Quantcast
Channel: Dossiers exclusifs et autres infos du poker
Viewing all 721 articles
Browse latest View live

C'est ça PokerListings ! - L'histoire du guide de poker n°1

$
0
0

Très différent. Les salles de poker étaient remplies d’hommes d’âge mûr et de beaucoup de fumée. De beaucoup, beaucoup de fumée.

Cigares, moustaches, chemises hawaïennes, grosses chaînes en or, accords à 6 chiffres conclus d’une poignée de mains... Ah l’époque où la parole d’un joueur l’engageait.

Le poker “online” était pour la plupart des joueurs une grande inconnue.

Inutile de préciser que les choses ont bien changé depuis. Et l’épopée de Chris Moneymaker, d’un satellite à 39 $ à une victoire dans le Main Event des WSOP pour 2,5 millions de dollars, n’y est pas pour rien.

Mais même avant cela il y a eu des signes avant-coureurs (Les Joueurs est par exemple sorti en 1998), que le plus vieux passe-temps des Etats-Unis était sur le point de conquérir le monde.

Pourquoi ? C’est assez simple : le poker est un jeu au potentiel illimité, avec des décisions stratégiques toujours plus élaborées, de l’audace, des mathématiques, des mises exaltantes, des bad beats déchirants, des victoires incroyables et des moments de soulagement inégalables.

La totale, quoi. Et c’est tout cela qui inspire PokerListings dans sa quête de devenir le véritable guide de poker le plus complet, le guide du poker “All In”.

Deux entrepreneurs, une vision unique

niklas flisberg 2
Niklas Flisberg, co-fondateur de PokerListings, disputant les WSOP en 2005.
 

Les premiers temps, PokerListings était aussi bien différent de ce que vous pouvez voir aujourd’hui. Et comme le montrent les photos que nous avons déterrées, vous verrez que c’était même très moche.

En dehors de devenir joueur professionnel à plein temps pour prendre ce qu’il y avait à prendre, la plus grande opportunité à saisir dans le poker en 2003 c’était cet influx soudain de joueurs prêts à se lancer.

Inspirés par Moneymaker, Les Joueurs et les milliers de parties organisées dans les salons de monsieur tout-le-monde, les gens se sont passionnés pour le poker en général et le Texas Hold’Em en particulier.

Ayant en tête de proposer une source d’informations sur le poker listées dans différentes catégories, les deux fondateurs suédois de PokerListings ont rapidement commencé à mettre en pratique leurs idées.

La ligne conductrice de ces listes était on ne peut plus simple : garantir aux nouveaux joueurs les meilleurs bonus à l’inscription sur tous les sites de poker en ligne.

Après avoir créé les deux ou trois premières pages de PokerListings.com depuis une chambre d’hôtel de Las Vegas pendant les World Series of Poker 2004, tous deux sont rentrés à Stockholm où ils ont installé leurs bureaux dans un petit sous-sol.

L’équipe originale formée de codeurs et webmasters a passé des jours à produire le plus de pages possible : actualités, critiques de livres, critiques de sites de poker, outils de stratégie, listes de toute sorte.

Des clavicules cassées


En gros, tout ce qui avait à voir de près ou de loin avec le poker finissait dans une liste. Les journées se concluaient souvent par quelques dizaines de Pripps Blå et un SNG à 3 000 SEK (environ 300€) autour des tables pliantes et des ordinateurs portables.

Des escaliers ont été descendus en moto, des clavicules ont été cassées, et un site Internet a commencé à prendre forme. Six mois plus tard, le site (presque) tel que vous le voyez aujourd’hui était né.

Le bouche-à-oreille faisant son oeuvre, les visiteurs ont commencé à affluer et les sites de poker de proposer des bonus encore plus importants (ainsi que des tournois gratuits exclusifs) pour les joueurs s’inscrivant via PokerListings.

Dix ans plus tard, notre travail a permis d’attirer des centaines de milliers de nouveaux joueurs et nos joueurs ont profité d’un total de plus de 7,2 millions de dollars en bonus exclusifs et en tournois gratuits.

Si ce business model était suffisant au moment du boom du poker, les deux entrepreneurs étaient bien conscients que le futur de PokerListings ne se limitait pas à des listes d’informations.

PokerListings sur le circuit, 2005-2011


Un aller-retour aux World Series of Poker 2005 a renforcé leur volonté de proposer des contenus complets et dynamiques, mais ce n’est qu’en 2006 que PokerListings s’est véritablement lancé dans le journalisme poker live.

matt showell 24137
Matt Showell, rédacteur en chef sur PokerListings US.
 

Depuis un bureau de Vancouver, le rédacteur en chef actuel, Matthew Showell, et le rédacteur principal Arthur Crowson ont mené la première équipe de 6 journalistes à passer cinq semaines complètes à Las Vegas à travailler depuis le Rio.

Des comptes-rendus de tous les events, des billets de blog quotidiens sur toutes les dernières infos et des interviews exclusives avec les tout meilleurs joueurs du monde, voilà le contenu produit pendant ces journées de travail épuisantes qui pouvaient durer jusqu’à 16h.

Les vidéo compromettantes de l’époque montrent pas mal d’alcool, des cartes, le Gold Coast et Erik Seidel.

Une fois les WSOP terminées, Showell et notre ancien journaliste (aujourd’hui auteur de romans policiers à succès) Owen Laukkanen ont décidé d’écumer le circuit pour faire leur travail de journaliste sur le World Poker Tour, le circuit des WSOP et lors d’événements spéciaux comme le Caribbean Poker Classic ou le Poker Championship des Etats-Unis.

Sont rapidement venus s’y ajouter des allers-retours sur l’European Poker Tour et à l’Aussie Million, puis encore beaucoup d’autres afin de couvrir tous les grands tournois de poker de l’Amérique du Nord à l’Asie, avec en apogée chaque année la couverture complète des World Series of Poker depuis Vegas.

En 2013, nous sommes allés encore plus loin en devenant partenaire officiel des toutes premières WSOP Asia-Pacific à Melbourne et WSOP Europe à Paris.

Le volume et l’ampleur de notre couverture ont parfois varié d’une année sur l’autre mais PokerListings.com a été présent de quelque manière que ce soit pour tous les grands événements du poker des années 2000 (et au-delà).

PokerListings à la conquête du monde

Parallèlement à notre croissance aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, nous avons développé un nombre toujours plus important de sites internationaux qui sont devenus essentiels au développement mondial de PokerListings.

En raison de notre ancrage naturel en Scandinavie, des sites pour la Suède (PokerListings.se), la Norvège (no.PokerListings.com), la Finlande (PokerListings.fi) et le Danemark (PokerListings.dk) faisait dès le début partie de notre projet et sont encore aujourd’hui des pierres angulaires de la marque PokerListings.

PLphotoGroupv2
Une partie de l'équipe derrière PokerListings.
 

Des sites pour l’Allemagne (PokerZeit.de), la France (fr.PokerListings.com), l’Italie (PokerListings.it) et l’Espagne (PokerListings.es) ont vu le jour en 2007-2008, comme pour la Russie (PokerListings.ru) ou encore les Pays-Bas (PokerListings.nl).

Les articles proposés sur la plupart des sites étaient au départ des traductions d’actualités, de billets de blog ou d’articles stratégie publiés sur le .com, complétés par du contenu local produit par nos journalistes indépendants dans chaque pays.

Nous avons rapidement intégré à notre équipe des rédacteurs à plein temps pour la majorité des sites ; ils nous ont rejoint au siège, à Stockholm. L’équipe de rédaction actuelle a été montée sous la houlette du Directeur de Rédaction, Christopher Hunt.

Cette équipe est aujourd’hui constituée de plus de 40 rédacteurs, dont 20 sont basés au siège, à Malte. Les autres sont répartis sur quatre continents, ce qui forme l’ossature profondément internationale de PokerListings.

Du contenu révolutionnaire et un déménagement à Malte


Tout au long de l’histoire de PokerListings, nous n’avons cessé de nous développer, de concevoir des outils poker innovants, nous avons changé notre habillage quelques fois (parfois avec succès, parfois un peu moins) et surtout nous avons légèrement adapté notre ligne éditoriale.

Nous avons lancé des outils révolutionnaires comme notre base de données de suivi en ligne (MarketPulse), notre mini-série documentaire Easy Game, notre série stratégie à succès "Comment ne plus être nul au poker", et notre calculateur de main gagnante pour n’en citer que quelques uns.

WHWCalculator3

Bien que nous réussissions toujours à attirer des milliers de nouveaux joueurs grâce à nos bonus et nos critiques, notre mission est incroyablement plus vaste aujourd’hui.

En plus des bonus et des tournois gratuits, nous voulons proposer le meilleur contenu poker aux joueurs du monde entier, quel que soit leur niveau.

Notre contenu poker inclut d’ores et déjà plus de 500 articles accessibles gratuitement sur la stratégie, les règles et le jeu pour toutes les variantes les plus populaires du poker, des classements des mains et des outils essentiels pour les débutants comme le calculateur de cotes.

Nous proposons également des dizaines d’articles concernant l’actualité et dossiers chaque jour, ainsi qu'une tribune aux plus grands journalistes poker, des centaines d’interviews de joueurs professionnels et du contenu vidéo de pointe depuis notre série Poker Power Moves jusqu'aux grands joueurs racontant les meilleurs moments de leur carrière.

Avec plus de 4000 articles postés chaque année en 10 langues, nous repoussons constamment les frontières du journalisme poker.

Au quotidien, notre objectif reste inchangé : aider les millions de joueurs de poker du monde entier à étendre leur savoir, à progresser et à trouver l’inspiration.

Battle of Malta et Trophées L’Esprit du Poker

Impossible de parler de l’évolution de PokerListings sans évoquer deux de nos projets les plus récents et avec le plus de valeur ajoutée.

En 2012, forts de notre expérience sur le circuit live, nous avons saisi l’opportunité de créer un tournoi pour les joueurs de petits ou moyens enjeux en Europe, dans une atmosphère exceptionnelle.

L’idée était de recréer l’ambiance et le frisson des tournois des grands circuits mais sans le coût. C’est ainsi que nous avons lancé notre tout premier tournoi live, la Battle of Malta.

Avec une garantie à 150 000 €, Kara Scott à la baguette et quelques grands noms à l’affiche comme Dan “jungleman12” Cates ou Gaëlle Baumann, nous avons accueilli plus de 300 joueurs au Portomaso Casino pour un tournoi de trois jours à 550 €.

Nicodemo Piccolo, docteur à la retraite, a été notre premier vainqueur. Il est reparti de Malte avec 35 000 € et, comme tous les autres joueurs du tournoi, beaucoup de bons souvenirs.

L’atmosphère détendue et sympathique du tournoi combinée à son excellente rentabilité pour les joueurs a permis le succès de la formule. Et comme la demande était bel et bien présente, la Battle of Malta II a vu le jour.

D’un petit tournoi à un grand festival

Une garantie augmentée à 200 000 €, des tournois annexes et une myriade de pros aux côtés de Kara Scott, rien de mieux pour convaincre des centaines de joueurs de se rendre à Malte en 2013.

Résultat ? La deuxième BoM de l’histoire a battu le record du plus grand tournoi de poker jamais organisé à Malte avec 888 participants enregistrés.

C’est l’Allemand Louis Cartarius qui s’est imposé, remportant 80 000 € de l’énorme prizepool de 430 000 €.

Depuis 2014, la garantie est passée à 500 000 € et Maria Ho, deux fois dernière joueuse en lice lors du Main Event des WSOP, a remplacé Kara Scott. Et on table désormais sur plus de 1500 joueurs.

Avec un prizepool s’élevant à l’impressionnante somme de 700 000 € pour le Main Event en 2014, le vainqueur a remporté 140 000 €, assez incroyable pour un tournoi à 550 €.

La Battle of Malta est aujourd’hui devenue un véritable festival de poker et c’est le plus grand tournoi indépendant d’Europe, ce qui la rend incontournable pour des milliers de joueurs.

Lors de la première Battle of Malta, nous avons également lancé les Trophées PokerListings “L’Esprit du Poker”. Ces trophées ont pour objectif de mettre à l’honneur les joueurs qui, en plus d’être talentueux, sont une source d’inspiration pour tous ceux qui aiment le poker, de près ou de loin.

Avec trois catégories (Etoile Montante, Joueur le plus Inspirant et Légende Vivante), les vainqueurs sont couronnés chaque année lors de la Battle of Malta.


Votre guide du poker “All In”

Que ce soit les nominés aux Trophées L’Esprit du Poker, les joueurs et invités à la Battle of Malta, notre équipe ou nos lecteurs, tous représentent nos principes fondateurs :

Laisser le plaisir de jouer au poker parler pour lui-même et tout faire pour partager notre passion et notre engagement pour le poker dans le monde entier.

Le résultat, vous le voyez aujourd’hui : le guide poker le plus complet et le plus accessible sur Internet.

Quel que soit votre niveau, nous voulons que vous veniez sur fr.PokerListings.com (ou PokerListings.es, ou PokerListings.fi...) tous les jours pour y apprendre quelque chose de nouveau, répondre à une question que vous vous posez depuis longtemps ou lire quelque chose qui vous inspirera.

Alors si vous avez des remarques ou suggestions pour encore améliorer votre expérience sur PokerListings, n’hésitez pas à les partager avec nous.



Visiter fr.pokerlistings.com

Emotiv : Un nouveau casque qui vous dit comment jouer au poker

$
0
0

Cette nouveauté, révélée en exclusivité par le Daily Star Sunday a stupéfié les amateurs de poker.

Il semble que comparer l'activité cérébrale avec la façon dont une personne joue, permet de montrer comment fonctionne le cerveau dans certaines situations stressantes. En étudiant ces données, un joueur de poker professionnel peut définir précisément les réactions en cas de victoire, de défaite ou de bluff.

Savoir comment fonctionne le cerveau dans ces situations peut augmenter vos probabilités de battre vos adversaires. C'est du moins ce que conclut le Daily Star Sunday après avoir essayé le casque pendant le WPTn de Londres.

Après une heure de jeu contre des professionnels, le « cobaye » du Daily Star avait le cerveau « cartographié ». La découverte n'est pourtant pas sensationnelle, si vous voulez notre opinion : « Notre homme a mieux joué et il a pris de meilleures décisions quand il était moins excité et moins frustré ».

Emotiv
Un tout nouveau moyen de s'améliorer au poker ?
 

Un représentant de SimpleUsability, qui a participé au test, a affirmé : « En général, les niveaux de frustration des joueurs diminuent durant la première heure.  Ils deviennent toujours plus faibles et constants, avec moins de pics ».

Vers le poker 3.0 ?

Certains professionnels ont déclaré que les informations récoltées peuvent être très utiles : avec de la pratique, un joueur sera capable de ne plus donner de tells, c'est-à-dire d'informations involontaires sur le contenu de sa main ou l'élaboration de sa stratégie.

Cette initiative a été promue par PartyPoker. Un représentant de la salle de poker en ligne a déclaré : « PartyPoker a pour mission de démocratiser le poker. Nous avons organisé un task force qui va secouer le marché du poker en Grande-Bretagne. Nous avons approché SimpleUsability pour entrer littéralement dans la tête des joueurs, voir comment ils réagissent et répondent, afin de rendre le jeu encore plus excitant ».

La recherche menée par PartyPoker-SimpleUsability a été focalisée principalement sur le poker en ligne. Plusieurs membres, de divers niveaux de compétences et d'expérience, ont porté le casque spécial et joué sous observation plusieurs parties de 40 minutes. Ces parties ont été enregistrées et comparées avec les données recueillies dans le casque. Toutes les informations ont ensuite été analysées par des psychologues et publiées sur le site Your Brain On Poker.

Qui sait, cet outil est peut-être vraiment capable d'améliorer les performances au poker d'un joueur. Mais il ne sera sans doute que peu confortable d'être assis à la table et de passer plusieurs heures avec un engin de ce genre sur la tête !

> En savoir plus sur la société Emotiv Systems
> Le site officiel



Visiter fr.pokerlistings.com

Etude de main : Jason Mercier (bien) attrapé par Phil Ivey

$
0
0

Ces deux joueurs ce sont donc Phil Ivey et Jason Mercier, deux des meilleurs joueurs du monde.

Les enjeux étaient ici énormes, et l'action aura été filmée pour le plus grand plaisir de tous les amateurs de (beau) poker.

La bataille aura fait rage au flop, mais tout aura commencé un peu plus tôt.

Du Flop à la River

La main dont nous allons parler aujourd'hui est tirée de l'émission High Stakes Poker, qui mettait à l'affiche une belle assemblée de top joueurs il y a quelque temps.

Les blindes ? Massives : 600$/1200$ avec un ante de 100$.

Nous allons ici suivre les débats dans la peau de Phil Ivey.

Gus Hansen était le premier en action avec une relance de début de parole à 4.200$. Eli Elezra suivait, et Ivey découvrait     au bouton.

