayre avait une personnalité à la Dan Bilzerian avant l’heure, donc ce genre d’idée était typique.

L’histoire ne s’est pas très bien finie puisque Babette Pepaj, productrice de télé-réalité, intenta un procès à Bodog pour plagiat.

9) 888poker a envoyé des joueurs faire un tour en avion de chasse

Il s’agit, une fois n’est pas coutume, d’une offre assez récente, puisque 888poker l’a proposée pour la première fois en 2014.

L’offre permettait à des joueurs de remporter un vol en Albatross L-39 à Prague simplement en participant à un Snap Poker sur leur site.

Hors de question de le piloter cependant, ce qui semble être assez raisonnable.

10) Full Tilt Poker a offert un morceau de Phil Ivey pendant le Main Event

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Un classique. Full Tilt Poker 1.0 a un jour offert aux joueurs la possibilité de gagner 6% de Phil Ivey lors de la table finale du Main Event des WSOP 2009.

Il s’agissait en réalité de deux concours différents. D’un côté un Sit & Go à neuf joueurs qui se partageait l’équivalent de 5% des gains de Phil Ivey.

Et de l’autre un autre Sit & Go dont le vainqueur remportait 1% des gains totaux d’Ivey.

Cette année-là, la victoire au Main Event rapportait 8,5 millions de dollars, cela aurait donc pu représenter 85 000 $.

Finalement, Ivey a terminé 7è pour 3,8 millions de dollars, soit 38 000 $ pour l’heureux vainqueur du Sit & Go.

Notez tout de même que Full Tilt n’a pas utilisé les gains d’Ivey lui-même pour payer le vainqueur.  

11) Jouer sur PokerStars = remporter une Porsche

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Cette offre est particulièrement intéressante parce qu’elle existe toujours.

Si vous parvenez à accumuler 3,1 millions de FPP sur PokerStars, vous pouvez les échanger contre une Porsche Cayman S. Aussi simple que ça.

L’Italien Dario Minieri a été le premier à accomplir ce petit exploit en 2007, à tout juste 22 ans.

Depuis, un certain nombre de joueurs l’ont imité et ont pu repartir en Porsche après avoir passé beaucoup de temps sur PokerStars.

À une époque, PokerStars proposait même une Aston Martin V8 aux joueurs capables d’accumuler 5 millions de FPP.

12) Partir en safari avec ChiliPoker

Eh oui. En 2008, vous pouviez remporter un safari en jouant sur ChiliPoker.

Chillipoker organisait des satellites pour le tournois GTD Sun City Million Dollar Poker à 1,5 million de dollars en Afrique du Sud.

Les 10 000 $ incluaient les 3 000 $ du buy-in, le logement et... un safari.  

13) Bet.US a diffusé cette publicité

Non, vraiment. Regardez (attention, c’est légèrement déconseillé si vous êtes au travail) :

14) Ja Rule avait son propre site de poker, StarsonPoker

De toutes les célébrités à s’être lancées dans le poker, Ja Rule faisait partie des plus surprenants.

ja rule poker

Le rappeur, qui a connu un énorme succès dans les années 2000, a fait sensation lorsqu’il a annoncé qu’il allait lancer son propre site de poker, StarsonPoker.

Le site allait avoir des fonctionnalités « géniales », comme un lecteur intégré avec la musique de Ja Rule, un lien vers son site, et des produits dérivés Ja Rule.

Il a discrètement disparu après l’UIGEA.

Ja Rule était notamment présent lors des WSOP 2009 pour la table finale de Phil Ivey.

15) Bombshell Poker offrait des rendez-vous

L’éphémère Bombshell Poker avait un concept unique : plutôt que de gagner de l’argent, vous pouviez gagner un rendez-vous avec un mannequin.

bombshell poker babe
Une Bombshell girl.

Bombshell proposait toute une équipe de mannequins qui jouaient au poker sur le site et à qui vous pouviez envoyer des messages. Ou remporter un rendez-vous.

C’était un peu bizarre et on a du mal à imaginer que ces rendez-vous aient véritablement eu lieu.

C’est aussi un peu triste (et drôle) que Bombshell ait pris pour acquis que ses joueurs étaient incapables de trouver des rendez-vous autrement.

Finalement, Bombshell Poker ne fut qu’une étoile filante dans le monde du poker.

16) Les publicités pour Full Tilt étaient partout pendant les combats de l’UFC

Sarah Kaufman vs Marloes Coenen
Full Tilt, ou l'art du placement.

On s’en souvient peu, mais Full Tilt Poker 1.0 était très présent sur le circuit de l’UFC, à tel point que leurs publicités apparaissaient partout sur les rings.

Randy Couture arborait même un logo FTP sur son short lors du match épique contre Brock Lesnar à l’UFC 91.

Il y avait un énorme contrat entre l’UFC et FTP, qui devait entrer en vigueur en 2011 mais qui a évidemment capoté à cause du Black Friday.

Qui sait à quel point Full Tilt serait aujourd’hui impliqué dans le MMA s’ils n’avaient pas dû quitter le marché américain en 2011 ?

Quoi qu’il en soit, le MMA et le poker en ligne restent liés.

17) PokerStars avait ouvert un restaurant où l’on payait « en poker »

Comment ?

poker restaurant

On se le demande toujours, mais il s’agit d’un restaurant éphémère ouvert par PokerStars à Londres en 2014.

Pour faire simple, vous participez à un Sit & Go avant votre repas, et votre classement détermine le montant de votre note.

Et puis vous pouviez commander un « Royal Flush » burger et le payer avec un carré au flop.

18) La boisson énergétique « All-In » a organisé un freeroll à 500 000 $ aux WSOP

allin energy drink

Les boissons énergétiques ont explosé en même temps que le poker.

Elles étaient extrêmement populaires au milieu des années 2000, avant que les médecins ne commencent à se préoccuper des quantités de sucre et de caféine qu’elles contiennent. Tant mieux pour le poker, car ces deux ingrédients sont parfait pour les longues sessions.

Aucune n’avait plus de succès que « All-In », dont Johnny Chan assurait la promotion. À tel point qu’elle s’est même fait une place aux WSOP.

Disponible aux parfums root beer, agrumes et raisins, les joueurs ont bu plus de 100 000 canettes de All-In lors des WSOP 2008.

Le bon côté, c’est sans aucun doute cette EXTRAORDINAIRE vidéo avec Johnny Chan, Phil Hellmuth et Layne Flack qui rappent ensemble (oui, oui) :

19) Le poker était tellement sexy que Victoria’s Secret avait sorti un jeu de strip-poker

C’est probablement la meilleure preuve que le poker était véritable partout dans les années 2000, puisque même Victoria’s Secret essayait d’en tirer profit.

Pink Panty Poker2

Le géant de la lingerie s’est jeté dans le poker de manière pour le moins originale, en lançant le site PinkPantyPoker.com.

Le site permettait aux joueurs de participer à une partie de strip-poker dont le prix était de véritables photos des mannequins en sous-vêtements.

Et bien que le public principalement masculin du poker n’a pas forcément fait exploser les ventes, le site a attiré un demi-million de visiteurs lors de ses deux premières semaines.

20) BetCris.com a proposé un contrat de 1,5 million de dollars à Cameron Diaz

Pendant le boom, les sites de poker tenaient à tout prix à être représentés par des célébrités.

cameron diaz poker

En 2005, Cameron Diaz annonçait adorer le poker après que Ellen Degeneres lui avait appris à jouer.

À peine avait-elle prononcé ces mots que les offres se sont multipliées.

Le défunt site BetCris.com a notamment proposé 1,5 million de dollars à Diaz pour qu’elle représente le site, un contrat qu’elle n’a jamais accepté.

On ne sait pas si Diaz joue toujours au poker, mais beaucoup de célébrités ont délaissé le poker après le vote de l’UIGEA en 2006.

21) PokerStars a failli passer dans Casino Royale

Comme la plupart des fans de poker le savent, le James Bond Casino Royale fait la part belle au poker.

casinoroyale poker
Mon nom est Poker. PokerStars.

Ce que les gens ne savent pas, c’est que PokerStars est passé à deux doigts de faire partie des partenaires officiels du film, aux côtés de Sony, Aston Martin, Omega et quelques autres.

D’après Dan Goldman, l’un des doyens de PokerStars, l’accord incluait l’organisation d’un satellite sur PokerStars dont la table finale aurait lieu précisément à l’endroit où James Bond et Le Chiffre se font face dans le film, aux Bahamas.

Il aurait également été possible que PokerStars soit représenté dans le film.

Malheureusement, le contrat a été annulé à la dernière minute. L’entreprise derrière Casino Royale n’avait en effet pas envie d’être associée à un site de jeu en ligne (ironiquement, l’UIGEA aurait de toutes façons probablement signé l’arrêt de mort du contrat quelques mois plus tard).

Un véritable retournement de situation, car des produits publicitaires flanqué du célèbre agent secret étaient déjà prêts dans les bureaux de PokerStars.

Et si le contrat avec Casino Royale est tombé à l’eau, PokerStars n’a pas tout perdu puisqu’ils ont signé un accord avec Aston Martin pour sponsoriser l’une de leurs équipes. C’est pour cela qu’un joueur de PokerStars a reçu une DB9 en 2006.

22) Paradise Poker a offert 1,1 million de dollars dans un freeroll

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En 2005, les sites de poker voulait tellement attirer les joueurs que Paradise Poker a organisé un tournoi gratuit à 1,1 million de dollars (1 million pour la première place et 10 000 de la deuxième à la neuvième place).

Le tournoi était gratuit, mais pas sans contraintes. D’abord, le site a organisé des séries de qualification pendant des mois. Chaque série comptait jusqu’à 4 000 joueurs.

La première série était gratuite, mais les suivantes coûtaient 100 MillionPoints (équivalents des points fidélité).

Paradise Poker a organisé ce genre de tournoi régulièrement, et la deuxième édition a notamment été remportée par un officier de la Marine qui jouait depuis Hawaii.

23) Une voiture qui carbure aux FPP !

Sympa comme promotion non ? Jouez au poker et gagnez du carburant.

En 2008, c’est précisément ce qu’a proposé UltimateBet.

En pleine explosion du prix des carburants, UltimateBet a commencé à offrir des cartes-cadeaux de 10 000 $ à dépenser en carburant à des joueurs de cash games.

Vous pouviez même l’utiliser pour remplir la Porsche que vous aviez gagnée avec vos FPP sur un autre site évoqué précédemment !

24) Russ Hamilton a remporté son poids en argent grâce aux WSOP

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130 kilos qui valent de l'or.

Un grand classique.

Russ Hamilton (le principal protagoniste du scandale UltimateBet) a remporté le Main Event des WSOP en 1994. Le prix ? 1 millions de dollars... ET SON POIDS EN ARGENT.

Oui, Hamilton a remporté son poids en argent.

Et ce n’est pas peu dire, étant donné qu’à l’époque Hamilton pesait un bon 130 kg, soit l’équivalent de 43 lingots d’argent, ou 28 000 $.

C’est Jack Binion qui a eu l’idée de cette offre, afin de célébrer le 25è anniversaire des WSOP.

De bien des manières, ce prix en argent était un précurseur de beaucoup d’autres offres folles qui feraient plus tard leur apparition dans le poker.



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15 Leçons du Poker pour les Entrepreneurs

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Faisons aujourd'hui le lien entre le monde du poker et celui de l’entreprise avec ces 15 conseils de joueurs professionnels qui vous aideront à réussir et survivre dans le monde des affaires.

Sur PokerListings, nous vous avons souvent parlé des points communs entre le poker et divers autres domaines. Ici, la relation entre le poker et le monde de l’entreprise est particulièrement marquée, comme vous le verrez.

En France comme ailleurs, il y a de plus en plus d’entrepreneurs et de travailleurs indépendants. Entre crise et récession, beaucoup recherchent une alternative à l’emploi traditionnel, une décision toutefois très risquée, à l’image des décisions que prennent les joueurs de poker.

Damian Voltes, homme d’affaires argentin, est intarissable sur le sujet. Homme d’affaires reconnu dans son pays, Voltes connaît bien le monde de l’entreprise puisqu’il a créé non moins de six compagnies, dont la plupart ont été rachetées par Fox/News Corporation.

Il est également un grand amateur de poker et passent ses vacances au casino Enjoy Conrad à Punta del Este, en Uruguay.

Sur son blog, il récapitule les 25 leçons que le poker peut apporter aux entrepreneurs. Tout un arsenal de conseils et de connaissances pour que vous ne perdiez jamais un euro. Nous en avons sélectionné 15 pour vous.

1) Si vous ne savez pas, ne jouez pas. Résistez à la tentation de tenter votre chance parce que d’autres gagnent de l’argent et que ça semble si simple. Si vous souhaitez vraiment apprendre, commencez par le faire sans investir. Lorsque vous aurez de l’expérience, vous pourrez miser de l’argent.

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Au poker comme dans l'entreprise, les résultats prennent du temps.

2) Les résultats prennent du temps. Une partie peut être gagnée ou perdue, mais ce n’est pas là l’essentiel. Il faut savoir avoir une vision à long terme.

3) Ne comptez pas trop sur le bluff. Certes vous pourrez remporter quelques mains en trompant vos adversaires, mais vous finirez par perdre votre bonne réputation.

4) Il faut apprendre de ses erreurs et de ses victoires. C’est comme ça que vous éviterez de retomber dans les mêmes travers.

5) Faites attention à votre réputation. Toujours protéger son image auprès des autres. C’est comme cela que vous serez respecté et que vous respecterez les autres.

6) Analysez vos compétences. Il est essentiel de bien connaître ses propres comportements.

7) Soyez différent. Faites toujours le contraire de ce que font les autres à la table pour vous démarquer.

8) Sachez regarder et écouter. Soyez attentif à ce que disent et font les autres joueurs.

9) Assurez-vous d’avoir assez d’argent pour jouer. Il ne faut jamais s’asseoir à une table sans les fonds suffisants. Ne misez pas plus que ce que vous possédez, et ne misez pas tout trop vite.

10) Sachez vous retirer dignement. Il faut savoir quand quitter la partie, qu’on gagne ou qu’on perde.

poker business 3
Il est essentiel de savoir quand éviter la confrontation, et quand prendre part à l'action.

11) Jouez avec les meilleurs. Jouer avec les meilleurs ne pourra qu’être bon pour vous, d’autant que ce sont aussi ceux qui ont le plus d’argent.

12) Sachez éviter vos compétiteurs. Profitez-en quand vous avez la bonne main.

13) Soyez patient. Un bon joueur ne participe pas à toutes les mains, il attend d’avoir une chance de remporter la victoire.

14) Timing. Sachez quand jouer et quand miser. Il est essentiel de savoir saisir le bon moment. C’est de cela que dépendra votre victoire.

15) Profitez ! C’est un jeu. La victoire est importance, mais il faut aussi passer un bon moment.


En plus de ces quinze conseils, parmi les plus importants donnés par Voltes, en voilà quelques autres :

- N’arrêtez jamais d’apprendre. Éduquez-vous. Livres, blogs, conférences... Puisez le savoir où il se trouve : chez des professionnels chevronnés. Entourez-vous de joueurs talentueux. Rien de remplace l’apprentissage par l’expérience. Apprenez et partagez vos expérience avec les autres joueurs.

- Soyez aimable. La communauté n’est pas très grande. Tout le monde se connaît. On ne sait jamais qui sera assis à votre table. Alors soyez aimable et poli avec les autres joueurs. Faites-vous des amis.

- Prenez le temps de vous détendre. Si vous dormez mal, que vous buvez trop ou que vous n’êtes pas en bonne forme physique, la fatigue risque de vous jouer des tours. Il ne s’agit pas du nombre d’heures passées à la table, mais de la qualité de celles-ci et de votre performance.


À partir de là, si vous êtes entrepreneur, vous pourrez facilement appliquer ces règles du poker à votre entreprise et, on l’espère, rencontrer le même succès que les plus grands.

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Damien Steel : « Le poker est un outil parfait pour les start-ups »

Damien Steel
Damien Steel

À 38 ans, Damien Steel est directeur général de l’un des principaux fonds de capital-risque du Canada, OMERS Ventures.

23/01/17 - par Dirk Oetzmann

En charge des investissements dans la technologie, les médias et la télécommunication (TMT), Steel a fait de l’investissement dans de toutes nouvelles start-ups sa spécialité.

Mais il est aussi un passionné de poker, une passion dans laquelle il s’est replongé récemment grâce à sa femme.