De quoi payer donc, mais Jason Mercier relançait alors depuis la petite blinde, à 22.100$. Cela eut pour effet de faire coucher à la fois Hansen et Elezra, mais Ivey payait à nouveau.

Nous voyions alors un flop avec déjà 55.000$ dans le pot, et des stacks effectifs de 185.000$.

Le flop le voici justement :      

Mercier gardait l'initiative et misait 28.700$, pour se voir relancé par Ivey avec son overpair, à 78.700$. Mais Mercier partait finalement à tapis pour 185.100$.

Ivey faisait alors la moue de celui qui n'aimait pas ça, réfléchit une minute, puis payait finalement. Mercier montrait    

Turn           River  

Le pot de 425.200$ partait donc dans la poche de Phil Ivey. Revivez le coup en vidéo :

Tout s'est vite accéléré

La situation s'est rapidement enflammée, avec Mercier ayant montré une main incroyablement faible à l'abattage. Mais voyons un peu mieux la dynamique de la main qui a conduit à cette situation.

Pré-flop, après la petite relance d'Hansen et le call d'Elezra, Ivey décide de payer au bouton et de voir le flop.

mercier
Une main faible ne raconte pas toute l'histoire.
 

Mercier est dans une situation différente. Il se voit une chance de "squeeze" depuis la petite blinde, et il la saisit.

Il y a deux raisons pour lesquelles cela peut se voir réussir.

1. Il est probable qu'aucun de ses adversaires n'ait de main forte. Hansen est un joueur très large, et tant Elezra qu'Ivey ont juste payé au lieu d'avoir relancé avec une grosse main pour se débarasser des autres adversaires.

2. Bien que sa main ne soit pas excessivement forte, Mercier a quand même un as assorti qui bloque pas mal de grosses mains et qui pourrait toujours devenir la meilleure main s'il touche un as au flop.

Hansen et Elezra couchent en effet leurs mains faibles, mais Ivey s'en tient à son plan initial et paie la relance.

Toute carte supérieure au 9 serait ennuyeuse

Au flop, Ivey détient une overpair (une paire supérieure à la plus haute carte du flop) tandis que Mercier ne trouve qu'un tirage quinte par le ventre (gutshot) et un tirage couleur backdoor. Mais ce n'est qu'un problème secondaire.

ivey7
Ivey veut tout de suite le pot.
 

Mercier continue avec sa statégie pour gagner la main. Il essaie de représenter une grosse paire. Ce pourquoi il overbet légèrement le pot. Mais Ivey relance...

Ivey veut prendre le pot tout de suite et maintenant. Il ne veut pas vraiment voir une nouvelle carte commune car cela sera souvent une mauvaise pour sa main.

Toute carte supérieure au 9 serait ennuyeuse pour lui. Elle pourrait bien sûr faire mal à Mercier, mais elle pourrait être désastreuse si ce n'était pas le cas et qu'Ivey devait coucher la meilleure main.

Mercier est cependant loin d'abandonner. Il pousse son tapis, ce qui est une façon parfaitement crédible de représenter une grosse pocket paire.

En plus de ça, son as et son tirage gutshot lui donne 7 outs, ce qui équivaut à une équité de pot de 32%. En considérant combien il y a d'argent dans le pot, sa main vaut sûrement la mise à tapis.

S'ils avaient eu de plus gros tapis...

Mercier peut même avoir quelque fold equity (espérance de faire coucher). Vous pouvez le voir à la tête que fait Ivey lorsqu'il répond au all-in.

Il y a très peu de tirages sur le tableau, aussi un semi-bluff est peu probable. Ivey doit sérieusement s'inquiéter de s'il fait face à une plus grosse pocket pair dans les mains de Mercier.

Après avoir relancé, il est cependant difficile pour Ivey d'abandonner la main. Il n'a besoin de payer que 106.400$ de plus pour remporter le pot de 318.000$.

Il obtient donc une cote du pot de 3 contre 1, aussi il n'a besoin de gagner qu'1 fois sur 4 pour justifier le call.

Mais si vous observez attentivement le visage d'Ivey, vous pouvez voir que Mercier est très prêt de l'avoir.

Jason Mercier 2013 WSOP EuropeEV041500 PLOFinal TableGiron8JG0750
Le seul problème ? D'avoir tenté ce move sur Ivey.
 

S'ils avaient eu de plus gros stacks, Mercier aurait en fait pu faire coucher Ivey.

Conclusion

Jason Mercier aura essayé un incroyable bluff mais élaboré, qui pouvait être totalement rentable.

Le seul problème est que son adversaire se nommait Phil Ivey.

Ivey n'était pas tout à fait heureux de comment la main s'est développée, mais il ne s'est pas démonté, s'en est tenu à son plan, et c'est lui qui sera ressorti plus riche de l'affaire.



Visiter fr.pokerlistings.com

La Rétro de l'Année 2013 - 1ère partie

$
0
0




JANVIER

En règle générale, et encore plus au poker, il faut toujours rester prudent. 2013 était à peine commencée qu'on pensait déjà voir Isildur aka Viktor Blom parti sur de très grosses bases. Il faut dire que le Suédois empochait plus de 560.000$ sur Full Tilt pendant que d'autres se remettaient à peine du réveillon. La suite de l'année aura donc en revanche été bien plus délicate pour Isildur. Gus Hansen ne savait pas encore pour sa part que son année 2013 allait être encore plus catastrophique que 2012 et ses - déjà - 3 millions de pertes.

Scott Seiver et le Dimitar Danchev étaient des hommes plus heureux, remportant respectivement le High Roller et le Main Event du PCA, pour près de 2 millions de dollars chacun.

Au NBC Champ de Heads-Up, c'est le revenant Mike Matusow qui battait Phil Hellmuth en finale.

La lancement du Zoom Poker par PokerStars (équivalent du Rush Poker sur Full Tilt) marquait l'un des premiers évènements online de l'année en France.

Enfin PokerListings inaugurait son premier concours du mois pour fêter ses 10 ans, avec comme premier lot prestigieux de l'année des places pour le SuperBowl.


FEVRIER

Le mois de février aura grandement été marqué par le scandale de la table finale du Partouche Poker Tour 2009, affaire de triche révélée au grand jour par la diffusion de vidéos compromettantes pour le vainqueur et son dauphin d'alors, Jean-Paul Pasqualini et Cédric Rossi. Une affaire qui aura secoué le petit monde du poker français pendant plusieurs semaines, avant malheureusement que celle-ci ne s'étiole peu à peu, faute de suites données.

PPTpasqualini2
Le scandale de la finale du PPT 2009 aura fait couler de l'encre. Malheureusement il sera resté sans suite...
 

Nettement plus sympathique, le Global Poker Index lançait son nouveau jeu de "management d'équipe de poker" sur Facebook, Fantasy Poker Manager.

A Deauville, c'est un Français qui s'adjugeait le premier EPT de l'année, Rémi Castaignon, succédant ainsi à Lucien Cohen en 2011 en ces mêmes lieux.

Moins de réussite en revanche pour un autre Français, Rui Cao, qui aura échoué dans son défi à 1 million de dollars contre Patrik Antonius.

A l'international on aura noté la victoire de Mervin Chan devant ce même Patrik Antonius 3ème dans les Aussie Millions, ou encore de Matt Giannetti pour son deuxième titre WPT au Lucky Hearts Open.


MARS

En mars Ruben Visser remporte le premier EPT de Londres de l'année (hasard du calendrier, l'EPT de Londres de la saison suivante aura lieu en octobre), avec en autre performance notable la 4ème place de Steve O'Dwyer qui avait déjà terminé 2ème l'année précédente.

Un EPT de Londres qui aura également été le théâtre d'un affrontement amical en heads-up entre les équipes PokerStars et Full Tilt Poker, avec Isaac Haxton, Daniel Negreanu et ElkY ayant facilement donné la victoire à la première nommée, 3-0, face à Viktor Blom, Tom Dwan et Gus Hansen.

A Venise, c'est l'Italien Rocco Palumbo qui s'impose sur ses terres au World Poker Tour.


AVRIL

Fin avril, Daniel Pidun devenait le premier joueur allemand à gagner l'EPT de Berlin.

Mais avril voyait surtout la tenue des tous premiers WSOP Asia-Pacific à Melbourne en Australie, pour lesquels PokerListings se trouvait diffuseur officiel du tournoi.
La compétition aura été un grand succès, avec comme faits notables le premier bracelet de ces WSOP APAC décroché par Bryan Piccioli, le High Roller remporté par Philipp Gruissem, et surtout le 9ème bracelet de Phil Ivey, et le 5ème de Daniel Negreanu dans le Main Event.

Dans le reste du monde, Benjamin Pollak échouait de peu à remporter son premier titre WPT à Barcelone (2ème derrière le Canadien Khun) après déjà une table finale à Prague en 2011, et Ronaldo (le Brésilien) signait un nouveau contrat dans une nouvelle équipe : celle de PokerStars.

1R8A2
Negreanu aura inauguré de belle manière les WSOP APAC en décrochant son 5ème bracelet (qui allait en appeler un autre plus tard dans l'année).
 


MAI

Deux ans après le Black Friday, le poker en ligne revient enfin aux Etats-Unis, avec un premier opérateur à pouvoir proposer à nouveau du poker sur Internet aux millions d'Américains : UltimatePoker, société sous l'égide du célèbre Ultimate Fighting Championship.

Mai, c'est aussi une nouvelle affaire, cette fois aux dépends de Phil Ivey accusé d'avoir triché au Punto Banco à Londres.

Du côté du circuit live, Steve O'Dwyer remporte enfin un titre EPT après 3 tables finales, dans le Grand Final de Monte-Carlo, tandis que Chino Rheem domine Erick Lindgren dans le WPT Championship (avec Matt Salsberg désigné joueur WPT de l'année).

A noter aussi le premier titre online majeur pour Daniel Negreanu aux SCOOP 2013, dans un tournoi de Pot-Limit Omaha 6-Max, en battant en heads-up Noah Boeken. Et c'est Viktor Blom qui se sera adjugé le Main Event.


JUIN

Juin c'est évidemment le début des WSOP, avec en premier gros fait marquant le deuxième bracelet remporté par Davidi Kitai en Pot-Limit Hold'em à 5000$.

Quelques autres des belles performances de ce premier mois auront été celles de Tom Schneider (un doublé dans les Event 15 et 29) ou encore d'Erick Lindgren pour son 2ème bracelet WSOP après des années de galère.
A noter aussi les bracelets remportés par Mike Matusow (son 4ème), David Chiu (5ème) ou Michael Gathy pour un nouveau double détenteur de bracelet pour la Belgique.

Enfin on aura connu le dénouement de l'arlésienne de l'International Stadiums Poker Tour. Après d'innombrables changements et de multiples rebondissements, l'ISPT aura finalement bien eu lieu du côté de Wembley, avec 761 joueurs et un vainqueur du nom de Jakub Michalak.


> 2ème partie de notre Rétrospective poker de l'année 2013 à retrouver lundi prochain sur PokerListings




Visiter fr.pokerlistings.com

La Rétro de l'Année 2013 - 2ème partie

$
0
0


> Rétro 2013, la première partie

 

JUILLET

Suite et fin des WSOP en juillet (hors table finale du Main Event de novembre).

Dans le Big One for One Drop à 11.111$, Antonio Esfandiari aura manqué de peu le doublé consécutif, mais "Le Magicien" terminera finalement 4ème d'un tournoi remporté par Anthony Gregg, qui pourtant... jouait un autre tournoi en même temps. Le Players Championship à 50.000$ aura lui vu la victoire de Matthew Ashton, avec une 4ème place pour David Benyamine.

Joli tir groupé français dans le Ladies Event à 959 participantes, avec la 3ème place de Julie Monsacré, mais aussi le Top 20 atteint par Claire Renaut et Lara Boutros.

Le Main Event sera lui aussi parti sur des accents tricolores, avec Clément Tripodi chip leader à l'issur du premier jour. Un Main Event qui aura bien vu la présence de Doyle Brunson après de nombreuses interrogations sur sa participation. Texas Dolly aura même terminé dans l'argent, son premier cash dans ce même tournoi depuis 2004.

Un Main Event qui aura en outre cette année attiré 6352 joueurs, une baisse de 3,7% par rapport à 2012 (6598).
3 Français auront atteint les trois dernières tables : Clément Tripodi, Benjamin Pollak, et bien sûr le futur finaliste et November Nine, Sylvain Loosli.

Si vous voulez revivre ces WSOP 2013 et tous les autres faits marquants, une seule adresse : notre page complète avec tous les résumés et les résultats.


AOÛT

Negreanu WSOPE
6ème bracelet pour Daniel Negreanu... et le titre de Joueur de l'Année.
 

En août le monde du poker aura fait relâche. Tout juste quelques accros auront pu aller faire un tour du côté de Galway et son UKIPT à l'ambiance et l'environnement très différents des tournois habituels.

L'occasion d'y avoir retrouvé un Gus Hansen qui confiait tous ses doutes du moment.


SEPTEMBRE

La rentrée est aussi celle des joueurs de poker, ainsi que de l'European Poker Tour qui lançait sa saison 10 à Barcelone.
Le Français Benoît Gury y aura bien figuré en atteignant la table finale (6ème), finalement remportée par l'Anglais Tom Middleton.

Cet EPT de Barcelone aura en outre été le théâtre d'une affaire de piratage informatique à l'hôtel Arts, avec comme principale victime le Finlandais des high stakes Jens Kyllönen.

PokerListings aura également pu rencontre l'un des plus incroyables personnages du monde du poker, le vainqueur du tout premier EPT Alex Stevic.

Septembre cela aura aussi été bien entendu la 2ème édition de Battle of Malta, avec un succès encore plus grand que l'année précédente : 888 entrées !
Tandis que les premiers PokerListings Awards y auront récompensé Naoya Kihara, Luca Moschitta et Pierre Neuville, c'est l'Allemand Louis Cartarius qui aura décroché la victoire. Un Français aura réussi un joli parcours, Romain Gravisse, 19ème à l'arrivée.

Battle of Malta est à revivre ici.


OCTOBRE

Du côté du poker en ligne, octobre est synonyme de WCOOP, la plus grande série de tournois online made in PokerStars. Cette année le Français Alexandre Luneau aura été l'un des vainqueurs de bracelet en ayant remporté le High Roller 8-game.

Dans le deuxième EPT de Londres de l'année calendaire, c'est le Suédois Robin Ytalo qui s'impose. Le meilleur Français, Candido Goncalves, termine à la 17ème place.

Place ensuite aux World Series of Poker Europe, pour la dernière fois à Enghien-les-Bains et sans doute en France.
En bref on aura pu vivre la victoire de Jackie Glazier dans le Ladies Event devant pas moins de 5 Françaises, un Ladies Event des WSOPE pour la première fois évènement à bracelet.

Deux Français auront réussi à décrocher l'un de ces bracelets sur nos terres, Darko Stojanovic dans l'Event 3, et surtout Roger Hairabedian dans l'Event 5, rentrant dans le cercle des joueurs à 2 victoires aux World Series.

riess
Le nouveau "Champion du Monde", Ryan Riess.
 
Ludovic Lacay aurait pu les rejoindre en remportant sa première breloque, mais l'Américain Noah Schwartz en aura décidé autrement en dominant le Toulousain dans le heads-up final de l'Event 6.

Un Lacay qui aura une nouvelle fois poussé loin son aventure dans le Main Event, jusqu'en 24ème place. Autres espoirs douchés, ceux de Fabrice Soulier, finaliste qui s'inclinera en heads-up face au jeune espagnol Adrian Mateos.

A noter enfin le 6ème bracelet décroché par Daniel Negreanu dans le High Roller. Son deuxième cet année après celui des WSOP APAC. De quoi lui avoir également permis de remporter le titre de Joueur de l'Année des WSOP, pour la deuxième fois de sa carrière.

Ce mois d'octobre très chargé se sera terminé sur le WPT Grand Prix de Paris, et la victoire finale de Mohsin Charania.


NOVEMBRE

Qui dit novembre dit naturellement table finale du Main Event des WSOP. Et cette année encore plus de regards étaient tournés vers Las Vegas, avec la présence du Français Sylvain Loosli.

Las, malgré une belle partie, Loosli terminera finalement 4ème, Ryan Riess dominant Jay Farber dans le heads-up pour s'adjuger le bracelet suprême et les quelques 8 361 000 $ de la première place.

Puisque l'on parle de gros sous, impossible d'oublier non plus l'incroyable année de l'Allemand Philipp Gruissem sur le circuit des tournois High Rollers, avec pas moins de 3 victoires et 3 tables finales rien qu'en 2013.

Une annonce importante aura enfin été lancée par le comité directeur des WSOP : les World Series of Poker Europe et World Series of Poker Asia-Pacific n'auront désormais plus lieu chacun qu'une fois tous les deux ans.


DECEMBRE

L'année se sera terminée sur le Festival de Poker annuel de Prague. Dans le WPT c'est xxx qui aura triomphé, et l'EPT aura vu la victoire de x.

Rendez-vous en 2014 pour une nouvelle grande année de poker sur PokerListings !

 



Visiter fr.pokerlistings.com

Chance ou compétence ? Dans le doute conjurez le sort !

$
0
0

Bien qu'ils soient conscients de leurs propres capacités (sinon ils feraient un autre travail), de nombreux professionnels préfèrent s'entourer de quelques porte-bonheur ou suivre un petit rituel avant les parties importantes.

Vous connaissez sans doute le jeton protège-cartes de Doyle Brunson « Texas Dolly » appelé Casper et sur lequel figure le logo des Ghostbusters. Sur le site Predictem.com, on apprend que Casper a été loué à d'autres joueurs pendant les World Series of Poker 2005 pour la modique somme de 200 dollars toutes les demi-heures (un fonctionnement qui rappelle... la location de vélos ou de pédalos au bord de la mer).

Ce porte-bonheur a ensuite été acheté par le professionnel Howard Lederer pour 3500 dollars, à condition que l’octogénaire Brunson puisse l'utiliser jusqu'à sa mort.

Le choix de la « place »

mike caro
Mike Caro
 

En matière de gestes superstitieux ou propitiatoires, dans un article pour la revue Bluff le théoricien du poker Mike Caro examine le mythe de la « place », c'est-à-dire le siège que vous choisissez à la table de jeu.

« J'ai vu trois personnes mourir en jouant au poker. Un homme était assis à ma gauche et un autre à ma droite. Le troisième se trouvait à la table adjacente. Tous trois sont morts dans la salle de jeux de Gardena, en Californie, dans les années 1970. Trois attaques cardiaques. Trois chaises temporairement vides.

Dans tous les cas, le jeu a continué après quelques minutes d'interruption. A cette époque, il n'y avait pas de dealers professionnels. Les joueurs de la table ont distribué les cartes à tour de rôle. Par bonnes manières, je suppose, aucune carte n'a été donnée aux concurrents moribonds au moment où le personnel du casino et les médecins tentaient vainement de les ranimer. En ce qui me concerne, je ne pouvais pas continuer comme s'il ne s'était rien passé. J'ai pris mes jetons et j'ai quitté la table. »

La chaise malchanceuse

L'auteur continue : « Pourquoi en suis-je venu à parler de cela ? Je crois que c'est pour partager un point de vue. Il est facile de dire que le destin a été cruel avec vous et que vous vous trouviez dans un endroit qui porte la poisse. Mais si je suis encore en vie pour vous raconter ce qui m'est arrivé, alors j'ai probablement eu plus de chance que les trois joueurs dont je vous ai parlé. » Morale de l'histoire : « The Mad genius » affirme qu'il a vu quelques joueurs changer en permanence de chaise pour rechercher la meilleure place.

chaises

Pour le septuagénaire américain, il n'existe pas de siège chanceux ou de siège malchanceux : il s'agit simplement d'un élément du mobilier. Quand on parle de poker et de la vie en général, observe Caro, il ne faut pas confondre la science et les superstitions car « la chance est quelque chose que tu réalises ensuite et que tu ne peux pas prévoir ».

L'avantage d'être assis à gauche

Le théoricien du poker fait valoir toutefois qu'avoir un ou plusieurs adversaires à sa droite peut être avantageux. Généralement, ils jouent avant nous (au poker, on suit le sens horaire), et ils nous laissent donc la possibilité de décider notre action après qu'ils aient choisi la leur.

La position à la table, toujours selon Caro, peut déterminer la victoire ou la défaite des joueurs, même lorsqu'ils sont professionnels. A votre droite, il est préférable d'avoir des adversaires approximatifs, passifs et qui jouent trop de mains (ceux qu'on appelle « calling station »), afin de relancer imméditamement après eux.

De même, il est préférable de s'asseoir à gauche des adversaires plus redoutables, qui jouent de façon agressive en connaissance de cause. Si les concurrents à notre gauche mènent peu et sont timides, nous pouvons les « pousser dehors » en relançant.

Quelle importance a toute cette affaire ?

arthur s reber
Arthur S. Reber
 

Arthur Reber écrivait sur PokerListings sur la part de hasard dans la distribution de la chance chez les joueurs : « Certains sont un peu au-dessus de la moyenne, d'autres légèrement en dessous. Seul un petit groupe s'écarte sensiblement de ces valeurs, en positif ou en négatif. » Selon Reber, il ne sert à rien de se lamenter : « Vous avez vos cartes, vous devez les jouer et apprendre à les utiliser le plus efficacement possible. »

Interviewé par un journaliste sur le rôle de la chance au poker, Gus Hansen a répondu que dans une seule session il estime qu'elle représente 90%. Mais durant un mois ou une année, cette part baisse respectivement à 10-15 % et à 2-5 %. « Tous les professionnels ont la certitude qu'à long terme les compétences triomphent sur la chance . Autrement ils ne seraient pas tous professionnels. »

La chance dans la vraie vie

Comme dans la vraie vie, observe Reber, « certains sont heurtés par un camion ou frappés par la foudre. D'autres se font diagnostiquer des maladies horribles. D'autres encore ont la malchance de vivre sous les vents du Mount. St Helens (un volcan actif qui se trouve dans l'état de Washington, ndlr) ou dans le Ninth Ward de la New Orleans. Il y a des gens qui passent leur vie en parfaite santé, vivant à San Diego ou achetant une maison dans les montagnes ou sur une colline ».

Jeu et magie

Dans son essai de 1989, l’anthropologue David M. Hayano a examiné la propagation des jeux de hasard avec des cartes en Papouasie-Nouvelle Guinée, qui a eu lieu suite à la colonisation occidentale et au retour dans leurs villages de gens qui étaient venus travailler dans les grandes villes.

Dans les catégories les plus pauvres ou les moins cultivées, le jeu le plus répandu était le « laki » ou le « tri lip », un jeu qui est inspiré du baccara européen, alors que les habitants les plus riches de la capitale Port Moresbi préféraient le poker. Dans une autre étude sur la Nouvelle Guinée et publiée l'an dernier, l'anthropologue Mark S. Mosko explique que pour les habitants des îles Kiriwina du Nord, la victoire au jeu est aussi le fruit de capacités divinatoires.



Visiter fr.pokerlistings.com

Gains au poker : Quels sont les meilleurs placements en 2015 ?

$
0
0

Garder de « l'argent dormant » sur un compte courant est une hérésie car il ne vous rapporte strictement rien. En fonction de votre niveau de revenus, il y a beaucoup mieux à faire !

Voici quelques conseils pour bien placer votre argent en 2015 :


Tous revenus


L'épargne

epargne1

Évitez le livret A ! Son taux d'intérêt va rester de 1% jusqu'au moins d'août 2015.

Son seul intérêt, si vous réalisez de petits gains au poker, est de constituer un second compte bancaire pour déposer votre argent pour pouvoir ensuite tout dépenser en vacances. Mais, en tant que tel, ce n'est pas un bon placement !


Il y a des alternatives beaucoup plus pertinentes si vous voulez épargner :


Le livret-jeune pour les 18-25 ans Le plan d'épargne logement (PEL) Le livret d'épargne populaire (LEP), même s'il est moins rentable que le PEL Les super livrets : leur taux n'est pas fixé par l'Etat mais par les banques qui les distribuent. Il faut donc bien comparer les livrets (et leurs conditions). Vous trouverez facilement sur le web des simulateurs pour calculer les intérêts bruts en fonction du montant et de la durée de placement. Pour les salariés : PEE et PERCO (attention à suivre l'actualité de l'entreprise qui vous emploie pour anticiper si elle rencontre des difficultés)


Le vin

vin1

Il n'y a pas besoin d'avoir de gros revenus pour investir dans le vin ! On trouve des bouteilles cotées à des tarifs très abordables sur les sites de ventes aux enchères comme Idealwine.com. Vous pouvez aussi réaliser de bon investissements en achetant du vin sur Winesitting ou même auprès de particuliers sur Cavacave.  Et n'hésitez pas non plus à parcourir les foires à vin ou à aller directement rencontrer les vignerons !

En revanche, il y a deux conditions à respecter :


Il faut s'engager sur le long terme : vous allez devoir patienter avant que votre cave ne prenne de la valeur. Et parfois, certains bouteilles ne vaudront pas un clou, même après de nombreuses années. Vous allez devoir vous documenter sur les vins, sur les vendanges à venir... et parfois faire confiance à votre intuition.


Pour les revenus moyens


L'assurance-vie

Assurance Vie1

Avant de souscrire une assurance-vie, il y a deux paramètres à prendre en compte :


Il faut s'engager sur une période de 8 ans au minimum, car c'est au terme de cette période que l'intérêt fiscal est le plus intéressant (plus-value taxée à 7,5% après abattement de 4 600 € par an et par personne). Il ne faut donc pas investir dans une assurance-vie si vous risquez d'avoir besoin de votre argent immédiatement.
Il existe deux types de contrats d'assurances-vie :


- Les contrats en euros : plus sécurisants mais moins rentables, car l'assureur garantit chaque année une valorisation variable de ce montant

- Les contrats Multi-supports : ils comprennent des fonds en euros et des unités de comptes (Sicav, produits de bourse....). Ils sont plus rentables mais aussi plus risqués (et parfois très risqués), vous avez donc intérêt à vérifier de quoi se compose votre contrat. Il est conseillé d'éviter les contrats qui sont composés essentiellement d'unités de compte, car même s'ils sont très attractifs financièrement parlant, il devient très difficile de choisir les bons secteurs porteurs.

- Les placements les plus intéressants en 2015 dans l'assurance-vie : les SCPI, les fonds euros immobiliers et les fonds euros dynamiques.


Pour les gros revenus

bourse3


La bourse

Pourquoi réserver la bourse aux gros revenus ? Tout simplement parce qu'investir en bourse est toujours risqué ! Comme au poker, vous devez uniquement placer de l'argent que vous êtes capable de perdre. Or comme vous jouez déjà au poker, vous pouvez vous retrouver dans une situation très difficile si vous n'avez pas de revenus suffisamment élevés.

Nos conseils pour 2015 :


PEA-PME : il va sans doute être l'investissement le plus rentable mais vous avez vraiment intérêt à diversifier vos placements. Compte-Titres : toujours aussi lucratif mais attention à éviter les marchés émergents et à surveiller de près le marché russe (il va falloir encore patienter avant de le voir repartir à la hausse). PEA : à réserver à ceux qui sont déjà familiarisés avec la bourse car il n'est pas évident, même avec de l'expérience, de choisir les bons secteurs. Crowdfunding : à voir... La finance participative n'est pas le meilleur placement d'un point de vue financier justement car il y a une prise de risque importante qui n'est pas compensée par le rendement proposé actuellement. Mais c'est une philosophie et cela peut aussi permettre de nouer des partenariats intéressants ou de valoriser votre image de marque (si vous êtes entrepreneur notamment). A noter : le crowdfunding dans l'immobilier est à privilégier, c'est le placement qui vous offrira le meilleur retour sur investissement.


L'immobilier

immobilier1

A priori, il ne devrait pas y avoir de krach immobilier en 2015, notamment grâce aux conditions de crédits immobiliers qui restent très intéressantes. Le marché va continuer de stagner, et les placements financiers dans l'immobilier seront moins lucratifs.

D'un point de vue strictement financier, et donc dans une logique à court terme, vous avez plutôt intérêt à investir dans les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) de rendement, SCPI Pinel, et les SCPI fiscales.  Il est préférable d'éviter l'immobilier ancien car même si les prix sont en baisse, la fiscalité des revenus locatifs est très élevée sauf si vous êtes dans une logique de déficit foncier.

D'une manière plus générale, l'immobilier reste un placement intéressant sur le long terme si vous envisagez un achat en direct. Dans les grandes villes et dans les banlieues, les prix vont continuer à baisser et, comme dit précédemment, les conditions de crédit restent très attractives. Il y a donc de bonnes affaires à réaliser ! Il faudra ensuite patienter en attendant de voir le marché repartir à la hausse pour réaliser une bonne plus-value.

Et si vous avez vraiment de gros revenus grâce au poker, vous avez intérêt à investir à l'étranger : il y a d'excellentes opportunités en Grèce ou en Espagne.


Trois placements populaires à éviter (ou pas)

Dans ce dossier sur les meilleurs placements en 2015, il semble nécessaire de faire un petit focus sur 3 placements très populaires assez risqués :


L'or

or1

On entend souvent dire que l'or est un placement sûr mais la réalité est nettement plus complexe. La plupart de ceux qui vous vantent l'or ont quelque chose à y gagner. Les intermédiaires se frottent les mains...

Il est vrai qu'il peut y avoir de belles opérations, très lucratives, à réaliser. Mais attention aux inconvénients :


Vous n'aurez pas de visibilité sur l'évolution du cours. Il y a beaucoup d'intermédiaires. La fiscalité est assez lourde : il n'y a pas de TVA à l'achat sur les lingots, lingotins et pièces d'or mais la taxation à la revente est très élevée, y compris si vous ne faites pas de plus-value.

Et si vous êtes cambriolé ou si le minerai se détériore, vous perdrez beaucoup !

A la limite, si l'or vous intéresse, le mieux est encore de prendre une sicav or/métaux précieux.


Les crypto-monnaies

crypto4

Ah les crypto-monnaies (Bitcoin, Litecoin)... Sur le web, les propositions d'investissements se multiplient comme des petits pains et les cours records que ces monnaies affichent parfois aiguisent les appétits.

Mais il faut bien connaître l'envers du décor car sinon vous risquez d'être terriblement déçu... surtout si vous perdez tout ! Dans la mesure où ces monnaies virtuelles ne sont pas réglementées, elles dépendent en effet de l'offre et de la demande. Alors parfois, elles s'effondrent brutalement, de façon spectaculaire, du jour au lendemain. Et vous n'avez plus que vos yeux pour pleurer !

Il existe aussi d'autres risques comme le piratage et le vol, ou encore la disparition subite de la monnaie...

Alors si malgré tout cet investissement vous intéresse, il est vivement recommandé de :

- Placer de l'argent que vous êtes disposé à perdre totalement.

- Prendre un maximum d'informations sur les places de marchés et sur les monnaies pour limiter les risques.


Les œuvres d'art

art3

Il faut acheter des œuvres d'art par amour de l'art, par goût, mais pas par amour de l'argent ! La cotation des artistes est très fluctuante, et la valeur de vos placements aussi. N'oubliez pas que le marché de l'art est avant tout un marché... Donc il faut accepter l'idée de perdre les fonds que vous aurez investi.

En 2010 par exemple, la cote de Damien Hirst s'est effondrée de 60%, tout comme celle de Jeff Koons ou de Murakami, suite à l'éclatement (partiel) de la bulle spéculative dans ce secteur.

Avec la crise, les œuvres d'art qui recueillent tous les suffrages sont les valeurs sûres, comme les toiles de maîtres. Mais il vous faudra sacrément gagner au poker avant de pouvoir vous offrir un Rembrandt ou un Van Gogh !


Et vous, quel placement avez-vous choisi ?

 



Visiter fr.pokerlistings.com

Etude de main : Le call d'extraterrestre de Davidi Kitai avec hauteur dame

$
0
0

C'est donc le Belge et vainqueur de la "triple couronne" EPT-WPT-WSOP Davidi Kitai qui avait pu encore une fois prouver qu'il était l'un des meilleurs joueurs du monde, mais aussi un véritable artiste du poker.

Cette main aura en tout cas permis d'assister à un call qui laisse sans voix.


Le Coup

Nous sommes en table finale de l'Event 15 des World Series of Poker 2014, un tournoi de No-Limit Hold'em 6-Max à 3.000$.

Il reste 3 joueurs et Davidi Kitai est en tête de peu sur Tony Ruberto. Gordon Vayo l'autre Américain est quant à lui déjà un peu short-stack.

Les blindes sont de 25k/50k/5k.

Kitai est au bouton et ouvre     Il paie juste. Vayo complète en petite blinde, et Ruberto checke en grosse blinde.

Le flop :      

Vayo checke, Ruberto mise 95 000, et Kitai suit. Vayo quant à lui se couche.

Il y a maintenant 355 000 dans le pot est la turn est le  

Ruberto mise à nouveau, 195 000 cette fois, et Kitai paye encore.

Le pot fait à présent 745 000, avant que la river n'amène le  

Ruberto mise une nouvelle fois en 3-barrel (troisième cartouche ou mise successive), 515 000.

Kitai réfléchit un instant et paye finalement, avec donc hauteur dame ! Un call gagnant puisque Ruberto n'avait pas mieux que    

Revivez ce coup en vidéo :

Analyse

L'action pré-flop est très importante ici. Kitai se contente de flat-call au bouton ce qui est plutôt inhabituel. On s'attendrait en effet plutôt à le voir relancer en position et tenter de voler les blindes ici.