Alors comment se recoupent ses deux spécialités ?

Steel a récemment écrit un article pour expliquer pourquoi tous les entrepreneurs devraient jouer au poker. Nous avons pu le rencontrer au PokerStars Championship des Bahamas pour en savoir plus.

(Steel a atteint le Jour 4 du Main Event pour finalement terminer 21è pour 24 640 $, NDLR)


Présente-nous un peu ton travail.

Mon travail consiste en grande partie à trouver des entrepreneurs et des entreprises en lesquelles je crois et à investir chez eux, mais aussi à participer à leur conseil d’administration pour faire grandir leur entreprise et, finalement, la vendre.

Est-ce que tu conseilles à tes employés de jouer au poker ?

Pas forcément à mes employés, mais je suis de nombreux entrepreneurs qui ont soif d’informations et qui essayent de lancer leur entreprise.

Ces 20 dernières années, j’ai compris qu’il y avait énormément de similitudes entre le poker et le monde des affaires.

Damien Steel conférence
"On a pas toujours beaucoup de temps pour évaluer les gens."

Dans le poker, il faut prendre les bonnes décisions avec des informations très limitées. C’est quasiment pareil quand on crée son entreprise.

On se lance dans quelque chose de nouveau, de très risqué, et on prend des décisions cruciales avec des informations très partielles.

Le poker est un bon moyen d’acquérir certaines compétences de savoir-être qui sont utiles au quotidien quand on crée son entreprise.

Et toi, tu joues depuis longtemps ?

J’ai commencé à jouer il y a 15 ans, avant le boum Moneymaker, puis je m’y suis encore un peu plus investi après le boum.

Après mon mariage il y a 5 ans, j’ai pris du recul pour me consacrer à d’autres choses. L’année dernière, plusieurs événements malheureux m’ont poussé à réfléchir.

Et un jour, ma femme m’a dit : « Tu devrais jouer plus au poker si c’est une vraie passion. »

Ta femme t’a dit ça ? C’est rare dans le poker.

Je sais. Je suis probablement le mec le plus chanceux du monde. Et donc me voilà. Dès que je repère un tournoi qui m’intéresse dans un endroit sympa, j’y vais.

Il n’y a rien de mieux que de pouvoir profiter de ma passion à une table pleine de joueurs venus du monde entier.

Tu t’impliques dans beaucoup de mains.

S’il y a bien quelque chose qui caractérise les jeunes entrepreneurs, et moi aussi, c’est l’impatience. Mais ce que je fais aussi, c’est que pendant les 90 premières minutes de jeu, j’essaye de recueillir le plus d’informations possible sur mes adversaires.

Damien Steel 3
"Bluffez le marché !"

D’un point de vue technique, je ne suis peut-être pas le meilleur joueur du monde, et je suis sûr que tous les génies des maths du poker diraient que je fais souvent des choses incorrectes de ce point de vue là, mais j’aime parler aux gens pour comprendre ce qu’ils font et qui ils sont.

Dans ma vie professionnelle, je n’ai pas beaucoup de temps pour évaluer les gens en face de moi. En un mois, je dois décider s’ils ont ce qu’il faut pour devenir un bon entrepreneur avant d’investir ou non.

Au poker, c’est pareil. Il faut déterminer qui est bon et le style de chaque joueur très rapidement.

S’il y a une chose que je dois reprocher au poker d’aujourd’hui, c’est que l’aspect social a presque disparu. L'autre jour, c’était la première fois depuis longtemps que j’étais à une table où personne n’écoutait de musique.

Il y avait quelques pros à la table, comme Ryan Reiss, qui est probablement l’un des joueurs pros les plus sympas que j’aie croisés. Son rôle d’ambassadeur lui tient vraiment à cœur et il fait tout pour rendre le poker plus amusant.

J’en ai discuté avec lui : si j’étais pro et que je gagnais ma vie grâce au poker, je ferais tout pour que les amateurs passent un bon moment. Sinon ils arrêtent de jouer et l’argent ne fait que circuler, sans injection.

Évidemment il s’agit de gagner sa vie, mais autant que ce soit sympa pour tout le monde.

Est-ce que tu arrives à évaluer les compétences poker des gens que tu rencontres au travail ?

C’est une question de savoir-être. Il ne faut pas avoir peur de prendre des risques, mais il est essentiel que ce soit des risques calculés. Il faut faire la différence entre des risques inconsidérés et savoir recueillir des informations pour prendre des risques calculés.

Comme la différence entre un bluff très élaboré et une simple mise ?

Exactement. Et puis il faut aussi être toujours stratégique, calculer tous les résultats possibles et la réaction à chacun d’entre eux.

Damien Steel
"Au poker comme en entreprise il faut savoir prendre des décisions cruciales avec des informations limitées."

En tant qu’entrepreneurs, on ne peut pas contrôler grand-chose dans une entreprise, sur le marché, la concurrence, etc. Tout ce qu’on peut faire, c’est faire de son mieux et savoir réagir à tous ces éléments extérieurs. C’est la même chose dans le poker.

Ce qui est très important aussi pour les entrepreneurs de start-ups, c’est d’avoir un produit adapté au marché avant que j’investisse. Vous pouvez avoir la technologie la plus cool du monde, si personne n’est prêt à l’acheter, alors je ne vais pas investir.

C’est là qu’on explique aux entrepreneurs qu’il faut bluffer. Inventer le produit jusqu’à ce que quelqu’un soit prêt à l’acheter. Il faut bluffer le marché.

Imaginons que vous ayez créé un élément de logiciel qui permet de chercher des clients automatiquement, mais que le logiciel n’existe pas encore.

Payez des jeunes pour écumer Internet à la recherche d’entreprises prêtes à payer pour ce produit, tout en l’élaborant en parallèle.

Ce n’est pas un plan à long terme, mais à court terme ça suffit pour créer la demande avant d’avoir l’argent.

Estimes-tu que le poker devrait faire partie intégrante de la formation des jeunes entrepreneurs ?

Je n’en sais rien. Les jeunes entrepreneurs subissent une pression énorme. Tout ce qui peut leur permettre de l’évacuer est une bonne chose, surtout si cela permet de développer certaines compétences.

Mais le poker est déjà extrêmement populaire. L’année dernière, nous avons organisé deux tournois caritatifs à Toronto, limités à 100 places par tournoi. Mais nous aurions facilement pu vendre au moins 300 places. Les entrepreneurs adorent déjà le poker.


Plus sur le poker et le monde de l'entreprise et du travail :

Pourquoi les hommes d'affaires les plus riches sont-ils obsédés par le poker à hauts enjeux ? Poker et team building Peut-on indiquer le poker sur son CV ?

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Leo Margets évoque son nouveau projet : The Mindset Factory

(11/05/16 - par Leo Margets)

Leo Margets mindset factory

Leo Margets revient sur PokerListings pour nous parler de sa nouvelle aventure, une agence de formation à destination des entreprises.

Certains d’entre vous savent déjà que je me suis lancée dans un nouveau projet : THE MINDSET FACTORY.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous expliquer comment a germé cette idée et en quoi elle consiste précisément.

L’été dernier, j’ai rencontré Mar Rovira, une ancienne basketteuse du Barça, qui est devenue psychologue sportive et coach mentale.
Mar n’a pas d’expérience dans le poker et ne joue quasi jamais aux cartes. Elle connaît les règles du poker, mais le voit comme la majorité des gens : un hobby. Et pourtant, Mar m’a surprise : malgré son manque de familiarité avec le poker, elle était déjà capable de voir sa valeur sur le plan humain.

C’est quelque chose que personnellement, j’ai toujours su. J’ai toujours clamé que le poker était le reflet de la vie dans un microcosme. J’ai toujours été consciente que jouer au poker au niveau professionnel, ou comprendre le poker en profondeur, permet aux gens de révéler des qualités exceptionnelles et enseigne des leçons et valeurs qu’on retrouve dans peu d’autres activités.

Mar avait très rapidement compris le pouvoir du poker en tant qu’outil éducatif. De mon côté, j’ai vu en elle un énorme potentiel. Elle est une psychologue reconnue, avec énormément d’envie et d’ambition, une expérience du haut niveau et surtout, même sans bien connaître le poker, elle avait parfaitement compris en quoi il consistait.

Una estona súper interessant i profitosa amb @LeoMargets Moltes gràcies i fins aviat!!! pic.twitter.com/JaKEw9HgWp

— Pol Figueras López (@PolFiguerasL) 25 avril 2016

Mar m’a proposé de nous lancer dans un projet de formation à destination des professionnels et des particuliers, basé sur notre expertise commune dans le poker et le sport de haut niveau. L’idée était de partager les connaissances que j’applique au niveau personnel pour améliorer ma vie, et de les étendre pour faire du consulting.

J’ai l’habitude de parler des bénéfices du poker dans la vie quotidienne, puisque j’ai notamment travaillé avec Adecco sur un projet qui mettait en parallèle les compétences nécessaires au poker et la recherche d’emploi, et que j’ai été employée par Michael Page pour des interventions auprès d’entreprises avec lesquelles ils travaillent.

Différentes formations proposées aux entreprises

The Mindset Factory va plus loin : La formation que nous avons élaborée se décline sous plusieurs formats. Nous travaillons main dans la main avec des entreprises et des particuliers, mais nous organisons également des conférences, surtout à destination des cadres et/ou propriétaires de PME, ou de groupes techniques.

Leo Margets master class
Leo Margets dans la peau du coach. (photo TMF)

Tout notre contenu est personnalisable, mais les deux axes principaux de notre formation sont : LE POKER COMME NÉGOCIATION (risque calculé, prise de décision, gestion de l’incertitude, adaptation aux changements), et POKER ET COMMUNICATION (gestion des émotions, metagame, niveaux de raisonnement, empathie, etc.).

Cette partie assez théorique est complétée par un package POKER EXPERIENCE, qui est notre produit le plus ludique. Il consiste notamment d’activités de team-building ou d’activités à destination de ceux qui voudraient découvrir de nouvelles expériences. Ces activités sont faites pour être organisées dans un casino et sont basées sur le poker. Tous ces éléments réunis permettent d’élaborer une formation qui plonge les participants dans divers états : tension, incertitude, compétition, vertige et satisfaction. On recherche l’émotion.

Et comme au poker, le timing a été essentiel dans notre association. Il y a quelques semaines, une maison d’édition m’avait justement proposé d’écrire un livre sur le sujet... Sans le savoir, j’avais déjà commencé à écrire le manifeste de The Mindset Factory !

Voilà comment est né ce projet. J’aime penser que notre petite entreprise va grandir, et que nous aurons pu créer quelque chose d'utile grâce à notre expérience.



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Etude de main : Le carré mythique de Gus Hansen contre Daniel Negreanu

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Cette semaine, dans notre étude de cas, nous nous penchons sur un grand classique des mains mythiques du poker.

Les protagonistes ne sont autres que deux des plus grandes stars du poker : le Danois Gus Hansen et le Canadien Daniel Negreanu.

L'année ? 2006, en pleins débuts du boom du poker. Mais près de 10 ans après, cette main fait toujours autant recette sur les forums et sites de partage de vidéo

Du Flop à la River

Nous sommes donc en 2006 et nous assistons à un épisode de l'émission High Stakes Poker.
En dehors d'Hansen et Negreanu, Antonio Esfandiari, Doyle Brunson, Eli Elezra et Barry Greenstein sont aussi à la table. Autant dire un parterre de classe mondiale.

Les blindes sont à 300$/600$ avec des antes de 100$. Il y a donc toujours au moins 1 700$ au pot lorsque le premier joueur doit parler.

Hansen est Under the Gun, et soulève     Il relance à 2100$.

Sur sa gauche, Negreanu découvre    

Le Canadien sur-relance à 5000$.
Les autres joueurs se couchent. Esfandiari jette même A Q. Hansen pour sa part suit.
Il y a 11 700$ dans le pot, avec des tapis effectifs de 285 000$.

Le flop :      

Hansen décide de checker en premier de parole. Negreanu mise rapidement 8 000$, ce à quoi Hansen répond par un check-raise à 26 000$. Negreanu paye.
Le pot grimpe déjà à 63 700$.

La turn est le  
Hansen prend cette fois l'initiative en misant 24 000$. Negreanu, faisant mine d'être ennuyé (bien que s'interrogeant déjà sans doute), paye, et il y a à présent 111 700$ dans le pot.

La river est le  

Hansen checke ce coup-ci. Negreanu mise 65 000$, et le Great Dane prend très peu de temps, avant de partir à tapis avec 232 000$.
Negreanu est naturellement contrarié, prend beaucoup de temps pour réfléchir, et finit par payer.

Gus Hansen remporte alors un pot de 575 000$ !

Avant d'aller plus loin, revivez donc ce coup spectaculaire en vidéo :

Analyse

A cette époque, nous venions d'assister au plus gros pot de l'histoire du poker télévisé.
Jetons donc à présent un œil sur les moments cruciaux de ce coup, et aux choix des deux joueurs.

Pré-flop, Hansen décide de relancer avec une petite pocket paire, en début de parole. Negreanu se voit offert la chance de pouvoir payer avec la sienne, mais préfère sur-relancer, affichant une main plus forte, une paire plus grosse ou AK.

Les joueurs qui suivent se couchent, dont Esfandiari avec A Q qui explique d'ailleurs pourquoi, coincé entre le relanceur initial (qui doit à nouveau parler) et le sur-relanceur. Pas de quoi être à l'aise, il jette donc sa main.

Hansen a lui une décision facile à prendre. Il a un stack d'environ 400 BB, et une main qui a le potentiel pour devenir un monstre. Et il obtient également une bonne cote du pot.

Negreanu floppe un monstre

Le Danois paye donc, et les deux joueurs vont voir un flop... pour chacun trouver un brelan.
Hansen checke son relanceur, et bien sûr Negreanu mise.

Ce dernier a floppé un monstre, et espère maintenant que son adversaire possède une paire supérieure au tableau, ou une main comme 8-8. N'importe quoi qui ait envie de payer.

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L'un des plus gros casse-tête pour Daniel Negreanu.

Mais surprise, Negreanu voit Hansen relancer à 26 000$.
C'est un move puissant du Danois, car cela ressemble beaucoup à un bluff. Lui aussi espère que son adversaire ait une overpair, et il essaie de faire monter le pot.

Negreanu n'est pas probablement pas autant ennuyé qu'il le montre. Il a la troisième meilleure main possible, il est en position, et il voit une chance de pouvoir prendre le tapis d'Hansen tout entier.

S'il sur-relance, il ferait s'enfuir toutes les mains plus faibles que la sienne, aussi il se contente de payer.

Turn miraculeuse pour Gus

Avec presque 64 000$ dans le pot, nous allons voir la turn, qui est un vrai petit miracle pour Gus.

Il a à présent les nuts, le jeu max, et tout ce dont il doit s'inquiéter maintenant est de savoir comment faire pour avoir tout l'argent au milieu.
Il commence alors par une mise. 24 000$ est suffisamment bas pour que Negreanu ait un call facile.

Le Canadien aime cette turn lui aussi bien évidemment, parce qu'il a maintenant un full house, et il n'a plus à s'inquiéter des quintes avec 8-7 ou des tirages par le ventre, comme une paire de 7 qui chercherait son 8.

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Gus Hansen le piégeur.

Il ne veut toujours pas trop effrayer un éventuel bluff, aussi il paye juste, ce qui semble en effet le meilleur coup possible à ce stade.

Un check vraiment sournois

La river conduit à une situation dramatique, et compliquée. Hansen veut tout rafler, et pour ce faire il décide de checker plutôt que de miser. C'est un check vraiment piégeux.

Il est risqué, car Negreanu pourrait avoir de nombreuses mains qui sont assez bonnes pour envisager de payer une mise, mais pas suffisamment pour miser encore ici.
Cela serait par exemple le cas de presque toutes les overpairs.

D'un autre côté, Hansen a maintenant créé une situation où Negreanu ne peut plus se coucher. Dans cette situation, tout va dans le sens d'Hansen car Negreanu a l'exacte bonne main qui rend son check parfait.
Mais ce n'est toujours qu'une main dans l'éventail du Canadien.

Au tour de Negreanu, ce dernier doit maintenant trouver une taille de mise qu'Hansen peut encore envisager de suivre. Bien sûr il pense qu'il a la meilleure main avec son full, et qu'il y a toujours quelques mains qui peuvent le payer.