5648DavidiKitaiEPT8BERNeil Stoddart
Il y avait de bonnes chances que Ruberto bluffe, mais tout de même...
 

Avec une main Q 4 plutôt médiocre, Kitai décide qu'il préfère jouer en position sans prendre de gros risque.

Vayo obtient bien sûr une cote suffisante pour compléter sa petite blinde avec à peu près n'importe quelle main. Ruberto lui se contente de checker avec sa poubelle.

Si l'un des deux joueurs de blindes avait eu une paire ou un as, on se serait assurément attendu à une relance pour éliminer au moins un autre joueur et commencer à construire un gros pot.

Le flop A J T n'a probablement aidé personne. Sans surprise Vayo checke, mais Ruberto mise quant à lui 95 000, soit un peu plus de la moitié du pot.

Avec un pot aussi petit, Kitai pourrait facilement se coucher. Mais il a un tirage quinte par le ventre et un tirage couleur backdoor. Et surtout il joue contre un adversaire à qui il ne donne pas le crédit pour avoir une grosse main.

Quelle grosse main miserait au flop ici ? N'importe quel as probablement, K-Q bien sûr, K-J et Q-J peut-être. Toutes les autres mains essaieraient plutôt d'aller jusqu'à l'abattage à moindre coût.

Ruberto n'a cependant guère de chances d'avoir une de ces mains, qu'il aurait pour la plupart relancées pré-flop.

Cela veut dire qu'il y a de bonnes chances pour que Ruberto bluffe. Et puis Kitai a la position et pourrait être capable de voler le pot lors d'un prochain tour.

Kitai montre sa hauteur sans sourciller

Le 2 à la turn est une superbe carte pour Kitai, étant donné qu'elle améliore grandement sa main. En plus du tirage quinte ventral, il tire maintenant également pour une couleur. Mais Ruberto ne ralentit pas et mise cette fois 195 000 dans le pot de 355 000.

Kitai obtient une cote du pot de 2,8 contre 1 et 12 outs, ce qui rend de ce fait le call tout à fait correct. Et il y a aussi la possibilité pour qu'il ait toujours la meilleure main.

Davidi Kitai
Comme vous avez pu le deviner, Davidi a ensuite gagné.
 

Le T à la river est une carte très intéressante puisque c'est en fait une brique.

Les chances pour que Ruberto ait un dix sont quasiment nulles, sachant qu'il n'aurait jamais misé deux fois avec seulement un dix. La seule exception possible mais peu probable serait une double paire telle qu'avec A-T et J-T.

Ruberto tire donc une troisième cartouche et "polarise" donc grandement sa main : soit il détient un monstre, soit un tirage qui n'est pas rentré, ou absolument rien.

S'il avait eu un as ou un valet il aurait checké étant donné qu'aucune main moins bonne ne l'aurait payé.

Maintenant si vous êtes un excellent joueur comme Kitai, vous êtes en mesure de comprendre et voir cette polarisation. Mais à la vue de la vidéo il est toujours aussi stupéfiant de constater à quelle vitesse Kitai effectue le call.

Il ne lui aura en effet fallu qu'un coup d'oeil à Ruberto pour payer. Et puis sans sourciller Kitai pouvait montrer son Q-5 pour une hauteur dame, avant de ramasser tous les jetons du pot, tout en décontraction. Quel coup !

Conclusion

Davidi Kitai allait ensuite remporter le tournoi, et son 3ème bracelet WSOP.

Dans cette main il a pu démontrer toute l'étendue de son talent. L'éventail de mains de son adversaire est très polarisé, consistant principalement en des mains faibles, ce qui rend le call avec Q-5 possible.

Dans cette situation de nombreux joueurs auraient été suspicieux, mais pour pouvoir réellement faire ce call, ce que l'on appelle parfois dans le jargon un "call de mutant", vous devez être un vrai champion !



Visiter fr.pokerlistings.com

Célébrités : Du grand écran aux tables de poker

$
0
0

De la série des Ocean’s aux Joueurs, en passant par la majorité des James Bond, il n’est pas rare que les héros de nos films préférés se retrouvent autour d’une table de poker. Le poker et le cinéma font bon ménage, pour le meilleur et pour le pire, et c’est ainsi qu’on retrouve les plus grandes stars du cinéma aux côtés des meilleurs joueurs du monde.

Car oui, les acteurs et actrices passionnés de poker sont nombreux, en public et/ou en privé : Brad Pitt, George Clooney, Tobey Maguire, Ben Affleck ou encore Matt Damon. La plupart d’entre eux ont d’ailleurs tourné dans des films traitant de poker.

Cependant, ils rencontrent des fortunes diverses. La plupart d’entre eux ont gagné et perdu des milliers de dollars lors de parties à domicile ou dans des tournois.

Tobby Maguire
Tobey Maguire
 

L’exemple le plus récent est celui de Brad Pitt. Le mari d'Angelina Jolie n’est pas le premier à perdre des sommes astronomiques, mais cette fois c’était pour une bonne cause, puisque les 22 000 dollars qu’il a perdus aideront un chauffeur à payer les études de ses enfants. On imagine qu'Angelina ne l’a pas si mal pris finalement.

Ben Affleck est également un joueur chevronné, puisque l’acteur a même remporté le California Poker Championship en 2004, au buy-in de 10 000 dollars et pour un prix de 356 400 dollars. C’est d'ailleurs loin d’être le seul tournoi auquel ait participé la star du tout récent Gone Girl, puisqu’il paraît qu’il est un habitué des légendaires parties high stakes de Los Angeles.

Tobey Maguire, particulièrement connu pour son rôle de Spiderman, a lui participé au Main Event des WSOP en 2007 pour une honorable 292è place. Il paraît que lui aussi serait un habitué des parties high stakes de Los Angeles, dans lesquelles il aurait empoché 40 millions de dollars. Malheureusement, cela pourrait lui attirer quelques ennuis avec la justice.

Du côté des actrices, on sait notamment que Shannon Elizabeth est une grande passionnée et habituée de Las Vegas. En 2010, elle a terminé deuxième du tournoi Ante Up for Africa des WSOP pour environ 80 000 dollars de gains. C’est cependant trois ans plus tard qu’elle a réalisé le plus beau résultat de sa carrière en terminant troisième du NBC National Heads-Up Championship à 25 000 dollars.

George Clooney
George Clooney
 

Outre le fait d’être le fils de l’ex-vice président de la Warner Bros, vous connaissez sûrement Rick Salomon pour son rôle secondaire dans le film pour adulte “One night in Paris” de Paris Hilton. Entre deux frasques, Salomon a tout de même réussi à remporter 237 000 dollars et une Bellagio Cup.

Comment non plus ne pas parler du regretté Sam Simon, créateur des Simpsons ? D’autant qu’il a remporté trois tournois de NLHE pour plus de 100 000 dollars.

Impossible également de ne pas mentionner Matt Damon. La star du film Les Joueurs et de la saga Bourne a perdu 25 000 dollars en participant aux WSOP pour préparer le rôle de Mike McDermott. Sa page HendonMob indique qu’il n’y aurait participé qu’une seule fois, mais c’est simplement parce qu’il a demandé que les autres soient effacées.

Plus qu’une question d’argent

Les deux stars de cet article, Matt Damon et Ben Affleck, sont très proches de notre dernier personnage : George Clooney. Les médias ont beaucoup parlé d’une grande crise entre Clooney et son ex-compagne Elisabetta Cannalis, à laquelle les parties de poker endiablées de Clooney avec les deux autres larrons ne seraient pas étrangères.

Comme quoi, les stars ne perdent pas que de le l’argent au poker.

A. Q.



Visiter fr.pokerlistings.com

Leo Margets : Pourquoi je ne crois plus aux bonnes résolutions

$
0
0

Je trouvais que ça avait du sens, que ça permettait de marquer une nouvelle étape avec de nouveaux objectifs. J’ai passé 31 ans de ma vie à croire que cela me motivait, sans me rendre compte que cette approche était complètement fausse.

Dans le poker comme dans la vie, l’important n’est pas d’avoir de bonnes résolutions mais des SOLUTIONS, d’établir des plans pour atteindre des objectifs au lieu de simplement se fixer des objectifs lointains. Je pense sincèrement au pouvoir de visualisation, mais il n’a aucun intérêt sans la capacité à faire l’effort. Un objectif, on le fixe. Un plan, on l’accomplit. Vous pensez peut-être que c’est un détail sémantique, mais je pense que la distinction est importante.

Cette année, je veux 3 bracelets, et 7 millions de dollars ! Non ! Mieux ! 10 millions ! Je veux aussi être Joueur de l’année ! Ah, et gagner un EPT, celui de Monte Carlo !

Ces objectifs n’ont aucun sens sans un plan d’action. Parfois, il faut même une méthode très poussée, surtout dans un domaine aussi pointu que le poker dans lequel la variance joue un rôle aussi important.

Leo Margets 3
"Des objectifs n'ont aucun sens sans un plan d'action."
 
Isolée, une résolution n’est pas viable. Elle n’indique que la destination, pas les moyens d’y arriver. L’essentiel, c’est l’engagement qu’on met dans ces objectifs, quels qu’ils soient.

Alors si le 1er janvier tu t’es senti obligé de faire une liste de bonnes résolutions pour 2015, je te propose de la modifier un peu. Peut-être que tu n’as pas vraiment besoin de résolutions, mais plutôt de nouvelles habitudes et de nouvelles méthodes pour obtenir de meilleurs résultats.

Écrire une liste de résolutions comme on écrit sa lettre au Père Noël n’a aucun sens. Des résolutions comme celles que j’ai listées plus haut ironiquement ne sont pas nécessaires, même quand elles sont réalistes, comme jouer 800 000 mains, aller plus souvent à la salle de sport ou rendre plus souvent visite à ta grand-mère. Il faut savoir POURQUOI tu veux le faire.
A chaque fois que nous envisageons d’entreprendre quelque chose, notre cerveau (conçu pour pour nous rendre efficaces plutôt que heureux) se demande : pourquoi ? Comment cela va-t-il me bénéficier ? Combien cela va-t-il me coûter ? Il faut le convaincre !

Une fois les motivations derrière ces résolutions identifiées, tu pourras te focaliser sur les actions à mettre en oeuvre pour y parvenir en te concentrant sur des tâches qui ne dépendent que de toi et de ta détermination. Ce processus n’est pas facile car il demande une grande capacité à l’auto-analyse et beaucoup d’honnêteté envers soi-même.

idea plan action

Prenons un exemple typique : un joueur qui se fixe pour objectif de passer de 50$ à 10 000$ en x mois. Ce qui va déterminer le succès de cette résolution, c’est le pourquoi de celle-ci : pourquoi 10 000$ ? Est-ce uniquement économique ? Est-ce parce qu’un défi public te permet d’avoir la rigueur que tu n’as pas d’habitude ? Est-ce pour t’améliorer ?
Beaucoup de raisons peuvent pousser vers un même objectif, et si elles ne sont pas assez solides et que l’objectif est très ambitieux, il est très probable que l’engagement ne durera pas.

Ensuite vient la partie cruciale : le plan pour y arriver. Est-ce que tu vas tenter de jouer peu de tables au meilleur niveau possible ou sacrifier un peu d’EV pour plus de volume ? Si ton objectif est de t’améliorer en tant que joueur, les 10 000$ devraient être la conséquence, pas la résolution. Est-ce que tu t’es créé un plan d’étude, un groupe Skype ? Est-ce que tu t’es aménagé du temps pour analyser tes mains ? Si quelque chose t’empêche d’arriver là où tu le veux, prends-le à bras-le-corps plutôt que de le voir comme un obstacle. Il faut garder à l’esprit que les bonnes choses arrivent lorsqu’on met en oeuvre les efforts nécessaires, il ne suffit pas de les désirer intensément.

La clé est de se focaliser sur la mise en oeuvre. Si tu le fais avec conviction, tu verras à quel point le fait de s’en tenir à un plan peut être satisfaisant. Y arriver est une réussite en soi.



Visiter fr.pokerlistings.com

Quelques conseils de sécurité après avoir gagné au poker en live

$
0
0

Quelques affaires de ce type ont fait la une récemment, ce qui nous pousse à penser qu’il est nécessaire de faire un peu de prévention afin d’éviter les personnes mal-intentionnées, surtout après avoir remporté un beau butin.

Il y a quelques mois, une femme a été arrêtée à Parana (Argentine) pour avoir arnaqué plusieurs joueurs du casino local. Cette arrestation a permis de mettre fin à la paranoïa des joueurs après qu’un certain nombre d’entre eux en a été victimes, notamment des hommes de plus de 50 ans.

La coupable se rendait au casino pour repérer ses futures victimes, toujours des hommes plus âgés qu’elle et seuls. Après avoir attiré leur attention et les avoir séduits, elle leur proposait de boire un verre ailleurs et introduisait dans leur verre un somnifère pour pouvoir les dépouiller et les abandonner dans un parc.

Une bonne partie des victimes n’ont même pas porté plainte pour éviter que leurs familles et proches soient au courant, ce qui a rendu particulièrement difficile cette arrestation.

Gagnants, soyez prudents

Une arrestation qui coïncide d’ailleurs avec la fin d’une autre affaire liée au poker, un meurtre cette fois. Mehmet Hassan, joueur professionnel de 56 ans vivant à Londres, s’est fait assassiné en mars de l'année dernière, un mois après avoir rencontré une mystérieuse jeune femme (25 ans) au casino.

mehmethassan
Mehmet Hassan, assassiné en 2014.
 

Hassan était bien connu des casinos de Londres, il gagnait souvent. Il était très facile de le reconnaître au Playboy ou au Palm Beach, où il était aussi connu pour son goût des belles femmes que pour son aversion pour les banques.

Des faits dont la jeune Leonie Granger a su profiter. Elle a séduit Hassan en flirtant normalement... jusqu’à ce qu’il lui révèle où il cachait ses gains (cf. son dégoût des établissements bancaires).

A la fin du mois de mars 2014, Hassan était retrouvé dans un véritable bain de sang. Il avait été assassiné par deux hommes, complices de Granger, venus le cambrioler.

La jeune femme et ses deux complices (Jackson et Chandler) viennent d’être jugés, ces derniers étant également accusés d’autres vols commis contre des employés de casinos.

Une telle violence est inhabituelle, sans parler du meurtre, mais quoi qu’il en soit il n’est jamais agréable d’être victime d’un vol. Voilà pourquoi nous vous proposons quelques conseils pour éviter de tomber entre les griffes de ces voyous.

Quelques conseils pour éviter les vols et agressions

Voici une liste de conseils pour éviter les désagréments.

Cantonnez-vous aux casinos et salles de jeux légaux. Ce conseil peut paraître superflu ou évident, puisque tout joueur sait bien qu’il ne doit jamais jouer dans une salle qui n’est pas totalement en règle et se limiter aux salles légales qui sont les seules à garantir leur sécurité.

Certains joueurs, pour éviter de payer une commission aux autorités locales, préfèrent se rendre dans des salles de jeux clandestines dans l’espoir de gagner plus d’argent. Notre conseil est simple : restez le plus loin possible de ce genre d’endroit où rien ne garantit votre sécurité.

Les casinos et salles de jeux légaux offrent un très haut niveau de sécurité, de sorte qu’il est quasiment impossible de se faire voler à l’intérieur de ces établissements. Cependant, soyez conscient que c’est par contre le plus souvent à l’intérieur que les personnes mal intentionnées repèrent leurs futures proies.

Rendez-vous au casino accompagné. Il n’est pas toujours simple de trouver quelqu’un qui partage votre passion pour le jeu et qui soit disposé à vous accompagner au casino, et ce malgré le fait que le poker soit beaucoup plus populaire qu’auparavant.

Palm Beach Londres
Les malfaiteurs se cachent parfois parmi les clients au sein des établissements. Soyez vigilant.
 

Cela étant dit, nous vous conseillons vivement de ne jamais vous rendre seul au casino. En effet, la très grande majorité des vols et agressions sont commis sur des joueurs isolés.

Ne vous vantez jamais de vos gains. Que ce soit à la table de poker ou n’importe où ailleurs dans le casino, surtout ne vous vantez jamais de vos gains et ne soyez pas trop démonstratif lors de vos victoires. Toute célébration démesurée attirera l’attention sur vous et les voleurs sont à l’affût.

Si vous voyez quelque chose de suspect, signalez-le aux employés. Si vous remarquez quelque chose de suspect dans le casino, que vous vous sentiez observé ou pour toute autre raison, informez-en les employés du casino aussi rapidement que possible.

Par ailleurs, essayez également de rester le plus éloigné possible dudit “suspect”.

Attention aux “nouveaux amis” ! Soyez méfiant envers toute personne qui tenterait de se lier d’amitié avec vous sans raison apparente dans un casino, surtout si vous venez de gagner pas mal d’argent.

La plupart des voleurs n’hésitent pas à fraterniser avec leur future victime à l’intérieur du casino.

Prévoyez comment retirer l’argent. Si vous avez gagné plus de 3 000 € (en France), vous ne pourrez pas retirer l’argent en liquide. Vous devrez donc demander un chèque ou bien, si c’est possible, un virement directement sur votre compte ou tout autre moyen de paiement officiel permettant de déclarer vos gains.

Portefeuille
La discrétion dans la victoire est aussi important que de savoir gagner.
 

Si les gains sont moins importants, les joueurs choisissent souvent de toucher leurs gains en liquide, surtout pour éviter les taxes.

S’il est possible de retirer vos gains en liquide et que vous choisissez cette option, n’oubliez pas de prévoir votre trajet retour pour éviter d’arpenter les rues les poches pleines de liasses. Les mêmes conseils s’appliquent pour les chèques, cependant il y a moins de chance qu’un potentiel voleur puisse en profiter à votre place.

Évitez de fêter cela en dehors du casino. Après une victoire au casino, la meilleure chose à faire est de rentrer directement chez vous. Evitez à tout prix d’aller dans un bar ou une boîte avec vos liasses de billets, surtout si vous avez beaucoup gagné.

Si vous tenez vraiment à trinquer après votre victoire, faites-le au casino ou une fois rentré à la maison, n’importe quoi d’autre ne pourrait qu’attirer l’attention de personnes qui ne vous veulent pas que du bien.

Rappelez-vous qu’au casino il y a des caméras partout et que la sécurité y est quasi-absolue. mais que ce n’est pas le cas en discothèque. Toute démonstration un tant soit peu ostentatoire ferait de vous la cible numéro un des voleurs potentiels.

Trouvez un moyen sûr de rentrer chez vous. S’il est assez rare de se faire agresser sur le chemin du retour, mieux vaut ne pas prendre de risques inconsidérés.

Rentrer à pied n’est donc pas forcément la meilleure option, surtout si vous passez par des quartiers pas toujours forcément très sûrs.

Il est préférable d’utiliser votre propre voiture ou un taxi, surtout après une victoire. Evitez les transports en commun, surtout si c’est l’heure de pointe.



Visiter fr.pokerlistings.com

Main de la semaine : Igor Kurganov réalise le fold de l'année

$
0
0

Intéressons-nous donc à une main issue d'un tournoi Super High Roller à 100 000$ et qui s'est terminée d'une manière peu habituelle.

Au final le joueur allemand Igor Kurganov aura en effet pris une surprenante décision, et qui mérite une étude plus approfondie.

Du Flop à la River

Nous sommes donc dans le Super High Roller à 100.000$ lors du PCA aux Bahamas. C'est le Jour 1 du tournoi.

Dans cette main toute le monde se couche jusqu'à Kurganov en petite blinde, qui complète le montant de la grosse blinde.

En grosse blinde on retrouve le Canadien Sorel Mizzi, qui relance à 13 000. Kurganov paie, et il y a donc 29 000 dans le pot au moment où les deux joueurs vont voir le flop.
Kurganov a commencé avec 383 000 jetons, tandis que Mizzi en avait 379 000.

Sur le flop       les deux joueurs checkent, et la turn est le  

Kurganov checke à nouveau, et Mizzi décide de prendre l'initiative en misant 17 500. Kurganov paie, et le pot fait maintenant 64 000.

River :  

Kurganov checke une dernière fois, Mizzi mise 40 000, Kurganov check-raise à 155 000, avant de voir Mizzi simplement partir à tapis pour 350 000.
Le boyfriend de Liv Boeree couche alors sa main en la montrant,     soit le deuxième meilleur jeu possible !


Analyse

Il s'agit véritablement d'un fold incroyable, qui mérite donc amplement une analyse. Comment Kurganov peut-il décemment coucher le deuxième meilleur jeu ici ?

Reprenons la main à nouveau, et regardons les différentes actions de Mizzi afin de le mettre sur un éventail de mains.

Sorel Mizzi2013 WSOP EuropeEV0725K NLH High RollerDay 1Giron8JG2608
Sorel Mizzi
 

Kurganov ouvre K 2 et complète juste sa blinde, puis suit la relance de Mizzi derrière lui en grosse blinde.

Tout le monde checke sur le flop Q 5 3, mais à la turn le 2, Kurganov check-call une mise avec la quatrième paire et le deuxième meilleur tirage couleur.

Le tableau complète finalement la couleur coeur runner-runner (qui rentre avec turn + river). Kurganov décide alors d'un check-raise, mais se couche finalement face au tapis adverse.

Une main sur deux possible

Au vu du déroulement du coup il devient assez évident que Sorel Mizzi, un joueur de classe mondiale, ne peut avoir qu'une main parmi deux.

Soit il détient les nuts, le jeu max avec A et un autre coeur, soit il a l'A avec une autre carte mais il sait que son adversaire ne peut donc avoir le jeu max vu qu'il a cet as de coeur en "blocker" (carte bloquante).

Cela correspond tout à fait à son jeu. Pré-flop Mizzi a relancé, ce qu'il aurait fait avec un as dans sa main et en jouant en position.

A-Q est très improbable, étant donné qu'il aurait misé sur ce flop. Mais toutes les autres mains avec un as sont toujours dans son éventail.

La turn voit ensuite une mise intéressante. Cela fait ressembler sa main à quelque chose comme A4o ou A5o (dépareillés), mais il y a aussi la possibilité d'un tirage couleur avec A et un autre coeur, ce qui serait une main parfaite pour un semi-bluff, vu que Kurganov n'a de toute façon montré aucune force de quelque manière que ce soit jusqu'à présent.

Les Nuts et seulement les Nuts

Lorsque la couleur rentre à la river, Mizzi miserait définitivement s'il l'avait. Il le ferait aussi avec A4o, mais probablement plus avec A5o, vu que sa main aurait de la "showdown" value (valeur à l'abattage, méritant d'y aller sans risquer de devoir folder).

Igor Kurganov2013 WSOP EuropeEV0710K NLH Main EventDay 1BGiron8JG1836
On reconnaît aussi les joueurs de classe mondiale à leurs folds.
 

Avec son all-in, Mizzi représente les nuts, le jeu max, et seulement ça. Et selon notre analyse, il pourrait tout à fait l'avoir.

Kurganov obtient une cote du pot de 3 contre 1 pour le call, ce qui veut dire qu'il doit avoir raison 30% du temps s'il paye.

Les mains potentielles de jeu max pour Mizzi sont A T, A 9, A 8, A 7, A 6, et A 4. Cela fait 6 mains différentes.

Maintenant la question cruciale est la suivante : avec combien de mains et avec quelles mains Mizzi blufferait-il ? Si Kurganov ajoute des mains telles que A K ou A T à l'éventail de Mizzi, un call serait correct, mais il est difficile de dire si Mizzi prendrait vraiment le risque même s'il sait que Kurganov n'a pas le jeu max.

Au bout du compte, Kurganov décide de coucher sa grosse main de manière spectaculaire - notamment parce qu'il a aussi montré beaucoup de force lorsqu'il a check-raisé à la river.

Au fait, Sorel Mizzi n'a pas montré ce qu'il avait lors du coup. Il aura seulement fait un commentaire sibyllin selon lequel il jouait beaucoup en Omaha récemment et que l'as nu en tant que blocker était d'une importance essentielle !

Conclusion

Sans même avoir longtemps réfléchi, Kurganov aura donc couché de manière spectaculaire sa main, là où son adversaire représentait sans guère de doute le jeu max.

Mizzi n'a dit à personne ce qu'il avait, mais il ne pouvait avoir que les nuts ou avoir fait un bluff très élaboré.

Quoi qu'il en soit, le fold d'Igor Kurganov est donc exceptionnel et de classe mondiale.

 



Visiter fr.pokerlistings.com

Cross-training : améliorer son mental en combinant le poker et les défis sportifs

$
0
0

Depuis mes débuts en tant que joueuse professionnelle, j’ai toujours combiné le poker et le sport.

Le sport fait partie de ma vie depuis que je suis toute petite, mais il y a une différence entre sortir faire une petite partie dehors ou se maintenir en forme, et faire une véritable préparation. Les défis obligent à faire ressortir le meilleur de soi pour les relever : il faut donc que ce soit quelque chose de réaliste mais qui demande quand même des efforts, de l’engagement et de la constance. Un défi demande de se préparer pendant une saison et de faire des sacrifices, de renoncer à certaines choses et surtout d’être concentré sur un objectif en particulier.

Ce défi occupe alors non seulement une grande partie de notre temps, mais également de nos pensées, c’est pourquoi il faut absolument être motivé avant d’envisager de se lancer. Avec les années, je me suis rendu compte que ces défis sportifs sont très bons pour mon poker, car c’est finalement une espèce de cross-training : je combine le poker à une autre discipline très différente dans le but d’améliorer mon rendement global grâce aux qualités et talent particulier que demande cette autre discipline.

leo margets
"Le facteur chance intervient aussi dans une course."
 

Par ailleurs, le fait de choisir des défis sportifs me force également à “déconnecter” un peu du poker qui, bien qu’il me passionne, peut être stressant, surtout au niveau professionnel puisqu’il faut jouer même quand on n’en a pas forcément envie. Le fait que les défis sportifs demandent efforts physiques, régularité et discipline, mais qu’ils n’aient rien à voir avec le poker, me permet d’améliorer considérablement mon mental pour jouer.

Le marathon : combinaison de sport et variance

Depuis 2006, mes défis sportifs sont des marathons. C'est parfait pour moi car j’adore les courses de fond, et parce que préparer un marathon demande à la fois énormément de qualités sportives, et que le facteur chance ne disparaît pas complètement puisqu’on ne sait jamais ce qui peut arriver le jour de la course.
On ne choisit pas le jour du défi, il faut donc savoir s’y adapter quelles que soient les circonstances. Pour un marathon comme dans le poker, il est absolument crucial de comprendre que la rigueur et la variance peuvent se combiner parfaitement.

A court ou moyen terme, nous savons qu’au poker les résultats peuvent ne pas être représentatifs de l’effort, l’engagement et le dévouement mis en oeuvre. Ceci n’est généralement pas possible dans le sport. Il est très réconfortant de faire chaque jour des efforts et de voir que si on s’entraîne on progresse visiblement. Personnellement, le fait de voir mes efforts se transformer en quelque chose de concret me procure un énorme sentiment de bien-être.

Cependant, tout n’est pas aussi absolu quand on parle d’une course, surtout sur une distance aussi importante. Beaucoup de choses peuvent arriver, c’est là qu’intervient le facteur chance. De la même manière, certains jours tu exploses tous les chronos et d’autres tu n’avances pas, mais au final tu as quand même fait ta semaine d’entraînement et tu t’es amélioré.

Leo Margets6
"Les défis sportifs permettent d'être dans un meilleur état d'esprit à la table."
 

Une aide à la concentration

Le jour de la course, peut-être que ce sera un de ces jours où rien ne peut t’arrêter, mais ça peut aussi bien être un jour où tu as l’impression d’avancer à reculons. Certes, plus ta préparation est importante, moins la variance est importante le jour de la course, mais elle ne disparaît jamais complètement.

Pour moi, l’essentiel est d’arriver le jour de la course en ayant le sentiment d’avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir pour remplir mon objectif et gérer le hasard (voire l’optimiser si je suis dans un bon jour). Il est facile de voir comment tout cela s’applique au poker, surtout étant donné que la variance y est infiniment plus importante. Le fait de pouvoir avoir cet état d’esprit sur un marathon m’aide énormément à me concentrer dans la vie en général et dans le poker en particulier.

Lorsque tu t’engages dans un défi sportif, tu développes des capacités mentales que tu peux facilement transférer d’une discipline à l’autre. Tu arrives plus facilement à surpasser les mauvaises passes, tu es dans un meilleur état d’esprit pour grinder parce que d’une part tu as l’esprit plus clair après avoir profité des endorphines générées par l’activité physique, et d’autre part tu es conscient de l’importance de travailler dur pour accomplir tes objectifs, même s’il est impossible de tout maîtriser à 100%. C’est un fait que tu acceptes sans dramatiser, puisque même quelque chose d’aussi scientifique que le sport n’est pas prévisible. C’est le complément parfait à ta routine de joueur et c’est ce qui te permettra de te renforcer mentalement et d’être mieux préparé.



Visiter fr.pokerlistings.com

Que faisaient-ils avant de devenir joueurs professionnels de poker ?

$
0
0

Serveurs, agents de change, enseignants, producteurs, cuisiniers, joueurs de tennis, joueurs d’échecs, ingénieurs... Voilà quelques exemples des emplois qu’ont occupés certains des meilleurs joueurs de poker du monde, et qu’ils occupent parfois toujours entre deux tournois.

Découvrez avec nous le passé de vos joueurs favoris, vous serez à coup sûr surpris du parcours de certains.


De la province au casino

Sam Trickett était il y a encore quelques années très loin de la vie qu’il mène aujourd’hui. Ce jeune anglais travaillait comme gazier et allait de maison en maison avec sa camionnette blanche pour installer l’accès au gaz, comme il l’expliquait dans une interview avec Express. Aujourd’hui, ce sont des voitures de luxe qu’il conduit, on peut même parfois le croiser au volant d’une Ferrari (ou de ce qu'il en reste).

Jason Mercier a toujours été passionné par les mathématiques, sa carrière d’enseignant était toute tracée. En parallèle, afin de pouvoir payer ses études à l’université, il travaillait dans un supermarché et jouait au poker en ligne la nuit Malgré un rythme épuisant, Jason a réussi à tenir la promesse faite à sa famille de terminer son cursus au Broward Community College... avant de ranger son diplôme dans un tiroir pour se consacrer entièrement au poker.

Phil Ivey, originaire de Californie mais qui a grandi dans le New Jersey, a commencé à travailler à 17 ans dans une entreprise de télémarketing. Il semble que ce soit à cette époque-là qu’il ait commencé à avoir des problèmes avec les casinos, puisqu’il utilisait de fausses cartes d’identité pour pouvoir jouer au poker. Grand fan de basket-ball et de jeux vidéo, Phil Ivey est également un joueur de golf honorable.


Money, money, money...

Vanessa Selbst, il y a déjà bien longtemps, était une étudiante en droit brillante en parallèle de sa carrière de consultante en management. Tout cela n’a pas duré une fois que Vanessa s’est rendu compte qu’elle gagnerait beaucoup plus d’argent en jouant au poker qu’assise à un bureau. Dans une interview avec Pokerlistings, elle déclarait avoir repris ses études afin d’obtenir son diplôme de droit.

Quant à Phil Laak, il a certainement tout essayé avant d’en arriver à la conclusion que le poker était sa véritable vocation. De diplômé en ingénierie mécanique à agent de recouvrement, en passant par courtier en paris sportifs, il a même été (et est toujours) spéculateur boursier. Pour PokerListings il était revenu sur son incroyable parcours et certains de ces boulots, parfois épiques.

Eleanor Gudger, nouveau visage de PKR, a d’abord travailler dans une société informatique, comme elle le confiait à Pokerlistings. La décision de quitter son poste à responsabilités n’a pas été facile à prendre, mais Gudger n’a pas pu résister au défi que représente le poker.


Un boulot ? Je m’en fiche, j’ai des WSOP à gagner

Martin Jacobson, qui a décroché le titre lors des WSOP 2014, avait tout de même un plan B au cas où le poker ne lui aurait pas réussi. Le Suédois avait même déjà commencé une carrière de cuisinier après plusieurs années dans une école culinaire. Son projet initial ? Tout faire pour devenir chef dans un restaurant étoilé de Barcelone, tout en jouant au poker sur son temps libre. La réalité ? Se consacrer entièrement au poker et cuisiner sur son temps libre.

Jonathan Duhamel est probablement l’un des joueurs les plus jeunes à avoir travaillé, dans un domaine assez original qui plus est. À tout juste 13 ans, le Canadien cueillait des fraises pour gagner un peu d’argent de poche, bien que sa famille soit très aisée. Il a ensuite fait des études de Finance et d’Administration des entreprises qu’il a abandonnées après sa victoire aux WSOP 2010.

Jerry Yang a beaucoup vécu avant de tomber sur le poker. Après un diplôme en psychologie, il a fait du bénévolat. Il a ensuite travaillé comme psychothérapiste et travailleur social. Avec une femme et six enfants, il ne jouait que rarement au poker. Cela ne l’a pas empêché de remporter les World Series of Poker 2007.


La compétition dans les gènes

Jeckie Glazier n’a jamais pu rester tranquille. Elle a joué au tennis, au volley et au basket, et malgré un cursus brillant, elle a toujours eu des problèmes de comportement. Après avoir envisagé de devenir prof de maths, elle a rapidement abandonné ses études pour se consacrer à quelque chose qui satisfaisait plus son esprit de compétition et lui permettait de voyager : le poker.