Une mauvaise surprise

Il mise finalement 65 000$, soit un peu plus de la moitié du pot. Et le coup de tonnerre arriver en retour : Gus Hansen part à tapis.

Cette action fait monter le pot à 408 700$. Cela fait donc 167 000$ à payer pour Negreanu, soit une cote du pot de 2,4 contre 1. Ce qui veut dire que le call doit être correct au moins 40% du temps pour être rentable, et bien joué.

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Oups... Une mauvaise surprise à 300 000$.

La question maintenant est : qu'est-ce que Hansen a ?
Même pour un joueur intrépide et aventureux comme Gus Hansen, un tel check-raise à la river ne peut pas être un bluff.

Il y a des mains telles que 9-9, 8-8 et 5-5 qui donneraient à Hansen un meilleur full ou le carré, comme Negreanu l'annonce d'ailleurs de vive voix. S'il avait une quinte, il suivrait probablement une ligne différente comme il y a une paire au tableau, ouvrant la possibilité aux full adverses.

Des mains plus faibles qu'une quinte sont très improbables.

Negreanu aurait dû se coucher, même avec beaucoup de mal. Peut-être que si son adversaire avait été un autre joueur avec une image plus serrée, il s'y serait résolu.

Conclusion

Gus Hansen aura touché un carré parfaitement caché et invisible, qu'il aura joué à la perfection grâce à un jeu sournois qui lui aura permis de tout prendre à Daniel Negreanu.

Negreanu ne sera pas parvenu à s'échapper du piège de cette main et de sa main, certes très forte mais qui au vu du déroulement du coup ne pouvait plus être qu'un attrape-bluff à la river.



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Le sexisme dans le poker ? Il est temps de jouer cartes sur table

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Les propos sur le sexisme des hommes envers les femmes dans le poker ne vont pas dans la bonne direction. Il est temps d’être réaliste.

Pour commencer, quelques mises au point : Je ne veux absolument pas dénigrer le travail des personnes évoquées ci-dessous.

Je pense qu’ils apportent tous énormément au débat, mais qu’il manque encore quelques éléments.


Quand est-ce que le sexisme est du sexisme ?

Avez-vous lu l’article de Cate Hall sur ce que subissent les joueuses autour des tables de poker ? Vous devriez. Elle explique très bien que le poker se prive de 50 % des joueurs potentiel dans le monde, simplement parce que quelques idiots découragent les femmes de jouer.

Évidemment que les femmes ne devraient pas être harcelées à la table de poker, mais c’est quelque chose qui arrive à tout le monde. Même aux hommes.

Le sexisme est une forme d’intimidation, et le fait est que beaucoup de joueurs utilisent l’intimidation comme une arme au poker.

Avez-vous entendu parler de « Le Pig » et des autres comportements terribles que Ken Lennaárd décrit dans certains de ses articles ? La manière dont les hommes se comportent avec les hommes ? C’est horrible !

lutte contre sexisme1
Tous les joueurs sont égaux.

Ce genre de joueurs ne va pas se mettre à être poli et sympathique juste parce qu’il y a une femme autour de la table.

Ce n’est pas pour rien qu’on dit que le poker met tout le monde au même niveau : tous les joueurs sont égaux, quels que soient leur âge, leur classe, leur race et leur culture. Alors pourquoi pas leur sexe ?

L’intimidation, c’est arriver à trouver le point faible d’un joueur et y appuyer aussi fort que possible. Et apparemment, certains hommes considèrent le fait d’être une femme comme une faiblesse en soi.

Ce n’est pas sympa, ce n’est pas bien, mais cela fait partie du jeu. Les cibles faciles ne font jamais long feu aux tables de poker.

Par ailleurs, si quelqu’un s’avance vers vous « avec l’intention de presser sa main moite sur la mienne » (Hall), est-ce que cela signifie qu’il souhaitait simplement vous serrer la main ? Est-ce déjà du harcèlement ?

Kristy Arnett sous pression

Dans un Vlog sorti récemment, l’ancienne présentatrice de PokerNews Kristy Arnett expliquait en détail la pression à laquelle elle devait parfois faire face dans le poker, ainsi que les commentaires anonymes scandaleux sur les forums.

Personne ne devrait avoir à subir cela, et honnêtement cela me fait honte. Mais je ne pense pas que cela ait quoi que ce soit à voir avec le poker. Ce serait la même chose au bureau, au restaurant, à un concert ou un événement sportif. Un con reste un con, où qu’il soit.

shoshana roberts
Shoshana Roberts avait pu mesurer toute l'ampleur du sexisme dans les rues de New York.

Vous vous souvenez de la vidéo de Shoshana Roberts, qui traversait New York à pied ? Quel étalage terrifiant de harcèlement de rue, accentué encore plus par les innombrables commentaires d’hommes refusant d’accepter l’horreur de la situation.

Je me demande ce que penseraient ces commentateurs si cela arrivait à leurs petites-amies, femmes ou filles.

Il existe toute une série de vidéos dans le même genre, tournées dans différents endroits. Les résultats sont tristement similaires.

Mais dans l’une des vidéos, « elle répond », ce qui décourage rapidement les dégonflés qui se cachent derrière leurs grandes gueules. De quoi donner des idées aux femmes qui font face aux agressions des hommes.

L’empathie de Lee Davy

Notre chroniqueur Lee Davy a trouvé une solution au problème : l’empathie. Savoir reconnaître ses propres comportements sexistes, être conscient de la manière dont on est perçu, et se montrer plus respectueux. En résumé : ne vous conduisez pas comme un idiot !

Et bien que je trouve la solution de Davy brillante, j’ai peur qu’elle soit un peu trop naïve. Lee Davy est un individu intelligent et raisonnable, mais ce n’est franchement pas le cas de tout le monde.

Liv Boeree
Il n'est pas sexiste de regarder quelqu'un.

Par ailleurs, une phrase comme « jette un œil à ce canon » (Davy) peut effectivement être considérée comme sexiste, quoique peut-être juste un peu familière, mais avez-vous déjà entendu la manière dont les femmes parlent des hommes ? Il y a de quoi avoir les oreilles qui sifflent !

On reproche souvent (avec raison) aux hommes « d’objectifier » les femmes, et je suis moi-même atterré de voir combien d’hommes ne font pas la différence entre « regarder » et « dévisager ». Mais ce n’est pas sexiste de regarder quelqu’un.

Et encore une fois, je n’ai pas l’impression que ce soit typiquement masculin. Un exemple : l’histoire de Jeremy Meeks, un multirécidiviste condamné pour port d’arme, agression sur un adolescent et viol, qui compte aujourd’hui 230 000 likes sur Facebook grâce à ses beaux yeux bleus.

Et lorsque Patrik Antonius était toujours sur l’EPT, il était souvent entouré de filles, où qu’il aille. À mon avis, ce n’était pas à cause de son talent.

Que ce soit clair, je ne dis pas que les femmes se conduisent de la même manière, je dis simplement que tout n’est pas noir ou blanc.

Le respect

Penchons-nous par exemple sur cette phrase de Scott Seiver, quelqu’un qui n’est certainement pas considéré comme misogyne.

Il a déclaré en interview qu’il n’aimait pas qu’on parle de Vanessa Selbst comme de « l’une des meilleures joueuses du monde », parce qu’il trouvait cela péjoratif.

Seiver a ensuite continué, ajoutant qu’elle « est simplement l’un des meilleurs joueurs du monde. Point final. » Et bien que Seiver ait clairement établi à quel point il respectait Vanessa Selbst, il a aussi, sans s’en rendre compte, déclaré que « femme » et « faiblesse » étaient synonymes dans le poker.

Vanessa Selbst
Personne n'oserait manquer de respect à Vanessa Selbst ou Vicky Coren.

C’est peut-être injuste, mais c’est un manque de respect. Cependant, le respect doit se gagner, à la table de poker comme dans la vie. Ce n’est pas gratuit.

Tous égaux, vous vous souvenez ? Le manque de respect envers les femmes peut prendre une forme particulière, mais au final tout le monde en est victime.

Tout le monde vous dira à quel point l’image est importante au poker. Le mec avec son sweat à capuche et ses lunettes de soleil, le mec en chemise hawaïenne et bermuda, le mec en costume... Ils sont différents et sont traités différemment.

Les femmes ne peuvent pas s’attendre à être traitées de la même façon que les hommes.

Dans le poker, le succès amène le respect. Personne n’oserait manquer de respect à Vanessa Selbst, tout simplement parce qu’elle est tellement talentueuse. Personne ne manque de respect à Vicky Coren, la journaliste/présentatrice/double-vainqueur sur l’EPT.

Les gens aimeraient pouvoir manquer de respect à Phil Hellmuth à cause de ses bêtises, mais ils ne peuvent pas. Il est trop bon.

Natasha Barbour, qui tient par ailleurs un blog sur les femmes dans le poker, trouve les mots justes lorsqu’elle commente le texte de Cate Hall :

« J’ai alors appris que lorsque tu joues avec les garçons, tu ne peux pas leur en vouloir s’ils te chahutent un peu. Et pour l’instant en tout cas, le poker reste un jeu de garçons. »

Au final, je n’ai aucune excuse pour tous les comportements inappropriés, et j’aimerais qu’ils n’existent pas, mais si vous voulez du respect autour de la table, alors à vous de le gagner.

C’est une façon difficile de mener une vie facile, après tout.



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Sexe, charme et poker : Un chaud mariage et qui dure

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Les relations entre le poker et les côtés coquins de la vie ou séduction et charme, sont plus nombreux que ce que l’on pense de prime abord.

Des émissions TV aux jeux de société et vidéo spécialement conçus pour les adultes, des lectures, nouvelles ou magazines coquins, en passant par certaines formes d’art et des paris coquins célèbres, je vous propose d’explorer quelques éléments qui mettent en évidence les liens entre le poker, la séduction et le sexe.
Vous verrez ensuite que certaines notions que l’on pense propres au poker peuvent aussi être exploitées pour servir différents aspects de notre vie quotidienne, notamment très privée !

Lorsqu’on évoque des jeux pour adultes un peu coquins, on pense immédiatement au Strip Poker... ce qui a un côté nettement trop réducteur. Celui-ci n’était au départ nullement un jeu érotique mais juste une manière de sauver sa peau et poursuivre malgré tout la partie pour tenter de se refaire une fois que les jetons ou l’argent venaient à manquer !

Le strip poker, roi des jeux coquins

Comme nous l’avons déjà évoqué dans notre dossier sur le Strip Poker, il semble qu'il soit apparu en même temps que le poker classique au début du 19ème siècle. Il était indifféremment joué par des groupes du même sexe ou par des groupes mixtes, mais sans la connotation sexuelle qu’on lui associe en général de nos jours. La libéralisation des mœurs à partir du milieu du 20ème siècle a ensuite largement contribué à la diversification et à l’utilisation de supports spécifiques pour jouer au strip poker et aux jeux érotiques dans le cercle privé ou avec des amis proches.

erica schoenberg strip poker
Erica Schoenberg, dans une partie de strip poker télévisée.

Les supports les plus courants et les plus accessibles à tous sont évidemment les émissions télévisuelles qui ont fleuri dans tous les pays à partir des années 1990, comme Strip Poker Invitational, présenté par Carmen Electra aux USA, ou plus récemment en France Strip Poker : les filles de Las Vegas sur W9 en 2008, ou Poker chez la voisine sur MCM en 2012.

Bon, tous les amateurs de poker s’accordent à dire que l’intérêt poker de ces émissions était assez proche du niveau zéro, ce qui n’était pas du tout le cas des participantes elles-mêmes. Sans être vulgaires, les émissions y mettaient en scène de fort jolies jeunes femmes à la plastique parfaite (un peu trop ?) qui savaient mettre le feu en se déshabillant et en laissant voir leurs dessous affriolants !

Les émissions étaient souvent imaginées comme des séries télé, avec une belle qualité d’image, mais il faut bien avouer que les participantes, même si elles savaient jouer au poker, n’avaient pas toujours un très bon niveau (encore un truc qui va permettre aux mecs de dire que les filles sont moins bonnes qu’eux à ce jeu !).

Après tout le niveau de poker n’était pas vraiment le critère de sélection. Le but de l’émission était surtout d’émoustiller les téléspectateurs et de faire de l’audience, essentiellement masculine (quoique...). Au dire des amateurs d’érotisme, ils auraient aimé des séquences bien plus osées voire plus poussées (bref, un peu plus qu’une simple léchouille de crème fouettée sur la cuisse !) et ils sont souvent restés sur leur faim... avant de se rabattre sur d’autres activités avec leur conjoint ou sur d’autres chaînes/sites Internet plus spécialisés dans les activités pour adultes !

Jeux de société et jeux vidéo

Remarquons que certains éditeurs de jeux ont bien surfé sur la vague et ont mis sur le marché des concepts de jeux érotiques imaginés par des psychologues, des sexologues et autres actrices de films X. Pour pimenter les deuxièmes parties de soirées, les cartes illustrées et suggestives de Kamapoker, Love Poker ou Poker Déshabilleur vont vous mettre le feu, c’est sûr !

Et n’oublions pas non plus les plus timides qui préfèrent certainement explorer en toute intimité les joies des nombreux jeux vidéo coquins, officiels ou non, de certains éditeurs de jeux (certains jeux sont d’ailleurs devenus collectors et peuvent valoir de petites fortunes !) (voir aussi notre infographie sur le strip poker dans les jeux vidéo).
Ce qu’ils feront en gagnant et en déshabillant les « Babes » plus ou moins pixellisées qui apparaîtront sur leurs écrans en revanche ne nous regarde pas...

Je vais certainement réaffirmer une vérité, mais il est clair que le sexe ou la suggestion voire la connotation sexuelle font mieux vendre et ce quel que soit le produit. Les domaines dans lesquels cette constatation est la plus flagrante sont la publicité pour l’automobile (notamment lors des salons) et les publicités en ligne pour le poker et pour les jeux de casino dans les pays qui les autorisent.

Les risques de l'hypersexualisation du poker

Mais dans le poker, où les jolies participantes sont souvent plus mises en valeur que leurs homologues masculins (c’est trop injuste, les filles aussi aiment bien mater des joueurs sexy, hein !?), cela peut aussi avoir un effet négatif à long terme.
Ainsi, selon Tatjana Pasalic, l’ancienne mannequin croate devenue joueuse pro, si le sexe fait vendre, « l'hypersexualisation du poker aurait plutôt tendance à rabaisser la femme à l'état d'objet ».

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Tatjana Pasalic : "L'hypersexualisation du poker rabaisse la femme à l'état d'objet."

Même si la belle jeune femme ne fait pas toujours ce qu'il faut dans ce sens (souvenez-vous de cette tenue aux WSOP...), il faut donc prendre garde à ne pas cantonner les femmes à des rôles de belles plantes lors des tournois car cela pourrait inciter certaines d’entre elles (pas au niveau pro mais au niveau des tournois amateurs) à capitaliser sur une apparence sensuelle plutôt que sur leurs compétences « pokéristiques » autour des tables.

Le risque est aussi surtout d’entretenir la mentalité macho de ce milieu. Je pense à Roger Hairabedian avec ses commentaires provocateurs : « Votre grâce et votre pouvoir de séduction ne suffiront pas à compenser l’esprit guerrier de l’homme ».
De même, le côté voyeuriste risque également d’être exacerbé, comme ça a été la cas avec la photo de grands joueurs et joueuses de poker dévêtus - Jennifer Harman, Phil Hellmuth, Daniel Negreanu et Scotty N'Guyen - pour le numéro spécial du magazine ESPN. Cette photo a fait un énorme buzz alors qu’il ne s’agissait que d’une mise en scène et pas d’une vraie partie de strip poker.

Enfin le dernier risque est de détourner les femmes du poker alors qu’elles ne sont pour l’instant qu’une minorité à jouer (pour les tournois mondiaux, moins de 5% des participants sont des femmes). Or elles sont synonymes d’un marché avec un certain potentiel, donc de clientes intéressantes pour les opérateurs de jeux.

Quand les artistes s'en mêlent

Du côté de l’art, le strip poker y a fait une entrée remarquée en novembre 2011 grâce à l’initiative rigolote de l’artiste new-yorkais Zefrey Throwel.

Tetzloff Throwell expose le strip poker
Tetzloff Throwell a amené le strip poker dans la rue.