À l’origine, Jennifer Shahade était une joueuse d’échecs. Elle a été la première (et la seule) joueuse à remporter l’US Junior Open, avant de remporter bien d’autres titres sur le circuit international. Jennifer est également titulaire d’un diplôme de littérature et travaille en tant que journaliste. Malgré tout, elle arrive quand même à trouver le temps de jouer au poker pour PokerStars et de remporter, par exemple, le tournoi d’Open Face Chinese Poker à Prague l’année dernière.

Patrik Antonius a d’abord eu une carrière - malheureuse - de joueur de tennis, marquée par deux grosses blessures. Le Finlandais, d’un milieu très modeste, a littéralement dû verser son sang sur le court avant de décrocher un contrat de joueur de poker. Depuis, il travaille parfois en tant que mannequin.


Du backgammon au poker

Erik Seidel, avant de devenir l’un des meilleurs joueurs du monde et de remporter 8 bracelets WSOP, était un joueur professionnel de backgammon. En dehors du backgammon, Erik est également un expert dans le domaine de la finance et de la bourse. Son meilleur investissement ? Se lancer dans le poker à plein temps.

Rien ne peut garder Gus Hansen loin de la compétition. Preuve en est : ses premières expériences professionnelles ont été dans le milieu du tennis et du backgammon. Depuis son premier contrat avec Full Tilt Poker, Hansen s’est toujours défini comme un joueur-né, avec des talents très variés qui vont même jusqu’au bridge, sur lequel il se concentre en ce moment après une année difficile au poker et la fin de son contrat avec Full Tilt.

Kara Scott a acquis une popularité incroyable dans le monde du poker, mais peu des gens connaissent pourtant son parcours avant le poker. Kara est une spécialiste du Muai Thai et elle a commencé sa carrière en tant que présentatrice de l’émission "Now is the Time: Night of Combat". Elle a ensuite fait une belle carrière dans le backgammon, à la fois en tant que joueuse et présentatrice de la première émission télévisée consacré à ce jeu : High Stakes Backgammon.


Des tables de restaurants aux tables de poker

Daniel Cates ne fait pas partie de ces joueurs qui ont rencontré le succès immédiatement. Il admet lui-même avoir été un véritable “loser” lors de ces premières années passées à jouer au poker. À l’époque, il travaillait chez McDonald’s pendant qu’il étudiait l’économie à l’Université du Maryland. Finalement, il a quitté son job et la fac pour devenir celui qu’on connaît aujourd’hui mieux sous le pseudo de “jungleman12”.

Jennfer Harman a joué au poker pour la première fois alors qu’elle n’avait que 8 ans, grâce à son père. L’élève a rapidement dépassé le maître. Avant de se consacrer totalement au poker et de remporter deux bracelets WSOP, Jennifer a étudier la biologie tout en travaillant comme serveuse à temps partiel. De ramasser les couverts, Harman est rapidement passée à ramasser les jetons à la fin du tournoi...

Antonio Esfandiari a quitté la maison familiale à 17 ans. Pour survivre, il a trouvé un emploi de serveur, tout en pratiquant ce qui allait devenir sa profession principale, l'illusionnisme, avant de se lancer dans le poker. Antonio n’a jamais complètement laissé la magie derrière lui et il participe souvent à divers projets dans le domaine.


Showbiz et cartes à jouer

Vicky Coren Mitchell a enchaîné les boulots, ce qui ne l’a pas empêché de devenir la première à remporter deux titres sur l’EPT. Elle a commencé en exploitant son talent pour l’écriture, puisqu’à 14 elle était déjà publiée dans un magazine pour adolescents. Un simple prélude, puisqu’elle a ensuite gagné un concours organisé par The Daily Telegraph qui lui a permis de publier ses premiers livres. Coren est égalementune présentatrice télé bien connue des téléspectateurs britanniques.

La carrière de Fabrice Soulier dans le poker est déjà longue, on l’a d’ailleurs évoquée récemment avec lui dans une interview, mais sa carrière dans le show biz est tout aussi impressionnante. Il a en effet longtemps été producteur pour la télévision, notamment pour les séries Farce Attaque et surtout Un gars, une fille.

Jamie Gold vient de loin, puisqu’il a commencé à travailler à 16 ans dans le monde du spectacle. À 21 ans, il était déjà un agent qualifié, puis il est lui aussi rapidement devenu producteur. Cependant, le poker coule dans ses veines : sa mère et son grand-père étaient de grands fans de jeux de cartes. Malgré sa victoire lors des WSOP 2006, Gold continue à travailler à la télévision.

 



Visiter fr.pokerlistings.com

5 conseils pour trouver un job d'été dans le poker

$
0
0

Voici 5 conseils pour vous aider à remporter la mise :


1) S'y prendre tôt

Les boulots intéressants sont très demandés donc il faut s'y prendre longtemps à l'avance pour postuler de façon efficace.

Si vous n'avez pas encore commencé, ne perdez pas une minute ! Vous pouvez encore avoir des opportunités, mais il ne faut surtout pas traîner. N'oubliez pas que du côté de l'entreprise, même si c'est un casino, ils veulent avoir un minimum de temps pour vous faire passer des entretiens et, le cas échéant, vous former à votre futur poste.

2) Prendre des initiatives

Tout le monde vous dira de consulter le site de Pôle Emploi, celui de l'APEC et tous les sites de petites annonces.

knocking on door
Frapper aux portes est souvent la voie recommandée.

Mais pour travailler dans l'univers du poker, il ne faut pas hésiter à utiliser des « méthodes de barbouzes », beaucoup plus directes. Listez par exemple tous les casinos et envoyez des candidatures spontanées car la plupart des établissements qui recrutent pour l'été ne prendront pas la peine de passer une petite annonce. N'hésitez pas non plus à aller directement sur place pour vous présenter et laisser votre CV.

A ne pas oublier : quand vous allez dans un casino, même si c'est pour laisser votre CV à la personne de l'accueil, pensez à soigner votre apparence et  à la façon dont vous allez vous présenter. Le directeur de l'établissement peut être présent quand vous vous présenterez et il risque d'être physionomiste (c'est une des qualités requises dans ce métier!). Alors si vous avez l'air négligé, il pourrait s'en souvenir au moment de l'entretien...

3) Frapper à plusieurs portes

Listez tous les secteurs qui peuvent avoir un lien avec le poker et envoyez votre candidature :

Les casinos Les magazines / les webzines  qui traitent des jeux d'argent et de poker (il peut y avoir des postes de rédacteurs par exemple) Les sites de poker en ligne agréés (même s'il est plus simple de travailler dans des rooms à l'étranger qu'en France) Les croisiéristes : la plupart des bateaux de croisières disposent d'un casino.- les clubs de loisirs / de vacances : certains clubs sont spécialisés dans le poker et les clubs de vacances sont parfois à la recherche d'animateurs dans le domaine des jeux d'argent (même s'il vous faudra dans ce cas encadrer des parties avec de l'argent fictif...).
RCL ALLURE
Les opportunités existent pour conjuguer utile et agréable.

4) Penser « pragmatique »

Il ne faut pas hésiter à prendre du temps pour rédiger un CV et une lettre de motivation adaptés au poste que vous visez.  Et n'oubliez pas d'être pragmatiques !

En théorie, un recruteur est censé s'intéresser à votre parcours, à votre personnalité et à votre envie d'avoir ce job.  En réalité, il cherche uniquement à savoir si vous avez les qualités nécessaires pour occuper le poste à pourvoir et si vous pouvez être rapidement opérationnel.  Vous devez donc mettre en avant les compétences recherchées et tenter de les prouver par des faits concrets.

Il est parfois utile de prendre des chemins détournés pour arriver à votre but ! Par exemple, si vous n'avez pas d'expérience, servez-vous d'activités réalisées dans le cadre de vos études (travaux réalisés en groupe) ou en dehors (activités sportives, associatives...) pour valoriser votre sens du contact et de l'observation, votre rigueur et votre capacité d'intégration.

Pour toutes les activités qui ont un lien direct avec les jeux d'argent (croupier, etc.), vous devez aussi montrer que l'on peut vous faire confiance. Si vous avez été trésorier dans une association ou organisé des sorties collectives, n'hésitez pas à le mentionner !

5) Ne pas en faire des tonnes sur votre amour du poker (ou pas)

Comme indiqué précédemment, n'oubliez jamais que vos recruteurs considèrent votre candidature en fonction de leurs attentes, pas des vôtres.

grinder online
Mettre en avant votre amour du poker dépend du poste que vous recherchez.

Alors, en fonction des situations, vous aurez intérêt à mentionner votre amour du poker sans en faire des tonnes.

Prenons deux exemples très concrets.

Vous souhaitez postuler à un poste de rédacteur web ou de modérateur de forum dans l'univers du poker. Dans ce cas, votre connaissance du poker sera un plus car vous serez plus à l'aise pour donner des conseils concrets ou discuter de stratégie. Vous pouvez donc mettre cet atout en avant dans votre CV/votre lettre de motivation/

Mais si vous avez envie d'être croupier, contentez-vous d'évoquer le poker dans vos loisirs (avec une indication concernant votre niveau), sans en faire des tonnes.  Un croupier s'engage à ne pas jouer aux jeux d'argent donc vous ne serez jamais embauché si vous insistez sur votre passion. A contrario, ne cachez pas le fait que vous jouez : si le casinotier n'a pas beaucoup de temps pour assurer une formation en interne, cela peut être un véritable avantage.

Et vous, avez-vous déjà obtenu ou tenté d'obtenir un job d'été dans le poker ?

 



Visiter fr.pokerlistings.com

Qui est le meilleur joueur de poker (de fiction) ?

$
0
0

C’est l’article de Grantland.com sur les dix meilleurs joueurs de basket de fiction qui nous a inspirés, et nous avons choisi de suivre les mêmes règles.

D’abord, seuls les personnages fictifs sont pris en compte, ce qui exclut par exemple Michael Imperioli dans High Roller. C’est la jurisprudence Stu Ungar.

Ensuite, un acteur ne peut faire partie de la liste qu’une seule fois, même s’il a joué plus d’un joueur de poker. C’est la jurisprudence Paul Newman.

Et enfin, un maximum de deux personnages par film peuvent faire partie de la liste. C’est la jurisprudence Les Joueurs.

En dehors de tout ça, tout est possible, du moment qu’un personnage a joué au poker au moins une fois dans un film ou une série.

Mais avant de passer à notre classement, nous avons quelques hommages un peu particuliers à rendre.

La meilleure scène de poker… sans poker

Notre liste regorge de magnifiques scènes de poker, mais celle-ci est la meilleure scène dans laquelle on ne voit pas de poker. Pas une seule mise, pas l’ombre d’une relance, rien.

Juste un groupe de mecs qui jouent au poker. Et pourquoi pas, puisque ce qui se dit autour de la table est parfois bien plus intéressant que les mains qui s’y jouent.


La meilleure tricherie

Le cinéma a toujours fait la part belle aux tricheurs, cette catégorie est donc particulièrement disputée.

D’aucuns penseront sûrement que Paul Newman dans L’Arnaque ou Edward Norton dans Les Joueurs devraient être récompensés, mais ce petit bijou tiré de On continue à l’appeler Trinita est largement au-dessus du lot.

La conclusion n’est qu’un petit bonus.


La scène la plus inspirante

Les Joueurs est largement mis à l’honneur dans notre liste, et c’est justifié. La manière dont le poker est présenté dans ce film y est pour beaucoup dans l’explosion du poker dans les années 2000.

Cette courte scène entre Matt Damon et Edward Norton fait partie des toutes meilleures du film.

Vous savez ce qui me remonte le moral quand je ne vais pas très bien ? Cette scène.


Les 10 meilleurs joueurs de poker (imaginaires)


10. Will Salas

Si on classait les joueurs de poker imaginaires en termes de gains, Will Salas, le personnage interprété par Justin Timberlake dans le thriller fantastique Time Out, serait sans aucun doute numéro un.

Dans le film, Salas défie Vincent Kartheiser pour remporter des centaines d’années de jeunesse.

Salas a la deuxième meilleure main possible, mais avec 250 ans en poche, il est presque insensé de tout miser là-dessus (voir aussi l'analyse de cette scène et du coup).

Heureusement que les choses sont différentes dans notre monde, ou alors on aurait droit à des siècles des élucubrations de Dan Bilzerian.

On accorde également à Salas un bonus pour avoir réussi à faire se déshabiller Amanda Seyfried grâce à son talent de joueur de poker dans cette scène coupée au montage.


9. Homer Simpson

Tout comme James Bond, la propension d'Homer Simpson à gagner au poker n’a pas grand chose à voir avec le talent. Comme il le dit lui-même : “Je ne me rendais même pas compte que j’étais en train de gagner !” La seule stratégie d'Homer, c’est de tout miser sur la chance.

Dans un autre épisode, Homer est désigné comme “l’Élu” par les Francs-Maçons et là encore il remporte toutes les mains sans aucune autre raison que la chance pure. Dans un épisode plus récent, il dilapide tout l’argent économisé pour les études supérieures de Lisa dans le poker en ligne. (voir aussi : Les Simpsons et le poker)

Si l’industrie du poker pouvait créer un joueur idéal, ce serait Homer Simpson.


8. Nuccy Thompson

Le poker est omniprésent dans la série de HBO Boardwalk Empire, et c’est souvent Arnold Rothstein, futé mais complètement malade, qu’on retrouve à la table de poker.

Cependant, s’il y a une scène de poker qui sort du lot, c’est celle dans laquelle le personnage principal de la série, Enoch Thompson, remporte un énorme pot de plus de 400 000 $ justement face à Rothstein.

La main est amusante à suivre, mais comme beaucoup de scènes de poker dans les films et séries, elle n’est pas très réaliste.

La progression de la main est à peine effleurée, l’action se concentre sur le moment où Rothstein mise soudain 200 000 $  dans un pot qui semble atteindre à peine 15 000 $.

Quoi qu’il en soit, la scène illustre bien un principe qu’on a souvent pu vérifier dans la vraie vie : un joueur amateur intelligent peut venir à bout du plus expérimenté des professionnels.

Voir l’extrait


7. Charlie Waters (et Bill Deny)

Robert Altman a réussi à créer l’un des personnages de joueur les plus réalistes de l’histoire du cinéma dans Les Flambeurs en 1974.

Charlie Waters, joué par George Segal, est le joueur de poker, mais son acolyte Bill Deny (Elliot Gould) mérite également d’être cité puisqu’ils forment un tandem inséparable, comme vous pouvez le voir dans la scène ci-dessous.

Les Flambeurs n’est ni exubérant, ni clinquant, mais c’est un film réaliste et l’un des meilleurs films de la carrière d’Altman. Un incontournable pour qui s’intéresse un tant soit peu au poker et au jeu en général.


5. Henry Gondorff

Paul Newman a souvent titillé les cartes à l’écran, mais aucune de ses prestations n’est aussi marquante que lorsqu’il s’est mis dans la peau de Henry Gondorff dans L’Arnaque.

L’intrigue ressemble à des milliers d’autres, un tricheur pris à son propre jeu, mais il est toujours jouissif de voir le méchant se faire prendre.

Gondorff, le personne de Newman, est particulièrement doué pour faire tilter ses adversaires et il délivre tout au long du film des “punchlines” dont vous pourriez bien vous inspirer lors de votre prochaine partie.


4. James Bond

Jusqu’à il y a peu, James Bond était plutôt adepte des casinos que du poker, mais en 2006, dans Casino Royale, on l’a retrouvé au beau milieu d’une partie de Texas Hold’em à très hauts enjeux incroyable.

Encore une fois, Hollywood s’est senti obligé d’utiliser les mains les plus incroyables plutôt que de prendre la peine d’écrire une scène réaliste.

Cela dit, Bond joue bien le coup en laissant son adversaire le suivre alors qu’il a la meilleure main. On peut imaginer que s’il avait tout envoyé au turn, Le Chiffre se serait couché et Bond aurait remporté un pot bien moins intéressant.

Alors pour ce check, et pour avoir réussi à (littéralement) revenir d’entre les morts pour jouer cette partie, James Bond mérite définitivement sa place dans ce classement.


3. Le Kid de Cincinnati

Le Kid de Cincinnati, alias Steve McQueen, est un véritable joyau en termes de personnage joueur de poker. Non seulement le kid est un excellent joueur, mais il présente également de manière très réaliste la soif de compétition qui anime tous les grands joueurs.

Le Kid est prêt à tous les sacrifices pour battre les meilleurs et surtout devenir le meilleur.

Malheureusement, là encore, le point culminant de l’intrigue tombe dans les mêmes travers hollywoodiens que tant d’autres films sur le poker. La probabilité qu’un full perde face à une quinte au 5-Card Stud est d’à peu près 1 sur 45 millions.

C’est pourquoi on préfère les autres scènes de poker du film, comme celle-ci, beaucoup plus authentique :


2. L’Asticot

Tant de citations mémorables, tant de mauvaises décisions. L’Asticot est le portrait à peine exagéré de beaucoup de joueurs de poker de la vraie vie, et même s’il n’est pas toujours réglo avec Mike McDermott, voire pas toujours réglo tout court, il est impossible de ne pas l’aimer.

L’Asticot est le pendant un peu tricheur et un peu idiot du toujours très droit McDermott.

L’Asticot s’attire des ennuis et McDermott les tire d’affaires, alors sans l’Asticot, pas de Les Joueurs.


1. Mike McDermott

Mike McDermott est le meilleur personnage de joueur de poker de tous les temps, que ce soit de par son talent ou son influence dans le monde réel.

Bien qu’il soit le portrait un poil caricatural du grinder-type, Mike McDermott a montré à beaucoup de gens que le poker n’était pas un jeu de hasard et qu’on pouvait en vivre.

Les scénaristes, David Levien et Brian Koppelman, ont passé énormément de temps à jouer au poker sur la côte Est pour être le plus réalistes possible dans le film. Et ça se voit.

Le film regorge de grands moments de poker, mais aucun n’est plus jouissif que le final :


A lire aussi :

5 personnages de Séries TV qui seraient bons au poker

 



Visiter fr.pokerlistings.com

Peut- on jouer au poker pour autre chose que de l’argent ?

$
0
0

La mise d’une voiture, d’une maison, d’un vélo ou de n’importe quel autre objet lors d’une partie de poker est un ressort narratif fréquent dans les films et séries évoquant le poker (qui ne se souvient pas par exemple de James Bond ?).

Toutes ces scènes ont convaincu le grand public que les joueurs de poker sont prêts à tout moment à risquer leurs biens les plus précieux.

Comme nous le verrons ci-après, la réalité peut parfois dépasser la fiction, puisque certains joueurs ont perdu leur voiture, misé leur maison ou même... d’autres personnes tellement l’addiction était incontrôlable. Mais ces cas sont extrêmement rares.

Pas d’écart au casino

En plus de l’impossibilité de jouer avec de l’argent en espèce au casino, il est à peu près inimaginable qu’un joueur en vienne à miser ses biens : ce genre de mises est illégal dans les salles de jeux et casinos légaux du monde entier.

partie de poker
Seuls des jetons peuvent être misés au casino.

On a tous entendu ces histoires de joueurs qui auraient posé une liasse de billets sur la table ou qui auraient misé leur voiture dans un casino. L’une d’entre elles implique l’une des grandes figures du Las Vegas, Major Riddle, mais depuis des dizaines d’années seuls les jetons sont autorisés sur les tables de poker des casinos.

En réalité, lorsqu’un joueur entre dans un casino ou une salle de jeu, il échange des espèces contre des jetons ou une espèce de chèque, aucun n’ayant réellement de véritable valeur en dehors du casino. Par ailleurs, les salles de jeux ont souvent des limites (inférieures et supérieures) bien précises : la mise ne peut excéder le nombre de jetons du casino, ni la quantité de jetons que vous avez devant vous au début de la main.

Ajouter des espèces ou toute autre mise en nature est totalement impossible, vous ne verrez donc jamais personne jeter les clés de sa Ferrari sur la table.

Une maison en caution

Cela étant dit, il peut arriver qu’une personne sollicite un crédit auprès du casino pour pouvoir continuer à jouer et doive pour cela utiliser un bien comme caution, un peu comme une hypothèque.

Les casinos proposent cela dans plusieurs pays, la plupart du temps à des joueurs connus et habitués, ce qui leur permet de ne pas se rendre au casino avec énormément d’espèces ou de ne pas utiliser leur carte de crédit.

Ces joueurs, en plus d’être des habitués, sont souvent très riches, ce qui leur garantit quasiment que la somme sera bel et bien remboursée. On imagine difficilement un casino offrir un crédit à un joueur qui ne répond pas à ces critères.

En général, ce genre de prêt donne lieu à la signature d’un document qui garantit le fait de rembourser une certaine somme, en argent ou sous la forme d’une propriété. Dans les faits, ils ont très rarement besoin d’en arriver là étant donné que la plupart du temps l’argent est remboursé sur place après la partie.

Parties illégales: tout est permis

Jusqu’ici nous n’avons évoqué que les casinos et salles de jeux légaux, afin de montrer que le cliché qu’on retrouve dans la plupart des films et séries est un fantasme.

poker illegal
Les parties illégales sont plus libres mais peuvent réserver de mauvaises surprises.

Mais il existe aussi bien sûr des parties clandestines, parties durant lesquelles se réunissent toutes sortes de personnages et avant lesquelles on vous fait bien comprendre que toute décision ne correspondant pas à ce qu’attendent les organisateurs pourrait vous faire risquer votre vie.

Dans ce genre de parties, tout peut arriver. On ne peut donc pas exclure une mise en nature, même si cela n’est pas spécialement habituel. En général, ce qui se passe lors de ces parties ne sort pas de l'endroit, on peut donc difficilement savoir si quelqu’un a perdu une maison ou pas.

Parfois, on a pu lire dans les journaux ou entendre parler d’un joueur ayant perdu sa maison ou sa voiture (comme Paris Hilton il y a quelques années), mais cela n’arrive généralement que lorsqu’il y a des problèmes judiciaires.

Peu importe que quelqu’un dise miser sa voiture à table, il faut de toutes façons un document légal pour officialiser le transfert de propriété. Sans ce document, il n’y a aucune raison de procéder au paiement (bien qu’il soit assez peu recommandable de contrarier le genre de personnes qui participent à ces parties clandestines).

Il paraîtrait même que dans certains pays où les droits ne sont pas les plus stricts, des joueurs ont misé leur femme ou leur fille.

Les mises en nature dans les parties entre amis

poker entre amis
Les meilleures parties sont celles entre amis.

Pour finir, parlons un peu des parties “à la maison”, en famille ou entre amis, durant lesquelles on mise souvent des choses, même si elles n’ont pas beaucoup de valeur.

Lors de ces parties, on mise souvent des sommes d’argent négligeables, qui font toujours plaisir mais qui n’impliquent pas d’effort financier considérable pour le(s) perdant(s), ou des mises en nature.

Il n’est pas rare que dans ce genre de parties on mise un dîner, un cadeau, un coup à boire ou n’importe quoi d’autre dans cette veine, mais on voit rarement de mise véritablement conséquente, à moins que les joueurs aient des moyens démesurés et que miser une voiture soit l’équivalent de miser un bonbon pour le commun des mortels.

Dans le cas d'une partie entre amis, même si quelqu'un se risque à faire une mise peu raisonnable (que ce soit à cause de l'alcool, de l'adrénaline ou de toute autre circonstance), la mise sera sans aucun doute facilement annulée une fois la passion retombée.



Visiter fr.pokerlistings.com

Michael Phelps vs. Ian Thorpe, destins croisés - Le poker bon pour la retraite ?

$
0
0

Ils ont été tous les deux de véritables champions de natation, parmi les plus grands de l'hostoire de ce sport. Leurs exploits sportifs ont fait le tour du monde et les commentateurs finissaient par peiner pour trouver des superlatifs suffisamment élogieux.

Ils sont donc désormais tous les deux à la retraite... pour le meilleur et pour le pire.


Michael Phelps sauvé par le poker ?

Le "Glouton du Michigan" est né le le 30 juin 1985 dans le Maryland.

Son Palmarès

Il est le sportif le plus titré de toute l'histoire des Jeux Olympiques puisqu'il remporté 18 médailles durant les trois Olympiades auxquelles il a participé !

Il détient également le record :

du nombre de médailles Olympiques (toutes catégories sportives confondues). du nombre de médailles Olympiques au cours des mêmes J.O. (Athènes 2004). de titres remportés au cours des mêmes J.O. (Pékin 2008) car il bat 7 records du monde et un record olympique. de titres de champion du monde en tant que nageur (26 au total !). de victoires sur deux distances dans trois J.O. successifs.

Il est également nommé 7 fois nageur de l'année et 9 fois nageur américain de l'année.

IMG1924
Michael Phelps, une transition réussie des bassins aux tables de poker.
 

"The Baltimore Bullet" prend sa retraite le 4 août 2012, après avoir gagné 4 médailles (2 en or et 2 en argent), ainsi que la course de relais américain au 4 x 100 m quatre nages aux J.O. de Londres en 2012.

Sa vie à la retraite

Même lorsqu'il était sportif, Michael Phelps se passionnait pour le poker. A la retraite, bien décidé à s'amuser un peu après des années de privation et d'entraînement, il s'est mis à participer régulièrement à des parties.

Il joue à Las Vegas, où il gagne notamment 100.000 $ lors d'une partie de cash game en 2012. On le voit aussi à Londres, et même au Main Event du PokerStars Caribbean Adventure où il se paye le luxe d'affronter les meilleurs joueurs au monde dans un tournoi à 10.000$. Et visiblement il y prend beaucoup de plaisir.

Trop, peut-être ? S'il est accueilli avec bienveillance par la planète poker, son entourage est beaucoup plus réservé car il semblerait que Michael soit atteint d'addiction. Il est vrai qu'après avoir autant gagné dans leur carrière, le goût de la compétition devient parfois une drogue pour les sportifs, à qui il faut un paliatif à la fin de leur activité pour retrouver des "sensations", et cette fameuse adrénaline.

Heureusement, Michael a aussi une autre passion qui devrait l'aider à s'équilibrer : le golf. En septembre 2013, il était notamment sur les greens de Crans-Montana, sur le parcours qui accueille l'Omega European Masters.


Ian Thorpe devrait-il se mettre lui aussi au poker ?

« Thorpedo » est né le 13 octobre 1982 à Sydney.

Son Palmarès

Comme son rival Michael Phelps, Ian James Thorpe cumule les records :

Il est l'Australien ayant gagné le plus grand nombre de médailles d'or olympique (5). Il est le second nageur le plus titré aux championnats du monde (le premier étant Phelps). Il a été 4 fois nageur de l'année, et 5 fois nageur australien de l'année. Il est le seul nageur a avoir remporté une médaille à la fois au 200 m, au 400 m et au 100 m (J.O. Athènes 2004). Il est nommé Australien de l'année en 2000. Il a été le plus jeune athlète à concourir dans une compétition internationale sous les couleurs de l'Australie (il avait seulement 14 ans). il a été le plus jeune champion du monde de l'histoire.
bs wide thorpe3
Ian Thorpe doit lui encore faire face à ses démons.
 

Extrêmement populaire en Australie, il véhicule une image de solidité, de générosité et d'intégrité. Il a d'ailleurs reçu la médaille de l'ordre d'Australie.

Il prend officiellement sa retraite le 21 novembre 2006, suite à une mononucléose qui l'empêche de participer aux jeux du Commonwealth de Melbourne.

Sa vie à la retraite

Comme il n'a pas vraiment choisi de partir à la retraite, Ian vit très mal cette mise au repos forcée. S'il a bien tenté de revenir sur le devant de la scène en 2011, il n'a pas réussi à se qualifier pour les J.O. de Londres. Et en 2013, il avoue renoncer à participer aux J.O. de Rio.

Le début ou la suite d'une descente aux Enfers ?

En janvier 2014, le monde entier découvre avec stupéfaction que le quintuple champion olympique s'est blessé en tombant... parce qu'il était ivre. Et que ce n'est pas la première fois.

Il est alors officiellement admis en cure de désintoxication pour abus d'alcool.

Derrière les sourires de façade, Ian a avoué dans son autobiographie parue fin 2013 (« This is me ») souffrir d'une dépression depuis plusieurs années. Il aurait même essayé de se suicider. Alors son échec cuisant lors des derniers J.O. a achevé de le démoraliser.

ian thorpe book
La biographie de Ian Thorpe ne parle pas encore de poker. Une future porte de sortie pour l'ancien nageur ?
 

En février 2014, rebelote : Ian est hospitalisé après une absorption massive de médicaments, dont des antidépresseurs. Les policiers l'ont trouvé complètement hébété, en pleine rue à proximité de la maison de ses parents.

Pourtant, à 31 ans, l'ancien champion a encore de belles cartes à jouer !

De nombreux nageurs ont ainsi réussi leur reconversion après avoir arrêté leur carrière professionnelle : en France Alain Bernard se lance dans le coaching pour les sportifs de haut niveau et est aussi consultant sur Eurosport, Roxana Maracineanu est consultante pour plusieurs médias...

Et il y a donc aussi l'option poker, qui a ainsi séduit Michael Phelps mais aussi Amaury Leveaux et de nombreux sportifs d'autres disciplines (dont des ex-stars du football). Le poker possède de nombreuses vertus qui pourraient notamment lui apprendre à accepter de perdre et à considérer l'échec comme étant une source de leçons très utiles pour continuer à avancer.

Reste la question du profil psychologique : les proches de Ian le décrivent comment « ayant du mal à cerner ses problèmes ». Or, vu son état de vulnérabilité actuel et ses tendances à boire, le cocktail pourrait s'avérer explosif et le conduire tout droit à l'addiction en empirant même les choses.

Le poker est une activité noble et beaucoup y trouvent leur compte au moment de la retraite ou même d'un besoin de changement d'activité. Il reste malgré tout un jeu qui doit être joué avec un esprit en bonne santé. Pas dit donc que Thorpe devrait prendre la même vague que son ancien rival... du moins pour l'instant.


N. A.

 



Visiter fr.pokerlistings.com

L'origine du nom des figures des jeux de cartes

$
0
0

Les cartes à jouer font actuellement partie des jeux de société les plus répandus et les plus utilisés dans le monde, mais elles ont été condamnées et interdites par l’église et taxés par de nombreux souverains.

Elles ont d’abord été fabriquées artisanalement avant de l’être en plus grandes séries. Copiées, recopiées et modifiées en fonction des pays de destination, les débuts de l’histoire des cartes à jouer ne sont pas bien connus.

L’aspect actuel des cartes est la conséquence de grandes tendances qui se sont affirmées au cours des siècles : couleurs, figures, accessoires et représentations et pour certains jeux, attribution d’un nom aux différents personnages représentés.

Mais d’où viennent ces noms ? Correspondent-ils à des personnages réels ou imaginaires ? Ces noms ont-ils évolué dans le temps ou sont-ils restés immuables ?

Après un petit historique rapide sur l’apparition des cartes et sur l’évolution de leur fabrication, je vous propose de nous pencher sur les possibles identités des personnages présents sur les cartes à jouer pour essayer de découvrir qui se cache derrière des noms parfois énigmatiques et pourquoi.

La première fièvre des cartes en Europe au XIVè siècle ?

fabrique carte
Une fabrique de cartes sous Louis XIV.

Difficile de savoir à quelle époque et où précisément sont apparues pour la première fois les cartes à jouer sous la forme que nous connaissons actuellement. Les historiens s’accordent à dire qu’elles sont d’origine chinoise (mais leur période d’apparition est plus que large ! en gros elle se situe entre le VIIème et le Xème siècle). Elles sont sans doute elles-mêmes dérivées d’un jeu de dés divinatoires indien encore plus ancien.

Difficile également de savoir comment et à quelle époque les cartes à jouer sont arrivées en Europe : une des hypothèses (mais absolument pas confirmée) est qu’elles seraient arrivées à Venise vers la fin du XIVème siècle. La toute première référence aux cartes de jeu en Europe remonte à 1371 : elles sont alors désignées par le nom « naip » en langue catalane (à noter la ressemblance avec le terme espagnol).

Puis il semble que les cartes soient réellement devenues populaires autour de 1377, c’est du moins ce qu’on apprend dans un écrit d’un moine allemand du nom de Johannes. C’est aussi à ce moment-là qu’elles attirent l’attention de l’Église et des autorités civiles : alors que jusqu’ici, seuls les jeux de dés représentaient un « ennemi » à leurs yeux, les cartes rentrent désormais aussi dans cette catégorie ! Les religieux ne peuvent donc pas jouer aux cartes (et ceci perdurera jusqu’au XVIIème siècle) sous prétexte que les cartes à jouer sont « contraires à l’usage modéré des passions ».

A partir de cette même année 1377, les interdictions à l’encontre de ce nouveau jeu se multiplient : le roi de Castille ainsi que les villes de Florence et de Bâle interdisent les cartes à jouer dans leurs murs ; l’année d’après c’est au tour de la ville de Ratisbonne et en 1379, c’est aussi le cas dans le Duché de Brabant.

On peut donc affirmer sans se tromper que les cartes à jouer ont fait leur apparition en Europe dans la seconde moitié du XIVème siècle. La seule autre preuve historique postérieure et isolée dont nous disposons est un extrait d’un « compte de l’hôtel de Charles VI évoquant l’achat de trois jeux de cartes au peintre Jacquemin Gringonneur en 1392 ».