Son objectif : délivrer un message sur l’économie mais d’une manière assez inhabituelle, puisqu’il s’est inspiré du mouvement d’art contemporain Fluxus qui se caractérise essentiellement par des œuvres provocantes. Lui qui a l’habitude d’utiliser la nudité pour faire passer des messages politiques, a cette fois ci mis en vitrine sept joueurs de strip poker (dont lui). Ceux-ci ont joué aux cartes et se sont déshabillés non-stop, de 10h30 à 18h, tous les jours pendant une semaine  dans la vitrine de la galerie Art in General à New York.

L’artiste voulait critiquer la répartition inégale des richesses... à travers le strip poker. « Dans un monde où l’argent a pris une importance suprême et où toutes les fonctions de la vie sont banalisées, [c’est un] projet où les vêtements, le charisme et les bons bluffs sont les seules devises. »
Si de nombreux badauds se sont arrêtés pour profiter du spectacle, ce n’est pas sûr du tout que le message économique ait été correctement compris !

Dans la littérature

Comme dans l’imaginaire collectif les parties de ce jeu peuvent rapidement devenir sulfureuses, elles servent facilement de base à des récits érotiques, voire à des histoires carrément osées. Je vous conseille ainsi cette nouvelle érotique, qui a un sacré pouvoir émoustillant il faut bien l’avouer, et dont tout ou partie peut être mis en application dans vos soirées intimes.
Attention, ces histoires ne doivent pas être mises entre toutes les mains, et surtout pas si vous voulez vous endormir rapidement !

Des paris qui dérapent

Si vous avez déjà joué à des jeux d’adultes avec des gages à la clef, il vous est sûrement arrivé de vous demander quel(s) gage(s) infliger au(x) perdants/tes. Petite remarque préliminaire, la rédaction décline toute responsabilité au cas où vous seriez tenté par l’un des paris que nous allons lister ci-dessous.

Voici donc quelques-uns des paris les plus fous ou osés : je ne parle pas des paris insensés (mais non sexuels) comme miser toutes les économies d’une vie, de se mettre le feu à la tête pour gagner le surnom de Ghost Rider, d’accepter pour 5 malheureux dollars un coup de poing en pleine figure d’une inconnue qui vous fera perdre la vie, ou encore de changer son nom officiel pour un nom complètement idiot de 99 caractères...

brian zembic seins
Brian Zembeck

Non, pour rester au cœur de notre sujet je vous parle de paris coquins et vraiment insensés comme :

Parier votre conjoint (oui, oui vous avez bien lu), au risque de la/le voir partir refaire sa vie avec votre adversaire en cas de défaite. C’est ce qui est arrivé à un parieur invétéré russe du nom d’Andrei Karpov en 2007. Sa femme Tatiana est désormais la compagne de son ancien adversaire Sergey Brodov (certes ils se connaissaient et s’appréciaient avant cette partie de poker fatidique, mais bon, avouez que ça fait réfléchir tout de même).

Parier sur la pose d’implants mammaires. En 1996, le Canadien Brian Zembeck est mis au défi par ses adversaires de se faire poser des implants mammaires et de les conserver au moins un an. Tout est parti d’une petite phrase (pas si anodine que ça) du joueur qui affirmait que « si les femmes obtenaient autant d'attentions, c'était grâce à leur belle poitrine. »
L’histoire ne dit pas s’il a effectivement eu plus de succès autour d’un tapis vert avec ses « avantages », mais toujours est-il que cette intervention chirurgicale pratiquée par un ami chirurgien esthétique et parieur dans l’âme lui aussi, lui aura permis d’empocher 100 000 $... et 10 000 $ pour chaque année supplémentaire passée avec ses implants. Cela fait ainsi 18 ans que Brian a donc de faux seins et que sa famille s’est habituée à cette transformation (bon en même temps ce n’était pas non plus les obus de Samantha Fox, hein !)

Bonus : Les atouts du poker pour sa vie sentimentale et intime

Enfin, voici quelques trucs et astuces tirés du monde du poker qui pourront vous aider dans votre vie intime. Vous verrez qu’ils ne sont pas toujours totalement dénués de bon sens, ni d’humour d’ailleurs.

Si vous excellez autour d’une table de poker mais pas dans la vraie vie (et êtes sans doute très timides face à une fille ou un garçon), rien n’est perdu ! Car vos compétences au jeu peuvent s’appliquer aussi bien à la drague qu’à votre future vie sexuelle et elles vous feront gagner en assurance. Attention juste à l’excès de confiance qui peut très vite vous rendre imbuvable !
Alors pour ne faire aucun faux pas, lisez plutôt ce qui suit.

Joueuse de poker séduisante
Mettez à profit vos compétences au poker dans votre vie sentimentale (et vice versa).

Si je vous dis poker, vous me répondrez inévitablement manipulation des adversaires et bluff. L’utilisation de ces deux techniques dans le cadre de la séduction est évidemment tentante et elle est possible. Mais attention, si le bluff est facilement utilisable au jeu, il peut se révéler à double tranchant pour séduire : dans le cas où il s’apparente à une suite de mensonges, il est facile de perdre la confiance de votre (futur(e)) partenaire. Pour charmer quelqu’un, il vaudra alors mieux avoir recours au « bluff rationnel » nettement plus subtil, qui permettra d’entretenir volontairement l’incertitude sur soi (pas de mensonge, à peine quelques omissions...).

Si vous vous dites que vous ne possédez aucun de ces dons, qui semblent innés pour les joueurs de poker pros, ou que jamais vous n’arriverez à les maîtriser, ne vous découragez pas : vous pouvez toujours avoir recours à une technique appelée la Programmation Neurolinguistique (PNL) - voir notre article : Forgez-vous un mental d'acier avec les techniques de la PNL.
Pour simplifier, c’est une méthode qui a permis de mettre à jour l’importance de la communication non-verbale. Un certain nombre d’émotions se retrouvent en effet dans l’attitude, les gestes et l’intonation de la voix. Tous ces signaux seront instantanément et inconsciemment captés par les partenaires, qui y trouveront (ou pas) ce qu’ils attendent.

Voyons maintenant comment utiliser ces techniques dans un cadre plus coquin.

Transposez cette capacité d’écoute et de détection de signes (tells) parfois infimes à une activité coquine dans la chambre (ou ailleurs) et il y a des chances que le 7ème ciel soit rapidement à portée de main (ou autre) !
Imaginez que votre partenaire attentif et attentionné sache détecter et interpréter les moindres frémissements et réactions de votre corps lors d’un ébat. Imaginez qu’il (ou elle d’ailleurs, ça marche pour tout le monde) arrivera à ralentir ou accélérer son rythme pile comme il faut ou à vous amener naturellement dans la position qui vous conduira à l’extase sans que vous n’ayez eu à lui souffler le moindre mot... Une telle entente physique ne serait-elle pas l'extase ? A l'inverse, si vous savez déjà repérer tous ces signes dans la vie sexuelle, il ne vous reste que quelques pas à faire pour devenir un grand joueur de poker ! (c’est juste après).

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Au lit aussi il est important de savoir lire les tells chez l'autre.

Si quelque chose vous chagrine (voire vous déplait) en revanche, il faut savoir contrôler les expressions du visage pour ne pas casser la magie du moment. Il sera toujours temps d’en parler plus tard ou pas. Cette capacité à ne pas se trahir s’appelle la Poker Face. Très bien illustrée d’ailleurs dans la pub rigolote de PokerStars (diffusée sur Internet) avec Phil Ivey qui rentre chez lui à l’improviste et qui reste impassible en découvrant sa femme au lit avec un autre... (bon, là il faut un sacré entraînement, je vous l’accorde).
Tout comme vous devez rester indéchiffrable pour vos adversaires, vous devrez conserver une part de mystère : vous n’en serez que plus séduisant et plus attractif, peut-être même addictif qui sait !

Enfin, en amour comme au jeu, il faut avoir le goût du challenge et aimer relever les défis : il faut bien avouer qu’un prétendant ou un joueur qui abandonne sa quête ou sa cour au premier obstacle risque de trahir une absence de combativité, et de se révéler peu intéressant ou performant par la suite.

Mais à nouveau ne vous sous-estimez jamais et rassurez-vous, comme le dit un proverbe : "le poker c'est comme le sexe : tout le monde croit savoir, mais peu comprennent vraiment ce qu'ils font."



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La Zone de Confort : Pourquoi est-il si difficile d'en sortir, mais nécessaire de le faire ?

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Et surtout, comment le poker peut-il nous y aider ?

Tous autant que nous sommes avons déjà entendu dire qu’il faut parfois savoir sortir de sa zone de confort, non ? Qu’il est bon de casser la routine, qu’un peu de stress fait du bien, et j’en passe.
Tout le monde semble être d’accord, mais qu’est-ce exactement que la zone de confort ?

L’explication la plus scientifique, qui est celle que j’aime le plus, se base sur les niveaux d’anxiété. Notre “zone de confort” représenterait donc tout comportement qui permet de maintenir le niveau d’anxiété à la fois bas et stable.
Imaginez quelque chose que vous faites tout le temps, comme préparer le dîner, aller chercher votre partenaire au travail, grinder sur quatre tables. Ce sont des activités auxquelles nous sommes habitués et qui ne provoquent aucune anxiété ni inconfort. Elles font donc partie de notre zone de confort.

Les gens parlent souvent de “sortir de la zone de confort” pour tenter de nouvelles expériences, mais en réalité, toute activité qui fait augmenter notre niveau d’anxiété se situe en dehors de cette zone. Si le simple fait de héler un taxi à la sortie de l’aéroport, une activité somme toute banale, vous rend anxieux parce qu’il y a beaucoup de trafic, ou bien si vous vous qualifiez pour un EPT alors que vous êtes habitué aux tournois plus modestes, vous sortez de fait de votre zone de confort.

Et même si l’anxiété n’est en général pas un sentiment souhaitable, à petite dose elle peut s’avérer très utile. Il suffit généralement d’une petite pointe de celle-ci (le fameux “bon stress”) pour obtenir ce petit coup de boost qu’il manque parfois pour franchir un palier. Dans l’exemple du grinder qui se retrouve à un EPT, cette montée d’adrénaline se traduira sûrement par une très grande motivation, plus de concentration et de meilleurs réflexes.

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"Nous nous méfions de l'inconnu."

Lorsqu’une tâche est extrêmement simple, notre rendement augmente proportionnellement à notre stress. Cependant, s’il s’agit d’une tâche plus complexe,  le stress n’est bénéfique que jusqu’à un certain niveau : la combinaison tâche difficile + anxiété finit par faire baisser le rendement.

J’ai tendance à souvent faire des parallèles entre le poker et la vie quotidienne, mais ici ils sont particulièrement pertinents.

Revenons à notre grinder habitué à jouer sur disons quatre tables de NL100 6-max, bien dans sa routine, avec un rythme décent. Il est à l’aise à ce niveau-là, il s’agit de sa zone de confort. S’il décide un jour d’ajouter une ou deux tables, le stress supplémentaire pourrait lui permettre de donner le meilleur de lui-même, d’être plus attentif et plus concentré, jusqu’à ce qu’il finisse par se sentir à l’aise. Son rendement augmentera et il sera capable de jouer plus de mains. C’est ce qu’on appelle la “zone d’apprentissage”. Cependant, s’il décide d’ajouter quatre tables d’un coup, il est possible que le stress généré soit trop important et l’empêche de s’adapter à cette nouvelle situation. C’est la “zone de panique”.
A noter qu'au-delà de la zone de panique, certains ajoutent parfois une "zone magique".

Gérer l’incertitude

Une grande partie de l’anxiété que nous ressentons lorsque nous sortons de notre zone de confort est due à l’incertitude. Faire réchauffer une pizza ne présente aucun défi lorsqu’on a l’habitude de le faire. Par contre, conduire pour la première fois, sauter en parachute, un premier jour de boulot ou le fait de disputer pour la première fois un tournoi live sont tous des activités pleines d’incertitudes, et c’est pour cela qu’elles génèrent de l’anxiété.

Le familier est confortable, nous nous méfions de l’inconnu. Cela s’explique parfaitement du point de vue de l’évolution : le familier est sûr, le cerveau se dit qu’il a déjà essayé cela, que cela s’est bien passé, et qu’on peut donc recommencer en toute sécurité. A l’inverse, lorsqu’on essaye quelque chose de nouveau, qu’il s’agisse d’augmenter le nombre de tables, de monter d’un palier ou quoi que ce soit d’autre, il s’agit d’un effort supplémentaire que le cerveau n’accepte pas toujours de bonne grâce. C’est pourquoi lorsque nous sommes fatigués ou déprimés, il est plus facile de rester dans nos vieilles habitudes.

zone de confort
La zone de confort : une prison qui empêche d'évoluer.

Pour résumer, il semble qu’il est effectivement bénéfique de savoir sortir de sa zone de confort, à condition de le faire de manière contrôlée. Cela peut :

- Nous aider à grandir : lorsque l’on combine l’anxiété à des résultats positifs, on arrive à se développer sur le plan personnel, c’est pour cela que des performances comme terminer un marathon ou escalader une montagne nous procurent un sentiment de satisfaction qui augmente notre confiance en nous ;

- Permettre à notre zone de confort de s’étendre : si votre zone de confort est réduite ou si vous avez l’impression de ne pas profiter de toutes les possibilités qu’offre la vie, vous forcer à sortir de votre zone de confort de temps en temps pourra vous permettre d’augmenter petit à petit l’étendue de votre zone de confort et donc de vos activités ;

- Nous permettre de découvrir de nouvelles choses et à apprendre : la nouveauté ont tendance à faire augmenter les niveaux de dopamine dans le cerveau. En effet, le rôle principal de la dopamine est de nous pousser à chercher à être récompensé, et la nouveauté accentue encore ce besoin.

Si ce sujet vous intéresse, voilà un test pour mesurer votre zone de confort (en anglais).

Et surtout, rappelez-vous : si nous sommes trop à l’aise, nous ne sommes pas productifs, et si nous sommes trop mal à l’aise, nous ne sommes pas productifs non plus. La clé, c’est de trouver point d’équilibre qui permet de gérer son niveau de stress. Une fois habitué, on peut dire qu’on a réussi à sortir de notre zone de confort.



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Du Poker et des Dés !

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Que diriez-vous de laisser tomber la classique (mais néanmoins très populaire) version de poker Hold’em pour des variantes moins connues mais tout aussi amusantes ? En plus, vous n’aurez même pas besoin de cartes !

Si, si ! Nous ne bluffons pas : aujourd’hui vous allez faire connaissance avec les versions de poker qui se jouent avec des dés. Dédé ? Mais il est où Dédé ?

Nous vous proposons donc de découvrir les grandes lignes des règles du Poker d’As et du Poker Menteur ainsi que du Dudo et du Perudo.
Vous avez sans doute entendu parler du dernier d’entre eux, voire vous en avez eu un petit aperçu dans certains films... ça ne vous revient toujours pas ? Souvenez-vous, dans Pirates des Caraïbes, ce jeu de dés un peu (voire carrément) obscur auquel joue Will Turner pour tenter de récupérer la clé du Capitaine Davy Jones : eh bien, c’est une partie de Perudo !

Alors pour en savoir plus et devenir un as du bluff avec des dés, c’est par ici !


Le Poker d'As

Commençons par le Poker d’As puisqu’il ressemble au poker classique avec des cartes : sauf qu’ici, vous allez vous servir des 5 dés présents dans votre mallette préférée ! Allez, avouez-le, vous ne saviez pas trop quoi en faire de ces dés, n’est-ce pas ? Et je parie qu’ils sont restés inutilisés depuis l’achat de votre mallette, hein ?

Le nom de cette variante vient tout simplement d’une déformation de l’anglais « Poker dice » (dice = dés pour les non-anglophones). Les dés remplacent les cartes, mais il vous faudra quand même des jetons.
Ces cinq dés à six faces représentent des cartes à jouer : as, roi, dame, valet, dix et neuf. Il faut réaliser avec les dés des combinaisons dont les valeurs sont identiques à celles du poker classique.

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Le poker d'as : vieux comme le monde !

Pour ceux qui ne jouent pas beaucoup (ou qui ne les connaîtraient déjà pas du Yahtzee puisqu'il s'agit des mêmes), voici ces combinaisons, de la plus faible à la plus forte : paire (2 dés identiques), double paire (2 dés identiques + 2 dés identiques), brelan (3 dés identiques), full ou main pleine (3 dés identiques + 2 dés identiques), carré (4 dés identiques), petite suite (4 dés qui se suivent), grande suite (5 dés qui se suivent) et Poker (5 dés identiques). Notez que cette dernière combinaison ainsi que la petite suite n'existent pas au poker classique ! (voir l'ordre et classement des mains au poker)

Chaque joueur va jouer à tour de rôle. Lorsque ce sera votre tour de lancer les dés, vous les lancerez une première fois puis vous pourrez relancer tout ou partie des dés afin de tenter d’améliorer votre combinaison. C'est un peu le même système que de demander des cartes au croupier dans une partie de 5-draw (poker fermé).
Libre aux joueurs de définir le nombre maximal de lancers autorisés, mais l’usage veut que l’on s’arrête à deux ou trois (histoire de ne pas trop faire durer le plaisir, puisque rappelons-le, les autres joueurs patientent pendant que vous détenez les dés !). Selon les versions, les dés peuvent comporter un Joker qui peut alors remplacer n’importe quelle figure, toujours à l’avantage du joueur.

Hormis ces deux petites spécificités, le reste de la partie se déroule comme une partie de poker classique avec des cartes ! Le perdant étant évidemment le premier à ne plus posséder aucun jeton.

Le Poker Menteur

Le Poker menteur, comme son nom l’indique, est un jeu où il faut... mentir sur la valeur des dés constituant sa main, faire monter les enchères et éliminer ses adversaires.

Les valeurs des mains sont les mêmes qu’au poker avec des cartes.

Le perdant de chaque manche se voit attribuer un point et le premier à atteindre un nombre de points prédéfini a perdu ! Pour éliminer ses adversaires, on jouera autant de mains qu’il sera nécessaire. Le nombre de joueurs n’est pas limité, mais plus on est de fou, plus le bluff est intéressant ! La durée moyenne d’une partie est de 15 à 30 minutes. Pour jouer, il suffit d’un gobelet opaque et de 5 dés à six faces classiques ou 5 dés de poker (affichant 9, 10, Valet, Dame, Roi et As).

Un tour se déroule de la manière suivante : le premier joueur joue tous les dés et choisit s’il les joue à découvert (sur le tapis) ou cachés (sous le gobelet). Évidemment, plus il y a de dés cachés et plus la part de bluff sera importante...
Il annonce alors une valeur de main qu’il va tenter de passer au joueur suivant. Remarquons qu’il est le seul joueur à pouvoir annoncer « rien ». La valeur annoncée peut correspondre à la vraie main ou pas, et le joueur suivant (appelé le receveur) peut alors refuser cette main ou l’accepter.

Poker menteur
Le poker menteur est aussi célèbre pour faire partie des "jeux à boire".

S’il la refuse, il dit « Menteur » : tous les dés sont révélés et le tour prend fin. Deux cas de figure peuvent alors se présenter : la main est supérieure ou égale à l'annonce, le receveur perd et prend 1 point. Si la main est plus faible que l'annonce, alors c'est celui qui a fait l’annonce qui prend 1 point. Le perdant du tour reprend la partie et choisit le sens du jeu pour le tour suivant.

Si le receveur accepte la main, il peut soit prendre connaissance des dés cachés, soit passer la main au suivant sans regarder, mais en annonçant forcément une main supérieure à celle qui lui a été donnée. S’il prend connaissance des dés cachés, deux choix s’offrent à lui : soit il rejoue tous les dés, soit il conserve des valeurs de dés qui l’intéressent et joue les autres. Chaque dé ne peut être lancé qu’une seule fois maximum. Cela fait, il devra passer la main à son voisin, en faisant là aussi, une annonce supérieure à l’annonce précédente. Le tour se poursuit jusqu’à ce qu’un joueur refuse la main.

Remarquons qu'une "quinte" de 6 (ou d'As) est la meilleure main qui puisse être annoncée : si un joueur l’accepte, il devra à son tour obtenir une autre quinte de 6 (en rejouant tous les dés) en 5 coups. S'il y parvient, le tour s’arrête sans que quiconque perde de vie.

Vous croiserez peut-être des variantes, qui modifient les règles concernant les "quintes" (poker) ou les suites. Certains accepteront des annonces du type « mieux », ce qui indique (sans la nommer) une main immédiatement supérieure à la précédente, et qui nécessite donc une plus grande attention de la part de tous les joueurs. D’autres arrêtent la partie dès qu’un joueur est éliminé, car le bluff devient moins intéressant. D’autres encore interdisent de mentir au premier tour.

Dudo et Perudo

Intéressons-nous maintenant au jeu joué par Will Turner dans « Le Secret du coffre maudit », le second volet de Pirates des Caraïbes : il s’agit d’une partie de Perudo.

C’est une variante d’un jeu traditionnel sud-américain, le Dudo (également appelé Santaba, Cachito, Cacho... ou Poker menteur). Dudo signifie « Je doute » en espagnol.
Ce jeu est encore courant en Argentine, au Pérou et en Bolivie, et il semblerait que la version actuelle descende d’un ancien jeu Inca, découvert par les Espagnols lors de leur conquête du Nouveau Monde au 16ème siècle. Ce serait Francisco Pizzaro et ses hommes qui l’auraient ramené en Espagne à cette époque et qui auraient contribué à sa diffusion en Europe.

Dans ce jeu, aucune limitation du nombre de joueurs : il suffit de disposer de 5 dés et d’un gobelet opaque par joueur. Comme au Poker menteur, le perdant de chaque manche est pénalisé. Il doit ici se défausser d’un dé, et le premier à ne plus posséder de dé a perdu. Mais pas de panique, il y a des moyens sioux pour tenter de récupérer ses précieux petits cubes !

Attention, il existe une petite difficulté supplémentaire : les dés du Perudo comportent une face joker (« Paco », et qui dans les versions commerciales actuelles est une tête de Toucan). Ce Paco peut prendre toutes les autres valeurs et il prendra forcément la même valeur que celle de la face annoncée au moment du comptage final des dés. Mais le Paco est aussi une valeur à proprement parler (le Paco remplace le 1).

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Le Dudo : un jeu aux origines incas.

Au début de chaque manche tous les joueurs agitent et retournent simultanément leur gobelet contenant leurs 5 dés : ceux-ci restent cachés et chaque joueur ne connaît donc que les valeurs de son propre lancer !

Le premier joueur annonce alors le nombre total de dés d’une valeur donnée qu’il pense en jeu (c’est-à-dire que tous les joueurs ont obtenu). Attention, il ne peut pas commencer avec des Pacos. Si un joueur annonce « Trois Six », cela signifie qu’il pense qu’il y a trois dés avec la face six présents parmi l’ensemble des dés jetés. Le suivant peut alors augmenter les enchères, douter ou être d'accord.

Si un joueur surenchérit : il peut augmenter la valeur du dé en gardant le même nombre total ou augmenter le nombre total en gardant la même valeur de dé... voire il peut diminuer le nombre total en le divisant par deux (et en arrondissant à la valeur supérieure). Pour passer aux Pacos, il faut obligatoirement annoncer le double +1 du nombre précédent.

Le tour se poursuit de joueur en joueur jusqu’à ce qu’un joueur doute ou soit d’accord.
Si un joueur doute, il dit « Dudo » et chacun révèle ses dés pour que l’on puisse procéder au décompte. Si le nombre réel de dés est supérieur ou égal à l'annonce, alors celui qui a douté perd et perd un dé. Si le nombre de dés réel est plus faible que l'annonce, alors c'est celui qui a fait l’annonce qui perd et qui perd un de ses dés.

Si un joueur pense que le précédent a annoncé le nombre de dés exact, alors il dira « Calza » et on procèdera à la vérification. S’il a raison, il gagne un dé (attention, chaque joueur ne peut posséder plus de 5 dés) mais s’il s’est trompé, il en perd un immédiatement.

Quant à la variante « Salsa », elle permet d’enchérir dans n’importe quel ordre sans tenir compte du sens de jeu ! Certes, elle permet d'accélérer la partie, mais elle est déconseillée aux débutants qui ne maitrisent pas encore l’art de bluffer !

Perudo
Un jeu de Perudo.

Enfin, lorsque la fin de la partie approche, et que l’un des joueurs ne possède plus qu’un seul dé, il annonce « Palifico ». Dans ce tour particulier, les Pacos ne sont plus des jokers et il est possible de parier sur eux dès le début du tour. Par contre la valeur des dés choisie au début du tour ne pourra plus être changée.

Une autre façon de jouer au poker et de s'amuser

Nous espérons que ce petit aperçu vous donnera envie de jouer à l’une de ces variantes. Il est évidemment conseillé de lire les règles détaillées sur les notices jointes ou sur Internet pour plus de détails.

En guise de conseil, l’essentiel est de ne se perdre ni dans ses prévisions ou estimations, ni dans ses calculs ! Ne perdez jamais de vue que le bluff est roi dans ce genre de partie, et mine de rien, même les plus rationnels y prendront vite goût.

Une bonne stratégie consiste à éliminer rapidement ses adversaires : en l’occurrence il s’agit toujours du joueur qui vous précède si vous souhaitez dudoter ou du joueur qui vous suit si vous lui faites une annonce qui lui posera un gros dilemme ! Évidemment, votre position autour de la table aura toute son importance et la connaissance de la psychologie de vos adversaires ne pourra que vous aider...

Avec l’approche de la mauvaise saison, voilà sans doute en tout cas de belles soirées d'amusement en famille ou entre amis en perspective !



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Alcool, joints et Provigil : Les drogues les plus répandues dans le monde du poker

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La consommation de médicaments améliore t-elle les facultés intellectuelles des joueurs de poker ? Presque jamais sur le long terme, bien qu'il soit difficile de donner une réponse claire à cette question.

par Lorenzo Invernizzi

La longue liste des joueurs qui ont fait usage de substances stupéfiantes comprend, entre autres, Mike Matusow dit « The Mouth », Stu Ungar, Greg Merson et Dan Bilzerian (même si ce dernier est le joueur de poker le moins revendiqué).

Dans tous les cas, leur réussite au tapis vert est davantage liée à leurs capacités personnelles qu'aux super-pouvoirs donnés par des décoctions diverses.

Cependant, analysons plus en détails l'effet de ces drogues, qui vont de l'amphétamine aux « joints ».

Adderall

L'Adderall est un médicament qui contient de l'amphétamine et qui est administré aux adultes et aux enfants souffrants d'ADHS (troubles de l'attention et hyperactivité). Mais certaines personnes l'utilisent de façon inappropriée pour améliorer leurs performances intellectuelles.

Adderall

Le but est notamment de profiter de pensées convergentes (elles sont complémentaires aux pensées divergentes et elles permettent d'affronter les situations et les problèmes pour lesquels il y a une seule et unique solution).

Certaines études, comme celles du chercheur de l'Université de Pennsylvanie Martha J. Farah, s'interrogent cependant sur son efficacité réelle. D'après Farah, les seules améliorations des performances intellectuelles concernent les sujets qui présentent des carences en termes de pensées convergentes. La prise de médicaments serait alors contre-productive pour les personnes qui ont des capacités supérieures à la moyenne sans avoir besoin de consommer cette drogue.

Il reste également à déterminer si ce médicament à un effet néfaste sur les pensées divergentes et créatives. La dexerine et le Ritalin, utilisés chez les patients avec ADHS, peuvent avoir les mêmes effets que l'Adderall.

Viagra pour le cerveau ?

Mondafinil

Le Modafinil, utilisé dans le traitement des troubles du sommeil et de la narcolepsie chez les personnes qui travaillent la nuit, est consommé à tort pour maintenir la concentration durant les longues sessions autour du tapis vert.

Dans une interview au New-Yorker datant de 2012, le joueur de poker professionnel Paul Philips a révélé que grâce à l'Adderall et au Provigil (le nom commercial du Modafinil), il a réussi à gagner des millions de dollars.

Selon un rapport d'un service de la CBS, on a assisté ces derniers temps à un pic de ventes de ce médicament à des professionnels qui veulent être toujours au top. Pour cette raison, le Provigil a été rebaptisé « Viagra du cerveau » (mais encore une fois on ne connaît pas les effets secondaires sur le long terme).

Cocaïne

Après l'alcool et la marijuana, la cocaïne est la troisième drogue la plus courante dans le monde du poker.

Elle est utilisée pour rester vigilant et mentalement actif sur une longue période, mais elle a bien sûr des effets secondaires graves (voir Stu Ungar).

Bêta-bloquants

Utilisés pour réduire l'anxiété, les bêta-bloquants entraînent une myriade d'effets secondaires, notamment des nausées, de la diarrhée et des troubles de l'érection.

Compléments alimentaires

Même s'ils peuvent améliorer les performances intellectuelles, les compléments alimentaires ne peuvent pas être mis dans la catégorie des médicaments. Le complément Alpha Brain, par exemple, est revendiqué par des joueurs professionnels comme Matt Vengrin et Sorel Mizzi.

Compléments alimentaires

Mais même dans le monde des compléments, il suffit de faire un tour rapide sur Internet pour se rendre compte du nombre de produits étranges qui sont commercialisés.

L'un d'entre eux est « Poker fuel ».  Il offre « une large gamme de vitamines essentielles, comprimés et suppléments » dédiés aux joueurs professionnels et aux simples amateurs de poker. La liste des produits comprend les lignes « Relax », « Alert », « All-In » et « Endurance ».

La ration K du joueur de poker

Les « Instant meal » (une sorte de boisson homogénéisée au goût fraise, vanille, chocolat et banane) sont pour les gens qui ne veulent pas s'éloigner de la table de jeu ou de leur ordinateur, même pour manger. Pour avoir votre propre « ration K », il suffit d'ajouter du lait à la préparation et de secouer le tout. 

Les joueurs postmodernes

Ceux qui consomment ce breuvage vont être étonnés d'apprendre qu'ils sont une version post-moderne de John Montagu, comte de Sandwich (1718-1792), l'inventeur des sandwiches. La légende raconte que le comte se faisait préparer des sandwiches pour éviter d'avoir à s'arrêter quand il jouait aux cartes.

Alcool et marketing

L'alcool peut être considéré comme une drogue, avec les mêmes effets lorsque sa consommation devient pathologique. Beaucoup de casinos, y compris ceux de Las Vegas, offrent gratuitement une grande variété de boissons alcoolisées pour fidéliser leur clientèle.

Alcool et poker

Un chiffre à boire

Mais qui obtient trop à boire peut vite devenir gênant, comme Scotty Nguyen en 2008 lors de la table finale du tournoi de H.O.R.S.E. à 50.000$ des World Series of Poker.
Le joueur américain a apporté une bouteille à la table de jeu puis a commencé à insulter ses adversaires. Pour prouver qu'il était invincible, il montrait même au public et aux joueurs les cartes qu'il avait en main.

Scotty a quand même réussi à obtenir la première place. Il s'est ensuite excusé sur Internet pour son comportement gênant.

Il vaut mieux boire avec modération

Bill Smith, champion du monde en 85, est quant à lui décrit par TJ Cloutier comme le meilleur joueur quand il est un peu « gai » et le pire quand il est ivre.

Pas de joints quand on joue

Juste après l'alcool, la marijuana est la deuxième drogue préféré des joueurs de poker. Comme le vin et la bière, la « maria » contribue à réduire l'anxiété. Mais comme vous pouvez l'imaginer, sa consommation aboutit à un ralentissement des fonctions cognitives.


► Pour en savoir plus sur l'influence des drogues et de l'alcool notamment au poker, vous pouvez consulter notre autre article sur le sujet : Drogues, Alcool : Quelle influence sur votre jeu ?

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Shane Schleger :  « Nous sommes tous des toxicomanes »

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Shane Schleger

Shane Schleger s'éloigne peu à peu du monde du poker, mais est revenu sur le devant de la scène à l’occasion d’un article controversé publié dans le magazine Slate, à propos des drogues.

par Artur Crowson - interview publiée en mai 2014

Dans cet article, intitulé “15 ans passés à fumer du crack”, Schleger fait son coming-out de toxicomane et décrit en détail son vécu en tant que tel.

L’article a fait l’effet d’un véritable électrochoc pour tous les gens ayant une vision stéréotypée des toxicomanes, et il s'agit là sans doute d'un récit auquel de nombreux addicts se sont identifiés.

Schleger présente également un podcast, Dope Stories, au côté de Pauly “Dr Pauly” McGuire (connu grâce à Taopoker), qu’ils décrivent comme “une discussion posée à propos des drogues”.

Le poker est un sujet récurrent du podcast : tout récemment l’ancien champion du monde Greg Merson est venu y parler de son passif avec les drogues.

Nous avons rencontré Schleger pour évoquer avec lui ses projets et bien sûr parler un peu poker.

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Shane Schleger aux WSOP 2012.
 


Comment se passe ta reconversion, de joueur de poker à journaliste/podcasteur ?

C’est super intéressant et je m’éclate, mais c’est aussi un peu flippant ! Un peu comme quand je me suis lancé dans le poker et que je pensais avoir un bon potentiel, mais que je ne savais pas si j’arriverais à décrocher de bons résultats.

Les gens ont l’air de beaucoup apprécier Dope Stories. Ca doit te faire plaisir, non ?

C’est très encourageant. On vient de ce lancer dans un projet qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, c’est important pour nous d’avoir un retour : c’est ce qui nous permet d’avancer. On peut encore une fois établir un parallèle avec le poker : pour l’instant, nous sommes en train de grinder pour essayer de progresser. La partie véritablement satisfaisante arrive plus tard, quand tu t’es confronté à plus de joueurs et que tu as obtenu de vrais résultats.

La question que tout le monde s’est posée en entendant ton histoire, c’est de savoir si oui ou non tu as déjà joué au poker, en ligne ou live, alors que tu étais sous l'emprise du crack. Tu as expliqué dans le podcast que ce n’était jamais arrivé, les deux n’allant pas bien ensemble. Penses-tu qu’au contraire, certaines drogues peuvent permettre de mieux jouer au poker (Adderall, etc.) ?

Permettre de jouer plus, oui certainement. Permettre de jouer mieux en revanche, c’est difficile à dire. Personnellement, je n’ai jamais entendu d’argument permettant de dire que le cannabis permettrait de mieux jouer au poker, ce qui n’empêche pas qu'il y a beaucoup de joueurs qui aiment en consommer pour jouer. Certains diront sûrement que cela leur permet de mieux gérer l’aspect émotionnel du poker, notamment au niveau du tilt, ou tout simplement qu’ils s’amusent plus, mais je ne suis pas sûr que ça contribue positivement à leur jeu, non.

Quant à l’Adderall, d’après ce que j’en sais il s’agit d’une version médicale de la méthamphétamine, donc j’imagine que les bons côtés du speed (vivacité, sensation de créativité débordante) sont transférables au poker. Par contre je ne peux pas dire que j’aie vraiment testé.

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La drogue est omniprésente dans le monde du poker, le cannabis en tête. Cependant, il y a plein d’autres milieux (sports extrêmes, finance, show-business, etc.) où les drogues sont très répandues, voire acceptées. Penses-tu que le poker soit plus propice aux drogues que d’autres voies ?

C’est une question compliquée. Je pense que le poker est assez représentatif de la nature humaine, c’est juste que nous sommes plus ouverts que d’autres sur nos addictions. Peut-être que les gens qui jouent au poker se soucient peu du regard des autres par nature.

De toutes façons, tout est une question de point de vue. En écrivant cet article, je me suis rendu compte que beaucoup de gens qui évoluent en dehors du monde du poker considèrent encore le poker et les jeux d’argent comme une manière par essence malhonnête et dépravée de gagner sa vie. Alors que personnellement, je ne trouve pas que notre métier soit très différent d’autres professions basées sur l’investissement, la gestion et la prise de risques qui sont acceptées dans notre société.

De la même façon, la société estime raisonnable de boire deux tasses de café par jour ou un ou deux verres de vin pendant le repas, mais pas de fumer un joint avec la tasse de café ou de se faire une ligne de coke après le repas. Au final, tout ça n’a pas grand chose à voir avec la toxicité de la chose, c’est plutôt une question de perception.

Les gens ont un peu tendance à fantasmer sur “la bonne époque”, mais il est très réaliste de dire que les drogues/l’alcool/les excès faisaient alors partie intégrante du poker. Penses-tu que ton parti pris de parler ouvertement de la drogue est perçu différemment selon la substance et l’époque ?

Mon idée n’est pas de “défendre” la consommation de drogues, même si je pense que vous aurez compris qu’il est difficile de dissocier le poker des drogues. Ce que je veux, c’est pouvoir discuter de manière ouverte et objective de la consommation de drogues et aller plus loin que les poncifs habituels qui occultent énormément de choses. Je pense que c’est le meilleur moyen d’arriver à résoudre nos problèmes comportementaux.

Il est évident que le poker est un milieu propices aux excès, et pas seulement au niveau des drogues : nourriture, sexe, jeux... Ce n’est pas nous rendre service sur le long terme que d’ignorer cette réalité.

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L'ancien backer Haralabos Voulgaris.
 

Haralabob a récemment déclaré sur Twitter qu’il avait été l’un de tes backers et qu’il venait juste d’apprendre que tu consommais du crack. Bien que tu n’aies jamais joué après avoir consommé, ne penses-tu pas que ce soit un peu malhonnête que tes backers n’aient pas été au courant ?

J’en ai discuté en privé avec Bob après ces tweets, je lui ai expliqué que sachant qu’il me trouvait déjà idiot de fumer des cigarettes, je ne voyais pas comment aborder le sujet plus délicat de cette drogue très stigmatisée.

En ce qui concerne Bob en particulier, il faut savoir qu’à l’époque où nous travaillions ensemble les drogues dures n’étaient que très peu présentes dans ma vie. Lui en parler serait revenu à évoquer une activité illégale à laquelle je m’adonnais entre une et quatre fois par an et que j’estimais n’avoir quasiment aucun impact sur mes capacités intellectuelles. Je ne pense pas lui avoir caché d’autres aspects de mon vécu avec les drogues, donc j’espère vraiment ne pas l’avoir trahi. Mais c’est vrai que sachant qu’il s’est senti trahi a posteriori, si je pouvais revenir en arrière, je le lui dirais. J’ai au minimum menti par omission.

Par contre en ce qui concerne l’année dernière, où j’admets volontiers que je fumais trop de cocaïne, je pense que mon backer de l’époque a une vision globale de mon comportement et ne porte pas de jugement sur les décisions que j’ai prises dans ma vie personnelle. Je pense qu’il serait d’accord avec moi quand je dis que je n’ai pas l’impression que ma consommation excessive ait affecté mes performances au poker.

Tu as parlé d’un juste milieu entre la dépendance totale et l’abstinence. C’est un sujet relativement tabou, ou du moins difficile à aborder sans tomber dans les poncifs sur l’addiction. A ton avis, qu’est-ce qu’il manque aux gens pour envisager une consommation modérée de drogues ?

Peut-être que nous sommes tous des toxicomanes, chacun à notre niveau. C’est pour ça que j’aime bien faire des parallèles entre le café, l’herbe, la crytstal meth ou l’Adderall. Notre manière de penser est très très marquée par des stigmates très forts qui empêchent de faire avancer le débat. Comme le prouvent d’ailleurs certaines réactions à mon article, selon lesquelles je défendrais la consommation de crack. Il est vraiment difficile de s’exprimer dans la nuance dans un domaine comme la consommation de drogues, dont les gens ont tendance à avoir une vision encore très manichéenne.

Les réactions à ton article sur Slate ont effectivement été assez fortes, et souvent très tranchées, comme tu l’as dit dans ton podcast. Est-ce que tu as lu tous les commentaires ? Est-ce que certains t’ont particulièrement marqué ou ont abordé des aspects du problème que tu n’avais peut-être pas envisagés ?

26 Dr Pauly
Le complice de Schleger, Dr. Pauly.
 

Je ne pensais pas que des commentaires allaient être aussi hostiles ou que ma personnalité toute entière serait évaluée à la lumière des stigmates associés à la consommation de crack, quand mon intention était au contraire de faire que les gens remettent en cause ces stigmates en s’appuyant sur mon vécu.

Je pense que beaucoup de gens évoluant dans le monde du poker ont plus facilement saisi les nuances de mon propos, probablement parce que notre profession elle-même a été beaucoup stigmatisée.

Dans le poker, les gens aiment en faire des tonnes et balancer des tas de noms et d’accusations diverses quand ce genre d’histoires sort. Est-ce que cela a été le cas pour toi ou les réactions ont-elles été plus positives parmi ton cercle de proches ?

Globalement, j’ai l’impression que les joueurs de poker ont été plutôt ouverts et compréhensifs. Je pense qu’il y a plusieurs raisons à cela, notamment la stigmatisation à laquelle beaucoup ont dû faire face dans le cadre du poker.

Les cures de désintoxication et les programmes du type Narcotiques Anonymes sont les réponses quasi systématiques lorsqu’on parle d’addictions. Penses-tu qu’ils constituent une solution ? Ou bien la vie d’un joueur de poker (par exemple) est-elle trop compliquée pour que cela soit si simple ?

Tout ce qui peut permettre de mener une vie plus saine a un intérêt. Comme je l’ai dit dans l’article, je pense que beaucoup de ce qu’on entend dans ce genre de structures est très intéressant. Ce que je conteste, c’est la notion qu’elles sont seulement utiles aux gens qui ont touché le fond et qui doivent à tout prix atteindre l’abstinence totale. Personnellement, je ne me vois pas du tout participer à ce genre de programmes, pourtant je pense avoir des choses à dire en ce qui concerne les addictions et leur traitement.

Est-ce que tu te vois continuer à jouer au poker dans le futur ? Es-tu satisfait de ce que tu as accompli ?

J’espère que le poker restera toujours un de mes hobbys ! Je voudrais garder un haut niveau et continuer à jouer de temps en temps. Je veux revenir à ce qui faisait du poker un jeu et pas du “travail”. L’idéal serait d’intégrer le poker à ma vie plutôt que d’adapter ma vie à une carrière de joueur de poker à plein temps.



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Le mythe du joueur de poker Multitâches : Arrêtez de détruire votre cerveau !

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Vous adorez multitabler et vous n'êtes bien que lorsque vous faites 15 choses en même temps ?

Vos adversaires doivent alors vous aimer... puisque d'après les scientifiques vous devez être un mauvais joueur de poker.

Ce qui suit va vous dire pourquoi.

Le cerveau est la partie du corps humain sans doute la plus étudiée, et nombre sont les scientifiques qui ont également travaillé sur la question du multi-tâches.


3 études qui prouvent que le cerveau humain a ses limites


1) Une matière grise en danger

Quand vous utilisez simultanément des appareils high-tech (smartphones, ordinateurs, tablettes...), vous détruisez la matière grise de votre cerveau.

Deux docteurs de l'Université de Sussex, Kep Kee Loh et Ryota Kanai, ont analysé les cerveaux de 75 personnes. Ils ont commencé par soumettre un questionnaire à leurs sujets pour bien cerner leurs habitudes d'utilisation vis-à-vis de leurs appareils. Ils leur ont ensuite fait passer une IRM du cerveau.

Cerveau
Préservez votre matière grise !

Le résultat est éloquent : plus les gens sont multitâches, moins ils ont de matière grise dans le cortex angulaire antérieur. Conséquences sur leur santé : augmentation des troubles de la concentration, risques d'anxiété...

2) Le multitâche est synonyme d'inefficacité, de pertes de mémoire et d'erreurs

Le professeur Clifford Nass (Université de Standford, département de psychologie) a longuement étudié le fonctionnement du cerveau humain. En 2009, il a publié une étude dans la très sérieuse édition des Proceedings of the National Academy of Sciences.

D'après ce scientifique (décédé en 2013), notre cerveau est incapable de traiter plus d'un flux d'informations à la fois. Il n'est tout simplement pas conçu pour ça. Résultat : plus le cerveau reçoit de données, moins il est capable de les classer selon leur priorité.

Conséquences : Vous devenez totalement inefficace, vous commettez davantage d'erreurs, et vous êtes sujet à des pertes de mémoire.

David E. Meyer
David E. Meyer

3) Le multitâche épuise le cerveau

David E. Meyer est le directeur du laboratoire Brain, Cognition and Action de l'Université du Michigan. Cela fait des années que ce chercheur alerte sur les risques liés au multitâches.

Avec son équipe, il a notamment analysé les comportements de plusieurs groupes d'étudiants via des expériences très simples.

Voilà un exemple très instructif parmi tant d'autres. Ils ont demandé à des étudiants de faire des opérations de calcul mental très simples. Le temps de réalisation des tâches était chronométré.
Les sujets de l'étude ont d'abord eu à faire des multiplications puis des divisions. Ensuite, on a mélangé les multiplications et les divisions. Résultat : le temps de réalisation a augmenté de 50%...

Ce phénomène est lié à ce qu'on appelle le temps de commutation : quand vous passez d'une tâche à l'autre, votre cerveau a besoin de temps pour effectuer la transition.

Du coup, être multitâches épuise votre cerveau beaucoup plus vite. Vous êtes plus stressé, plus fatigué et le risque d'erreurs est plus important.

Multitabler ou l'art et la manière de faire tout ce qui est nocif pour vous (et votre bankroll !)

Après avoir lu les études ci-dessus, on regarde différemment le comportement de certains joueurs de poker en ligne professionnels, qui passent leur temps à vouloir multi-tabler pour faire un maximum de profit horaire.

Prenons l'exemple d'ElkY. En 2009, pendant l'EPT Grand Final de Monte-Carlo, il a battu le record du nombre de tournois sit&go ouverts en seulement une heure en jouant à 62 tables à la fois ! Ce pari un peu fou a connu une happy end puisqu'ElkY n'a pas perdu d'argent cette fois-là (il a investi 403 $ et a gagné 23,6 $ sur sa session de jeu).

ElkY jouant sur plusieurs tables de poker en ligne.
Comme on dit souvent : "Cette cascade a été réalisée par un professionnel, ne faites pas ça chez vous."

Mais attention, n'est pas Bertrand Grospellier qui veut ! Ne cherchez surtout pas à imiter tous ces joueurs pro qui tentent d'augmenter leurs bénéfices horaires en jouant le plus de tables possible. C'est un peu comme si vous vous tiriez une balle dans le pied avant de participer à un marathon !

Que vous soyez joueur pro ou simple amateur, tout le monde est logé à la même enseigne. Plus vous rajoutez de tables, plus votre cerveau reçoit d'informations différentes et simultanées. Il n'est pas capable de traiter toutes ces données et il s'épuise. Or quand votre cerveau est fatigué, vous ne pouvez plus vous concentrer et vous faites des erreurs. Et vous perdez...

En résumé, vous avez tout intérêt à être vigilant si vous ne voulez pas que votre bankroll fonde comme neige au soleil.

Jouer en ligne ne veut pas dire faire n'importe quoi en même temps

Théoriquement, le libre accès aux poker rooms sur Internet vous permet de jouer au poker où vous voulez et quand vous voulez. Y compris en attendant le bus ou en regardant une série débile à la télévision.

En pratique, à partir du moment où vous avez bien assimilé les limites de votre cerveau, vous savez que vous devez être prudent. Si vous faites plus d'une chose à la fois, le risque d'erreurs grimpe en flèche puisque la capacité à se concentrer, à hiérarchiser les données et à les mémoriser s'effondre.

Il n'y a donc pas 36 solutions :

- Soit vous ne faites que jouer au poker en ligne : dans ce cas, vous pouvez miser de l'argent et tenter d'en gagner.

- Soit vous faites plusieurs choses en même temps : il est vivement recommandé de se focaliser uniquement sur les freerolls poker ou alors sur un bon vieux jeu en mode virtuel. Sinon, cela revient à jeter de l'argent par les fenêtres. Autant jouer alors directement aux machines à sous : vous vous ferez toujours plumer mais au moins vous avez l'espoir de rafler le jackpot.

N'oubliez pas : il est très important de toujours cibler les enjeux financiers des parties en fonction de vos disponibilités et de celles de votre cerveau.


► A lire aussi : Le piège et les risques du multitâche : Soyez concentré !



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Le jeu de cartes à 4 couleurs : une avancée pour jouer au poker ?

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Déjà utilisées dans les salles de poker en ligne, les cartes à 4 couleurs remplacent le noir des trèfles et le rouge des carreaux par du vert et du bleu.

Le deuxième European Poker Tour de Malte qui s'est achevé en début de mois a introduit les jeux de cartes à 4 couleurs dans certains de ses tournois. Déjà largement utilisés au poker en ligne, ces jeux remplacent le noir des cartes à trèfles et le rouge des cartes à carreaux par respectivement du vert et du bleu.

Copag, société qui fabrique et fournit les jeux de cartes à l'EPT, a produit 1000 jeux de cartes à 4 couleurs. Selon Neil Johnson, directeur des opérations pour le poker live pour l'Europe, ces jeux seront à nouveau testés lors des prochains événements à venir à Prague et à la PokerStars Live Room de Saint-Vincent. La moitié des jeux produits sera aussi envoyée à la PokerStars Live Room de Macao.

« Il y aura un feedback positif et un feedback négatif », a déclara Johnson. « Mais je ne dis pas que nous allons les utiliser dans le Main Event... Nous n'avons pas encore pris de décision à long terme. Nous avons 500 jeux et je crois que nous allons les utiliser jusqu'à ce qu'ils soient épuisés. A ce moment là, nous aurons beaucoup de retours et nous pourrons évaluer l'opportunité de commander de nouveaux jeux pour la saison 13. »

Pour le moment, peu de joueurs ont donné leur avis sur l'utilisation des jeux à 4 cartes. Un habitué de l'EPT, Kenny Hallaert, a dit sur le blog de PokerStars qu'il est très difficile d'identifier ces nouvelles couleurs :

« Nous avions commencé avec une lumière verte sur la table et cela n'allait pas bien. Les cartes vertes et noires se ressemblaient trop. Puis nous sommes passés à une lumière blanche et c'était mieux, mais il était encore difficile de lire les cartes à cause des reflets. En pratique, vous n'avez pas besoin d'utiliser 4 couleurs pour jouer sur une seule table ».

Des jeux de cartes de toutes les couleurs.

L'avis des pros

Une opinion opposée à celles des joueurs professionnels, qui en général semblent très favorables à ce changement, en particulier durant les grands tournois internationaux.

L'Anglais Jake Cody y va aussi de ses commentaires :

« Je joue en ligne avec des jeux à 4 couleurs et je pense que c'est préférable. Lorsque vous jouez sur plusieurs tables, surtout si elles sont empilées, il est plus facile de voir les mains qui sont suited (de couleur identique) et celles qui ne le sont pas.

Je suis plus traditionaliste pour le live et j'aime voir les as noirs par exemple. »

Le membre de la Team Pro de PokerStars ajoute :

« Peut-être faudrait-il que les couleurs soient plus brillantes que celles utilisées, le vert et le bleu sont très légers et difficiles à distinguer. En outre, la lumière rebondit sur la table et rend plus complexe de voir les différences ».

Le Canadien Mike "Timex" McDonald s'est lui aussi confié à propos de cette alternative au jeu de carte traditionnel, qui l'enthousiasme plus que ses collègues précédents :

« En ligne, j'utilise toujours les 4 couleurs. Si vous jouez en multi-tables avec une faible résolution d'écran, cela vous aide beaucoup. C'est la même chose pour les jeux de cartes dans les tournois live. La lumière n'est pas toujours la même dans les différentes parties de la salle, elle varie parfois.

Il arrive aussi que les gens utilisent des lunettes et il est alors difficile de distinguer les piques des trèfles, et s'il y a de l'obscurité les piques et les cœurs semblent similaires. Avoir un vert clair et un bleu clair aide beaucoup ».

Une chose est sûre : si une généralisation du jeu 4 couleurs ferait perdre un peu du côté traditionnel du jeu de poker, elle pourrait en revanche parfois aider même les plus grands pros qui arrivent à se montrer étourdis. N'est-ce pas Phil Ivey ?



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Analyse de main : Le fold pour 2 millions $ de Josh Beckley

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Savoir bien se coucher est un art que maîtrisent les grands joueurs de poker.

Les joueurs faibles (ou simplement débutants) ne sont généralement pas capables de mettre proprement leur adversaire sur un éventail de mains, et se focalisent trop sur leurs propres cartes.

Deuxième de la table finale du Main Event des World Series of Poker 2015, Joshua Beckley, jeune joueur sobre mais talentueux, nous a montré comment faire.

Il s'agit ici d'une situation de tournoi incroyable. Encore une fois, nous sommes en table finale du plus prestigieux tournoi de poker au monde. Ils ne sont plus que 4 joueurs, et chacun d'eux est déjà assuré de repartir avec au minimum 2,6 millions de dollars.

Voici à quoi ressemble l'échelle des gains restant à être distribués à ce stade, et les paliers entre chaque :

 

             Gain

Différence place suivante

1ère Place

    7 683 346 $

+ 3 212 450 $

2è Place

    4 470 896 $

+ 1 072 598 $

3è Place

    3 398 298 $

+ 782 937 $

4è Place

    2 615 361 $

-


Et voici les tapis des joueurs accompagnés de leur valeur selon l'ICM, au moment de cette main :

Joueur

Jetons

Valeur ICM

Joe McKeehen

95 475 000

5 811 253 $

Josh Beckley

42 150 000

4 484 232 $

Neil Blumenfield

31 575 000

4 106 718 $

Max Steinberg

23 450 000

3 765 698 $

La colonne de droite montre la valeur mathématique du tapis de chacun des joueurs. Il s'agit de la somme à laquelle ils pourraient théoriquement prétendre si la partie s'arrêtait là.

Une nouvelle fois nous pouvons très bien voir ici à quel point la valeur des jetons décline plus vous en avez.
Avec ces informations avancées, nous pouvons maintenant nous pencher de manière plus approfondie sur le coup et la main.

Un coup intégralement joué pré-flop

Les blindes et ante sont 400 000 / 800 000 / 100 000.

Max Steinberg se couche en premier de parole (UTG). Le chip leader Joe McKeehen relance à 1,6 million au bouton, et Neil Blumenfield se couche en petite blinde. Josh Beckley trouve     en grosse blinde.

Il sur-relance alors à 4 millions. McKeehen dévisage un moment son adversaire, puis sur-sur-relance à 10 millions.

Beckley prend une minute de réflexion, fait un rapide compte de ses jetons, réfléchit encore un moment, puis jette ses cartes, la quatrième meilleure main de départ au No-Limit Hold'em.

Et il se trouve que c'est bien joué, puisque McKeehen avait     ! Beckley sera parvenu à se sortir d'une situation qui lui aurait probablement coûté son tapis et déjà sa partie.

Vous pouvez revisionner ce coup en apparence simple mais spectaculaire dans cette vidéo :

Analyse

Comme nous le savons à présent, McKeehen a remporté le Main Event sans avoir connu de souci. Beckley aura été son dauphin et aura remporté 4,47 millions $.

Joe McKeehen
Quoi d'autre pouvait-il avoir ?

Josh aura pris une décision dans cette main qui aura eu une conséquence majeure, c'est pourquoi il est intéressant d'y jeter un œil de plus près.

Lorsque Steinberg se couche, McKeehen relance de 2 fois la grosse blinde, ce qui est plutôt standard de nos jours. Blumenfield se couche à son tour, et Beckley trouve donc ses valets.

Il va sans dire que Beckley pense maintenant qu'il a la meilleure main, et qu'il l'aura probablement jusqu'au bout.

Sa relance à 4 millions est un peu faible cependant, sachant qu'il n'a pas la position après le flop. Mais son intention est clairement de tirer le maximum de sa grosse main - trois mains seulement le battent à ce stade.

Ce qui suit est un move surprenant puisque McKeehen 4-bet, sur-relance à son tour, portant cette fois les enchères à 10 millions.
Cela donne une bonne raison à Beckley de vraiment réfléchir à ce qu'il se passe.

La bonne réponse : une sur-relance, non ?

Beckley a investi 10% de son stack. S'il se couche maintenant il peut continuer son tournoi sans trop de dommages.

D'un autre côté, il possède une paire de valets, une main qui pourrait tout aussi bien le propulser vers la tête.

Joshua Beckley qui réfléchit.
Une sur-relance, non ?

S'il gagne sa confrontation potentielle à tapis face à McKeehen, il deviendrait en effet le nouveau chip leader, et serait soudain en situation de pouvoir mettre la pression sur ses adversaires.

Donc la bonne réponse est de sur-relancer, n'est-ce pas ?

Ce n'est pas si facile. D'abord, gardez à l'esprit que Beckley serait engagé à investir tout son tapis, car s'il sur-relance ici à 20 millions, il risquerait la moitié de son tapis et ne pourrait mathématiquement plus se coucher ensuite.

Il risquerait donc 40 millions pour en gagner 16.

Un autre facteur en jeu

A ce stade nous devrions nous demander ce avec quoi McKeehen irait à la lutte avec Beckley si ce dernier montre qu'il est prêt à s'engager définitivement dans le pot ou même à partir à tapis tout de suite.

L'éventail de McKeehen est probablement très restreint. Il devrait être composé de T-T ou mieux dont J-J (hautement improbable), Q-Q, K-K, A-A, et A-K.

Face à cette gamme, la main de Beckley ne se joue pas très bien. En considérant la cote du pot vous pouvez peut-être justifier un all-in, mais il y a un autre facteur sur lequel prêter attention.

Les écarts dans l'échelle des gains (voir plus haut) sont énormes, et Beckley lorgne sur la deuxième place ici, ce qui est synonyme de 2 millions de dollars de plus que la 4è place.

Son fold suit donc des considérations financières. Beckley préfère faire un gros fold que prendre le risque. Un tapis aurait créé une situation compliquée avec beaucoup de variance.

Le heads-up du Main Event des WSOP 2015 entre McKeehen et Beckley.
Un coup bien joué pour un plus gros chèque au bout.

Et au bout du compte, il aurait donc été outsider à 20/80 face à la main de McKeehen.

Son move aura donc payé, puisqu'il aura finalement bien terminé sur la deuxième marche du podium.

Conclusion

Au lieu d'aller à la confrontation contre le chip leader, Beckley prend la bonne décision au milieu d'une situation de jeu extrêmement importante.

Il couche la quatrième meilleure main de départ possible pré-flop, et évite une situation difficile qui aurait pu le conduire à de graves conséquences financières.

Le résultat final aura confirmé la bonne teneur de cette décision, puisque Joshua Beckley aura terminé 2è et gagné 2 millions de dollars de plus qu'il ne l'aurait fait 80% du temps s'il avait décidé de se mesurer à McKeehen avec ses valets ici.



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Poker et dépression : quand la psyché des joueurs est en crise

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Le cliché du joueur génial et extravagant est une image romantique désormais dépassée. En réalité, les joueurs de poker sont un peu comme tout le monde.

Ils doivent en effet pour certains affronter leurs problèmes psychologiques d'une façon plus ou moins efficace, et même plus ou moins légale. Il ne faut pas sous-estimer en effet l'aliénation de ceux qui passent plusieurs heures par jour à jouer au poker en ligne.

Internet et aliénation

De ce point de vue, l'histoire de Daniel est emblématique. Il la raconte sur le forum anglophone "Two plus two" sous l'intitulé « Deux ans de solitude : un avertissement pour les pros du poker » :

« Je ne quitte plus mon appartement, même si je n'ai plus rien à manger à la maison. Et ce mois-ci je n'ai pas eu une seule conversation avec un autre être humain. Le plus haut niveau d'interaction sociale que je peux supporter est la file d'attente à la caisse du supermarché. »

Daniel continue à raconter sa vie de joueur aliéné qui boit dix cafés par jour et qui se sent mal à l'aise s'il doit parler avec quelqu'un. Il prend des pilules de diphénhydramine pour lutter contre l'abus de caféine mais il est devenu dépendant à celles-ci.

Grâce à une aide psychologique, Daniel a ensuite réussi à reprendre le dessus. Il s'est désintoxiqué et il a lentement repris sa vie sociale d'avant. Même ses performance au poker en ligne se sont améliorées. Un poker en ligne auquel il joue sans se prendre trop au sérieux et sans porter trop d'attention aux graphiques et aux tableaux qui documentent ses performances aux tables de son propre aveu.

Des médicaments aux drogues

Mike Matusow
Mike Matusow, a connu la dépression.

Comme il l'a révélé dans son autobiographie « Check-Raising the Devil », Matt Matusow dit "The Mouth"» a cherché à résoudre avec l'ectasy et les méthamphétamines ses troubles bipolaires et son Syndrome de déficit de l'attention et l'hyperactivité (ADHD), ce qui lui a notamment valu six mois de prison pour trafic de drogue.

Ruine financière

Un autre joueur, Dutch Boyd, a raconté dans une récente interview au site Calvin Ayre sa cohabitation avec la dépression bipolaire :

« Au cours des six dernières années, je n'ai plus eu de problème de ce type. A partir du moment où j'ai arrêté d'utiliser des médicaments, les troubles bipolaires ont semblé disparaître. Parfois je suis inquiet parce que j'ai peur qu'ils reviennent, je sens leur présence rampante. »

L'un des facteurs qui ont déclenché le stress, et par conséquent l'abus de médicaments de Boyd, est l'échec du site PokerSpot qu'il avait lui-même créé. Il a fermé subitement sans laisser à ses clients la possibilité d'accéder à leurs comptes de jeu.

Un autre aspect difficile à affronter pour les personnes qui souffrent d'un problème psychologique ou mental, a expliqué Boyd, est la peur de ne pas être accepté par la société.
Mais le temps, heureusement, constitue souvent un baume apaisant pour ce genre de douleurs. A ce propos, le joueur né dans les années 80 a voulu citer une phrase du comique Lenny Bruce : « La satire est la tragédie plus le temps. »

Pokerthérapie

Le joueur canadien Glen Adams, connu sous le nom de "Tatanka 57", a traversé des moments très durs à cause de la dépression.

Dutch Boyd
Dutch Boyd

Dans la vie, Adams travaillait comme dirigeant à la Volseley, une entreprise spécialisée dans la production de tuyaux et de vannes.
La nuit, il dormait de moins en moins et a commencé à s'ennuyer et à devenir facilement irritable. Il s'est alors confié à un de ses supérieurs, et a avoué être au bord de la dépression nerveuse.

Sa société lui a donné tout le temps nécessaire pour se soigner et pour récupérer. Glen s'était tourné vers un psychiatre qui avait diagnostiqué un épisode dépressif majeur.

Psychiatre et joueur de poker

Comme Glen, le médecin avait une certaine expérience en tant que joueur de poker et il était conscient du talent de Tatanka57 aux tables. Il lui a donc recommandé de ne pas négliger la vie sociale en cette période d'absence de travail.
Mais fallait-il revoir les collègues de travail ? Probablement pas. Adams est alors retourné fréquenter les salles de jeux.

Grâce au écouteurs connectés au téléphone, il avait la possibilité de contacter son épouse si une crise soudaine survenait. Glen se couchait presque toutes les mains car il allait surtout au club pour regarder les autres jouer. Au début, il était mal à l'aise parce qu'il sentait que tout le monde l'observait. Au fur et à mesure, ces blocages psychologiques se sont atténués et Adams a pu mettre en pratique sa connaissance des livres de Dan Harrighton, Mike Caro et Jared Tendler.
La thérapie a fait des progrès, et Adam a pu retourner au travail puisque sa société avait conservé son poste.

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Ben Wilinofsky : « Les millions ne guérissent pas la dépression »

Ben Wilinofsky

Fin 2015, Ben Wilinofsky annonçait sa retraite du poker, malgré une belle et longue carrière. Dans une interview avec PokerListings, il évoque les raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision et les défis auxquels il a fait face pendant sa carrière.

Interview publiée en janvier 2016 - par Matthew Showell


Dans le monde du poker, Wilinofsky est connu sous le pseudo NeverScaredB, choisi lorsqu’il s’est lancé dans le poker.

Une réputation (« jamais peur ») que ses performances en ligne ont confirmé. Mais tout n’était pas si facile pour Wilinofsky.

Car quel que soit le succès rencontré, ce n’était jamais assez pour lui.

C’est pourquoi il a finalement abandonné une carrière qui lui offrait beaucoup d’argent et de liberté pour être enfin heureux.

Retrouvez l’interview complète en vidéo et une transcription ci-dessous.

Est-ce que ton choix de pseudo correspondait à ton état d’esprit à l’époque ? De l’extérieur, tu semblais en effet n’avoir peur de rien.

Je voulais donner cette image de moi et me sentir comme cela.

Aujourd’hui encore, j’aimerais ne pas être anxieux et rongé par mes doutes et mes peurs.

C’est peut-être un peu freudien. Je n’en sais rien.

Tu as réussi de grandes choses dans le poker et vécu le rêve de beaucoup de gens. Comment te sentais-tu ?

Quand ce que tu fais dans le poker t’envoie le signal que « oui, tu es bon. Tu gagnes, les gens reconnaissent ce que tu fais. Tu as des fans, des gens qui pensent que tu es bon et les chiffres disent que tu réussis. », c’est apaisant. Ça permet d’atténuer la douleur un moment, mais ça ne soigne rien du tout.

Ben Wilinofsky EPT Berlin
Vainqueur de l'EPT Berlin en 2011.

D’accord. Au fur et à mesure que ta carrière avançait, est-ce que ce décalage entre ta vie et ce que tu ressentais s’est accentué ?

Oui. Ma première victoire, c’était incroyable. J’étais au septième ciel pendant deux ou trois jours, et puis ça s’est évaporé.

Je suis vite revenu à mon était normal, qui n’était pas très bon. Mon état normal n’est pas heureux.

Donc j’ai essayé de retrouver cette sensation. L’année suivante, je fais une table finale à l’EPT Vienne. Je termine troisième, et là je ne ressens rien. Je me sens vide, sans aucune émotion.

C’est là que je me suis rendu compte que je ne m’y prenais pas comme il faut.

Est-ce que ta famille et tes proches étaient ou courant ? Ou est-ce que tu prétendais que ça allait en essayant de tout résoudre toi-même ?

Je n’essayais rien du tout. Je ne suis même pas sûr que je l’admettais à moi-même.

Par moment, j’en étais conscient. Le terme « dépression » flottait dans ma tête, et par moment je me disais « Je suis déprimé ».

Mais c’était toujours pour décrire un sentiment temporaire. Je pensais qu’il fallait que je fasse quelque chose pour changer ça.

Comme gagner plus d’argent.

Ben Wilinofsky
"Peu importe combien tu gagnes, ça ne suffit jamais."

Comme gagner plus d’argent ou coucher avec plus de filles, ou je ne sais quoi d’autre.

Comme si réussir quelque chose pouvait résoudre ma dépression et corriger mon estime de moi.

Mais peu importe combien tu gagnes, ça ne suffit jamais.

Arriver à s’ouvrir et à en parler à quelqu’un honnêtement, c’est vraiment libérateur. Tu te débarrasses de cette carapace.

Tu enlèves ton masque, tu arrêtes de faire croire que tout va bien et que tu maîtrises.

Mais maintenant que j’ai accepté et identifié le problème, que faire ?

Ça ne se résout pas comme par magie.

Voilà. Alors tu essayes quelque chose. Une thérapie, des médicaments, du sport, du yoga, de la méditation... Tu essayes, tu essayes, tu essayes encore. J’ai essayé tellement de choses.

Quant au poker, ce n’est pas le problème, mais ce n’est pas non plus la solution.

Mes réserves d’énergie sont vraiment limitées. Les mauvais jours, j’arrive à peine à tenir six heures hors de mon lit. Et ces six heures sont précieuses, je ne peux pas me permettre de les passer à ne pas chercher la solution.

Le poker, c’est une solution facile à un faux problème. Je refuse de continuer à faire ça. Il fallait donc que j’arrête, c’est aussi simple que ça.

Il faut que je creuse autre chose, jusqu’à ce que je me retrouve face à un mur. Et là soit je me rendrai compte que ce n’est pas non plus la solution, soit je passerai de l’autre côté du mur.

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Les 10 Pires choses à ne pas faire au poker en ligne

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Les joueurs de poker en ligne commettent parfois certaines erreurs de comportement, souvent par ignorance. Voici les 10 plus courantes et à éviter.

L'une des pires, est lorsque des spectateurs essayent d'engager la conversation avec un joueur. Surtout si ceux-ci veulent discuter d'une main en particulier, que le joueur en question vient de perdre.

Cela peut devenir même encore pire si le joueur répond quand même en expliquant les raisons derrière son jeu, et qu'il peut lire en retour quelque chose comme :

"Je pense que c'est mal joué M. Isildur1. Vous devez varier votre gamme."

Une autre chose idiote est de transférer de l'argent en guide de service à un autre joueur que vous ne connaissez pas parce qu'il vous "garantit" qu'il va vous rembourser très rapidement.

Et c'est loin d'être tout. Alors voilà d'autres choses que vous ne devriez vraiment pas faire quand vous jouez au poker en ligne.

10- Le Slow Roll

Pour rappel, le slow roll est de prendre plus de temps que nécessaire alors que vous avez la meilleure main de manière évidente.

Pourquoi les gens font-ils ça ? En plus il y a de grandes chances pour que votre adversaire ne le remarque même pas parce qu'il est en train de jouer sur 8 tables à la fois.

Un multi-tabler de poker en ligne.
Les chances sont bonnes pour qu'il ne remarque même pas.

S'il ne remarque rien, très probablement il s'en fout donc.

La seule chose que vous faite, c'est de voler 10 secondes de la vie de quelqu'un d'autre, ainsi que la vôtre. Et peut-être laisser penser les autres que vous êtes bien le benêt que vous paraissez.

9- Simuler un Timing Tell

Le timing tell c'est lorsque vous réfléchissez longtemps (ou pas du tout) avant de prendre votre décision, trahissant généralement de la force.

Voir ci-dessus. C'est une erreur pour les mêmes raisons. Personne ne remarquera, et tout le monde s'en foutra.

8- Le Hit 'n' Run

Le Hit 'n' Run, c'est gagner un gros pot dans une partie de cash game, et s'enfuir immédiatement.

La seule raison pour vouloir faire ça c'est de réduire vos pertes parce que vous êtes un fish.

Ici vous allez télégraphier le fait que vous en êtes vraiment un, et faire de vous une cible des joueurs habitués contre lesquels vous jouez la prochaine fois.

7- Raconter des histoires de Bad Beats dans le Chat

Tout le monde s'en fout et personne n'écoute. Vos amis font seulement semblant d'écouter.

C'est bien ce que vous faites, non ? Alors pourquoi ne comprenez-vous pas qu'ils font seulement semblant d'écouter eux aussi ?

Et encore ça c'est en live. Pensez-vous vraiment que quelqu'un est intéressé par vos histoires de bad beats en ligne ? Croyez-vous d'ailleurs que quelqu'un lit vraiment ce genre d'histoires dans la fenêtre du chat ?

Boîte de chat d'une salle de poker en ligne.
Enregistré ?

Le seul qui sera intéressé est celui qui vous a collé le bad beat. Et il est surtout en train de se marrer devant son écran.

6- Faire du Min-Click

Min-raise, min-raise, et toujours min-raise.

D'un point de vue du poker, vous n'accomplissez rien. La seule chose que vous faites est de dire au monde que vous êtes un odieux nerd qui n'a pas réussi à passer dans le monde réel.

Donc c'est votre revanche ? Est-ce que ça vous fait vous sentir mieux devant le miroir ? Vous sentez-vous puissant quand vous relancez ?

Faire du min-click ne va pas vous faire pousser des poils sur la poitrine, et est quelque chose de très exploitable au poker.

5- Tenter d'expliquer votre mauvais jeu

Encore une fois personne n'est intéressé pour écouter vos raisons imparfaites pour le mauvais jeu que vous venez juste de faire.

Cela vaut particulièrement pour le gars à qui vous venez de coller le bad beat en jouant comme un âne.

Hi-han ! Hi-han ! C'est tout ce qu'il entend.

4- Casser des objets

Mike Matusow
Mike a cherché de l'aide. Peut-être devriez-vous aussi ?

Balancez-vous votre tasse contre le mur après un bad beat ? Ecrasez-vous la souris ? Balancez-vous peut-être même votre poing sur l'écran ?

Si oui, vous devez vraiment consulter. C'est ce qu'a fait Mike Matusow (il en parle dans son livre). Il avait déjà balancé un ordinateur portable dans la piscine après un bad beat.

Ceci dit, au moins c'était productif, puisque ensuite il ne pouvait plus jouer en mode tilt.

3- Défier un adversaire en Heads-up après avoir perdu un pot contre lui

Donc vous avez perdu un pot ? Ca arrive tout le temps. Et donc vous pensez que votre adversaire a mal joué ? Ca arrive tout le temps aussi. Donc vous le défiez en heads-up ? Attention à ce que vous espérez faire.

Le heads-up est un jeu différent, aussi vous ne pouvez rien prouver s'il refuse l'offre. Vous pourriez même changer le jeu que ça ne changerait rien à l'affaire parce que c'est stupide.

Ca m'est déjà pas mal arrivé de provoquer volontairement. Ca ne prenait ensuite pas longtemps avant que les commentaires n'arrivent, et que j'obtienne mon premier défi en duel. Ce qui était la raison principale de mon comportement. Le poisson était ferré.

Pour rendre la chose encore plus pathétique, vous pouvez défier quelqu'un dans une limite d'enjeux encore plus basse que celle que vous jouez. Et pour faire encore encore plus pathétique, vous pouvez faire un buy-in du minimum à cette table de heads-up. Je l'ai déjà vu de nombreuses fois.

Ceci dit vous pouvez faire encore pire : défier quelqu'un en heads-up puis vous retirer quand il accepte. LOL, sérieusement...

2- Craquer et fumer votre Bankroll

Je n'ai jamais flambé ma bankroll en tilt. Jamais en live ni sur Internet. Jamais.

Pourquoi les gens font-ils ça ? Je ne me considère pourtant pas comme quelqu'un ayant une grosse discipline. Je monte parfois en température dans ma tête et commence à mal jouer. Mais je ne gaspillerais jamais ma bankroll.

C'est tellement stupide que je ne peux pas comprendre pourquoi certains le font. J'ai essayé vraiment dur de comprendre mais j'y arrive toujours pas.

Round 2
Les défis pour se battre sont pathétiques.

Suicider votre bankroll est la chose la plus idiote que vous puissiez faire.

1- Menacer votre adversaire

Vous êtes en colère, d'accord. Votre adversaire se comporte mal et est même malpoli. Insultez-le en retour si ça vous fait plaisir, mais le menacer est autre chose de pathétique.

J'ai été défié en duel (duel de bagarre aux poings) en quelques occasions à la table de poker, ou été invité à aller faire un tour sur le parking plusieurs fois. Quand j'ai accepté ils se sont à chaque fois dégonflés.

Il n'y a rien de plus embarrassant de se faire prendre en "bluff" là-dessus. On peut parler de perdre votre mojo à la table.

En ligne, c'est encore plus ridicule. Il n'y a rien de plus puéril de menacer anonymement une autre personne anonyme. J'ai pu voir quelqu'un vivant en Australie menacer quelqu'un vivant en Norvège.

Ca sert à quoi ? La seule chose à laquelle je peux penser est que ça leur fait se sentir bien, une main sur la souris et une autre sur sa petite b***.


À propos de Ken Lennaárd :

Blogueur le plus controversé de Suède, Ken Lennaárd écume le circuit professionnel du poker depuis près de 20 ans. Parmi ses nombreuses performances, on retrouve notamment des titres en live et en ligne lors du Championnat de Suède, trois tables finales aux WSOP, et plus de 1,5 million de dollars de gains en carrière. Il apporte ponctuellement son ton et son impertinence à PokerListings.com.



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Les signes du Zodiaque les plus forts au poker

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Vous êtes-vous déjà demandé si vos résultats au poker pouvaient être influencés par votre signe du zodiaque ?

Même si chez Pokerlistings nous ne sommes pas des inconditionnels de l'astrologie, nous nous sommes intéressés à la question et avons décidé d'analyser la all time money list (liste des plus gros gagnants au poker) des 100 meilleurs joueurs mondiaux.

En recherchant la date de naissance de chaque joueur de poker, nous avons découvert qu'en effet, certains signes du zodiaque semblaient plus forts que d'autres au poker.

Fait marquant

De nombreux grands joueurs de poker sont nés au cours des trois premières semaines de juillet, notamment : Sam Trickett, Phil Hellmuth, Vanessa Selbst, John Juanda, Martin Jacobson, Adrian Mateos, Liv Boeree.

L'élément le plus fort : Air, Eau, Feu ou Terre ?

Avant de découvrir ensemble les signes du zodiaque les plus forts au poker, il est important de rappeler que ces douze signes appartiennent chacun à l'un des quatre éléments : Air, Eau, Feu et Terre.

Nos recherches nous ont permis de découvrir que les grands joueurs de poker appartenaient majoritairement à des signes d'Eau (Cancer, Scorpion, Poissons), tandis que leur répartition était sensiblement la même dans les trois autres éléments.

Les 4 éléments du zodiaque
Les signes d'eau verraient-il le plus grand nombre de grands joueurs de poker ?

Les caractéristiques essentielles des signes d'eau sont l'intuition et une tendance à cacher leurs sentiments personnels. C'est pourquoi il n'est pas surprenant de voir que de nombreux brillants joueurs de poker appartiennent à cet élément, comme le vainqueur du Main Event du WSOP 2015, Joe McKeehen (Cancer).

Fait marquant

Au cours des dix derniers Main Event du WSOP, les signes de la Vierge (Duhamel – Gold) et du Sagittaire (Merson – Eastgate) se sont distingués des autres.

Liste des signes les plus doués au poker

Dans notre infographie ci-dessous, vous découvrirez le top 12 des signes du zodiaque au poker, accompagnés chacun d'une description de ses points forts et de ses points faibles à prendre en compte pour jouer au poker.

Pour satisfaire votre curiosité, nous avons également rajouté pour chaque signe, des noms de joueurs/joueuses de poker célèbres, pour montrer que finalement, quel que soit le signe, il suffit de s'entraîner pour exceller au poker.

Si vous êtes intéressé et avez de l'humour, vous pouvez aussi jeter un oeil à notre horoscope poker !

Fait marquant

Le signe du zodiaque le plus représenté parmi les joueurs de poker célèbres est le Bélier. Et pourtant, le plus gros vainqueur de tous les temps, Daniel Negreanu, est du signe qui se classe avant-dernier dans notre liste : Lion


Ce qui fait de chaque signe du zodiaque un bon joueur de poker

Bélier

Sûr de soi, audacieux et courageux, le Bélier est un joueur de poker agressif qui adore surprendre ses adversaires. Ce signe adore commander et se considère toujours comme le meilleur, quelles que soient les circonstances.

Cancer

Grâce à ses compétences et à son excellente mémoire, le Cancer arrive à être un très bon joueur de poker. Il est habitué à masquer ses propres sentiments. Ce qui peut faire toute la différence autour d'une table de poker.

Scorpion

Joueur curieux et surprenant, le Scorpion maîtrise aussi bien l'attaque que la défense. Ce signe adore la compétition et une fois qu'il s'est fixé un objectif, rien ne peut plus l'arrêter.

Sagittaire

Le Sagittaire vit dans le futur, une caractéristique qui, au poker, le rend clairvoyant et lui permet d'anticiper les coups de ses adversaires. La chance sourit souvent à ce signe.

Vierge

Exigeant, attentif aux détails et gros travailleur. Les qualités de joueur de poker du signe de la Vierge se révèlent lorsqu'il parvient à exploiter toutes les données utiles sur ses adversaires et sur chacune des mains qui ont été jouées.

Capricorne

Ambitieux et déterminé, le Capricorne se bat pour être au sommet et y rester ! Attiré par le succès et l'argent, ce signe trouve toujours de bonnes raisons pour participer à de prestigieux tournois de poker.

Verseau

Sensible et désintéressé, le Verseau est un joueur créatif et innovant qui peut pulvériser ses adversaires au poker. De nombreuses pensées se bousculent dans son esprit, ce qui peut être une source de distraction.

Poissons

Intuition et empathie sont les principales caractéristiques du signe des Poissons : ceci lui permet de décoder facilement les « tells » de ses adversaires. Cependant, pour exceller au poker, les natifs de ce signe doivent apprendre à contrôler leur propre sensibilité.

Balance

Patient et équilibré, le signe de la Balance est un fin stratège qui a le potentiel pour réussir au poker. Mais pour devenir excellent, les natifs de ce signe devront beaucoup travailler leur capacité de concentration.

Gémeaux

Les Gémeaux sont en général fébriles et curieux, très vigilants mais assez désordonnés. Pour ces raisons, les natifs de ce signe devront apprendre à se calmer et à développer leur patience.

Lion

Créatif et idéaliste, le Lion aime être aux commandes. Il adore également être le centre de l'attention. Les joueurs de poker nés sous ce signe n'acceptent pas la défaite et c'est pour cette raison qu'ils doivent faire un effort supplémentaire pour ne pas déprimer !

Taureau

Le Taureau est entêté et opiniâtre ; il est en général plutôt rationnel et il déteste les changements. Les joueurs de poker de ce signe devront faire des efforts pour être plus souples, sous peine de céder à de simples bluffs.



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