Naissance de nouveaux métiers

C’est surtout grâce au développement de la xylographie et à l’apparition des premiers moulins à papier français (1348-1354) que les cartes à jouer ont pu se diffuser aussi largement et rapidement. La xylographie consiste à « imprimer avec des caractères de bois ou avec des planchettes de bois, dans lesquelles sont taillées les lettres ou des dessins. »

Cartes 16e siecle
Un jeu de cartes datant du XVIè siècle

C’est en fait l’imprimerie qui précède l’imprimerie typographique, un peu comme les tampons à encrer de notre enfance. Cette gravure sur bois sert à produire des estampes religieuses ou des cartes à jouer, et elles sont réalisées aussi bien par des copistes érudits que par des ouvriers/peintres illettrés ! De plus, leurs outils étaient assez grossiers pour des dimensions de cartes réduites et les veines du bois posaient parfois problème pour la gravure.

La demande sans cesse croissante pour les jeux de cartes donne ainsi naissance à de nouveaux métiers spécifiques : les tailleurs de moules de cartes et les imprimeurs de cartes à jouer, ou « cartiers », dont on retrouve la trace dès les années 1430-1440 à Venise, à Nuremberg et à Lyon. Puis peu à peu la technique de fabrication mêle la gravure destinée aux figures et les pochoirs pour réaliser les symboles stylisés en noir ou en rouge.

Mais la fabrication d’un jeu de cartes nécessite des étapes supplémentaires : la feuille imprimée (qui est en général une planche d’une vingtaine de cartes) est collée sur deux couches de papier supplémentaires (l’âme de la carte ou étresse et le dos blanc à cette époque). L’ensemble plus rigide est alors mis en couleur à l’aide de pochoirs. Puis les feuilles sont lissées par savonnage et poncées à l’aide d’une pierre dure avant d’être découpées.

Grâce à ces innovations, les cartiers français s’imposent dès cette époque sur le marché européen. On distingue alors deux grandes tendances : le modèle fabriqué à Rouen qui se répand sur l’Europe de l’Ouest, du Portugal à la Scandinavie, ainsi qu’aux Pays-Bas et sur les îles britanniques. Quant au modèle développé à Lyon, il se propage plutôt vers le duché de Savoie, la Lorraine, l’Italie du nord, la Suisse et l’Allemagne.

Des représentations déformées

Mais les copies et reproductions, même aussi fidèles soient-elles, entraînent forcément des pertes d’informations, des distorsions, des déformations… un peu comme dans le « jeu du téléphone arabe » (cf. http://i-p-c-s.org/faq/bad_copying.php). Résultat, au final, non seulement les dessins ont évolué, voire se sont dégradés au cours des siècles, mais les noms aussi ont subi des erreurs de retranscription.

Les fabricants de cartes français devaient représenter 12 personnages : ceux-ci sont des membres de la cour. Ces personnages sont tous représentés debout, dans des positions différentes pour qu’ils puissent être identifiés rapidement par les joueurs : certains sont de face, d’autres de profil, d’autres encore regardent en arrière par-dessus leur épaule ; ils portent des costumes différents ainsi que des attributs différents. Ces dessins ont rapidement été « défigurés » par les nombreuses copies effectuées par des artistes ignorants et non qualifiés, ce qui a débouché sur les déformations grotesques qui sont encore monnaie courante dans nos cartes modernes...

A noter aussi une grande innovation qui date du milieu du XVIIIème siècle et qui a aussi conduit à de nombreuses altérations : la symétrisation des dessins des cartes (due à un dessinateur de cartes d’Agen) pour éviter aux joueurs d’avoir à tourner les cartes qu’ils tenaient en main. Cela signifie surtout que tous les détails des dessins qui avaient un sens tant que les personnages avaient des bras et de jambes ont été perdus ou (mal) transformés. Ainsi la plupart des attributs des personnages donnent l’impression de flotter dans les airs alors qu’au départ ils étaient bien tenus en main !

Au début de la fabrication des jeux de cartes, il est certain que celles-ci ne comportaient pas de noms de personnages. L’attribution d’un nom aux différentes figures semble être une particularité française apparue au milieu du XVème siècle. On remarque en plus que les noms n’étaient pas standardisés : il semble qu’ils étaient attribués, sans réelle raison, par les différents cartiers, ce qui laisse penser que ces associations étaient souvent faites en fonction de leurs préférences personnelles voire même sur des coups de tête ! Les représentations de ces personnages peuvent donc être considérés comme des « portraits » de personnes ayant réellement existé ou issus de la mythologie. Certains iront également rechercher un lien avec des traits de caractère ou des qualités...

Des noms aux cartes : une particularité française

DameCoeur JLDavid
Dame de coeur dessinée par Jacques-Louis David sous la Terreur.

Il semblerait plutôt que les noms aient été associés (à raison ou pas) à des personnages, du fait de la présence de certains blasons et/ou attributs présents sur les cartes et identifiables. Il est également intéressant de voir que ces personnifications ont d’abord été figées à la fin du XVIIème siècle pour tous les jeux de cartes français avant de disparaître pendant la période de la Révolution. En effet, après la décapitation des souverains, il eut été malvenu de continuer à jouer avec des cartes aux prénoms royaux !

Une autre hypothèse sérieuse est que les noms mentionnés sur les cartes à jouer proviennent des Neufs Preux. Les Neuf Preux sont neuf héros guerriers, païens (Hector, Alexandre et Jules César), juifs (Josué, David et Judas Maccabée) et chrétiens (Arthur, Charlemagne et Godefroi de Bouillon), ainsi nommés par Jacques de Longuyon. Ils incarnaient l'idéal de la chevalerie dans l'Europe du XIVème siècle. Les Neuf Preux devinrent un sujet à la mode dès cette époque et furent ensuite longtemps utilisés sur les fresques, tapisseries, statues ornementales de cheminées, de tours, de façades, ainsi que sur les cartes à jouer !

Voyons maintenant les noms qui ont été successivement donnés aux différentes figures en France et les significations que l’usage leur accorde, que cela ait un fondement historique ou pas. Nous ne nous intéresserons ici qu’aux cartes dites françaises (car les noms des cartes ne sont pas forcément les mêmes dans les jeux non français). Le tableau ci-dessous récapitule les noms présents dans les jeux français ainsi que les vertus et/ou significations qui leurs sont liées.

Source visuels des cartes anciennes ci-dessous : Bibliothèque numérique Gallica

Le Roi de cœur s’appelle Charles. Si certains penchent pour le roi Charles VII (1422-1461), il est communément admis qu’il s’agit de Charlemagne (768-814), l’empereur à la barbe fleurie. En effet, la plupart du temps, le personnage porte le globe qui signifie qu’il est l’empereur du monde chrétien. En fait, les doigts ont disparu, le globe qui semble flotter dans les airs et la croix de lorraine qui le surmontait s’est transformée en une sorte de laitue flétrie ! Sur certaines cartes, le globe a même disparu.

La Dame de cœur s’appelle Judith (ou Iudith voire Udic). Il a été suggéré que Judith puisse être Isabeau de Bavière, épouse du Roi Charles VI ou l’impératrice Judith, épouse de Louis Ier Le Pieux, le quatrième fils de Charlemagne. Là encore, l’usage veut qu’il s’agisse de Judith (qui peut se comprendre comme « la Juive »), une héroïne biblique qui apparait dans les livres deutérocanoniques. Judith est une jeune veuve de la ville de Béthulie qui, en décapitant le général ennemi Holopherne envoyé par Nabuchodonosor (autour de 600 av JC), a écarté la menace d’une invasion assyrienne. Cette carte est souvent associée à la beauté.

Le Valet de cœur porte comme nom Lahire. Presque tout le monde est d’accord pour dire qu’il s’agit d’Étienne de Vignolles, le premier chevalier du roi Charles VII et compagnon d'armes de Jeanne d'Arc lors du siège d’Orléans. Il tenta de la délivrer après sa capture et il était connu pour son mauvais caractère (ire = colère en ancien français, d’où le surnom utilisé).

D’autres historiens avancent que La Hire aurait été un personnage trop « moderne » puisqu’il aurait vécu seulement quelques décennies avant l’apparition des cartes à jouer en Europe. Il se pourrait donc que le nom soit une déformation d’un nom de personnage historique bien plus ancien : Aulus Hirtius. Ce dernier est un homme politique de la fin de la république romaine, partisan et ami de Jules César, mort en 43 av JC. L’abréviation possible de son nom en A. HIRT aurait facilement pu être « dégradée » en LA HIRE...

A noter que le valet de carreau porte parfois... une feuille d’arbre. Mais celle-ci était au départ une longue épée pointée vers le bas et de couleur noire à cause de l’ombre faite par la manche de sa chemise. La garde a été déformée au fur et à mesure des copies et l’épée est peu à peu devenue un bâton, avant de finir sous forme de feuille.

Dans la famille du Carreau, le Roi s’appelle César. Sur certains dessins, la jupe de César est ornée de l’aigle romain, ce qui permet aux historiens d’affirmer qu’il s’agit de Jules César, le célèbre dictateur romain. Il a été Empereur de Rome, mais aussi général, homme politique et écrivain il est mort assassiné par son fils adoptif Brutus en 44 av JC. A noter également que c’est le seul roi à ne pas porter d'armes ou de sceptre et le seul à être dessiné de profil.

La Dame de Carreau s’appelle parfois Ragnelle, ce qui a fait dire à certains qu’il s’agit de Dame Ragnelle, l’épouse de Gauvain, l’un des chevaliers de la table ronde d’Arthur. Ce mariage est évoqué dans un poème anglais anonyme du XVème siècle (peut être écrit par Mallory, l’auteur du Morte d’Arthur), bien que Gauvain soit la plupart du temps le défenseur voire l'amant des femmes en général... donc attaché à aucune femme en particulier…

Lorsque cette Dame porte le prénom de Rachel, elle représente parfois Agnès Sorel, la favorite du roi Charles VII (entre 1443 et 1450), à qui elle a donné 3 filles légitimées.

Mais l’hypothèse la plus plausible serait que Rachel soit un personnage biblique de la Genèse, la cousine et 2ème femme de Jacob, la mère de Joseph... qui deviendra le bras droit du roi d’Egypte après avoir été vendu comme esclave par ses frères jaloux ! Rachel meurt en donnant naissance à son 2ème fils Benjamin. La qualité qui lui est attribuée est la piété.

Le Valet de Carreau a pour nom Hector. Celui-ci est souvent pris pour l’un des héros de la guerre de Troie dans la mythologie grecque. Il s’agit du fils du roi Priam, général en chef des Troyens, époux d’Andromaque. Il fait partie des Neuf Preux et représente souvent l’idéal du chevalier courtois.

D’autres estiment qu’il s’agit plutôt d’Hector de Galard, Chevalier et Grand Maître de l’Ordre du Roi (ou Ordre de Saint Michel) au service de Charles VII et Louis XI. Hector aurait également été un compagnon d’armes de Jeanne D’Arc (elle-même parfois considérée comme la Dixième Preuse...)

Passons maintenant à la famille des trèfles.

Le Roi de Trèfle s’appelle Alexandre, et il ne fait aucun doute qu’il s’agit bien d’Alexandre le Grand (qui a régné de 356 à 323 av JC). C’est le roi de Macédoine, l’un des plus grands conquérants de l’histoire, dont l’empire s’étendait de la Méditerranée à l’Inde. Dans certaines versions, son habit est brodé d’un lion.

La Dame de Trèfle s’appelle Argine, qui est l’anagramme de Regina (reine en latin). Pour certains, il s’agit du prénom de l’une des concubines de Charlemagne, et la mère de Drogon et Hugues.

Mais d’autres voient dans Argine, le prénom Argie (ou Argia), qui serait la fille du Roi Adraste d’Argos en Grèce, épouse de Polynice (un des fils d’Œdipe et de Jocaste) et belle-sœur d’Antigone.

D’autres encore pensent qu’il s’agit de Marie d’Anjou, la femme de Charles VII ou de Junon, la reine des dieux et protectrice du mariage dans la mythologie romaine. C’est la seule carte féminine à ne pas porter de fleur, elle symbolise souvent l’élégance.

Le Valet de Trèfle, c’est Lancelot, l’un des Chevaliers de la Table Ronde, dont les histoires ont été popularisées par Chrétien de Troyes au XIIème siècle. Lancelot est le fils du roi Ban de Bénoïc et de la reine Élaine, il est au service de sa dame, la reine Guenièvre, épouse du Roi Arthur, dont il est éperdument amoureux. C’est lui qui est chargé de mener la quête du Graal.

D’autres sources réfèrent à Judas Maccabée, un dirigeant juif du IIème siècle av. J.-C. qui était à la tête des forces juives pendant la révolte des Maccabées contre la domination syrienne. Ce qui n’est peut-être pas complètement illogique, compte tenu que ce personnage fait partie des Neuf Preux !

Dans les premiers motifs de Rouen, le valet de trèfle tenait dans sa main droite une flèche (ou une longue plume c’est selon) puis elle a de plus en plus ressemblé à une petite feuille d’arbre ! Dans les motifs actuels, le valet de trèfle porte un blutoir (ou tamis) et non pas un bouclier.

Enfin, dans la dernière famille, le Roi de Pique représente David. C’est la harpe à côté de laquelle il se tient et qui fait bien partie des attributs bibliques de ce roi qui permet de l’affirmer. Il s’agit du berger vainqueur du géant Goliath, le deuxième roi des Hébreux, l’amoureux de Bethsabée (la jeune femme surprise dans son bain, dont il fit tuer le mari pour pouvoir l’épouser à son tour), et le père du futur roi Salomon. Il ne porte pas d’arme, uniquement une sorte de sceptre (son arme était dans sa main gauche, qui a disparu au cours des siècles !)

La Dame de Pique s’appelle Pallas. En fait de prénom, il s’agit à l’origine d’un adjectif grec, presque toujours associé à Athéna (Pallas Athena), et qui signifie « Athéna la Sage. Dans la mythologie grecque en effet, Athéna est la déesse de la Guerre et de la Sagesse et elle deviendra ultérieurement également le symbole des libertés. On notera quand même que cette dame symbolise la mort au tarot. Certains y voient Jeanne d'Arc, qui sauva le Royaume de France des Anglais. Elle est la seule représentée de profil et dans certains modèles, elle est également la seule à porter un sceptre.

Le Valet de Pique se prénomme Ogier ou Hogier. Sans aucun doute, il s’agit d’Ogier du Danemark, un chevalier danois donc, qui fait partie des douze pairs (seigneurs) constituant la garde d'honneur de Charlemagne. Il mène la troisième colonne au contact des forces de Baligant (émir de Babylone, l’équivalent sarrasin de Charlemagne), lors des guerres de Charlemagne en Espagne, contées dans La Chanson de Roland. Le valet de Pique est le seul valet à porter une moustache dans certaines représentations (sans doute un trait du visage mal recopié) et à être dessiné de profil. Enfin sa lance ne ressemble plus trop à l’arme qu’il portait à l’origine !

Une évolution au fil des siècles

Ce qu’il faut donc retenir c’est que les noms des cartes n’ont jamais été figés, et qu’ils ont évolué au cours des siècles, en fonction du contexte politique. Les cartes et leurs dessins ont souvent servi de support de propagande (y compris au XXème siècle, pendant la guerre du golfe), mais les modèles français sont les seuls à porter des noms...

Actuellement, les figures royales imprimées ne représentent rien de particulier à part leur force, et elles sont à la tête de leurs soldats, les cartes numérotées de un à dix. Mais on peut quand même se demander si ce n’est pas parce que les Français sont de grands romantiques que ces cartes qui incarnent l'idéal de la chevalerie et de l'amour courtois à la fin du Moyen-Âge et au début de la Renaissance sont toujours en vigueur actuellement...



Visiter fr.pokerlistings.com

Couple et poker, un mélange explosif

$
0
0

Certains, parmi ceux qui me lisent, ont une copine. Croyez-moi, être votre conjointe n’est pas simple tous les jours. Dans cet article, je suis partie du principe que le joueur est un homme et qu’il a une petite amie, parce que c’est la réalité 95% du temps. Par ailleurs, j’ai pu constater, dans ma propre expérience, que les filles ont beaucoup plus de mal à accepter la vie de joueur de poker de leur conjoint que l’inverse.

A chaque fois que j’aborde un nouveau thème, j’essaye de faire preuve d’empathie et d’essayer de me mettre dans la peau des gens dont je vais parler, ou de piocher dans ma propre expérience.

Dans le cas présent, mon expérience personnelle m’est particulièrement précieuse, parce que si je suis aujourd’hui la seule joueuse de poker à la maison, il y a 10 ans c’est mon compagnon qui m’a appris à jouer. Et pendant des mois, c’est mois qui étais la conjointe d’un semi-professionnel.
Je dois reconnaître que je préfère largement être celle qui joue aux cartes.

Leo Margets PokerListings
"Je préfère être celui des deux qui joue."

Si on oublie un moment le fait que le poker m’a immédiatement attirée, je me souviens encore des premiers mois de notre relation où il passait beaucoup de temps chez lui. Je me souviens tout particulièrement d’une après-midi où je lui avais proposé d’aller courir à la plage mais où il m’avait répondu qu’il devait rester chez lui à jouer.

Je me souviens m’être sentie extrêmement vexée, être allée courir toute seule et m’être arrêtée à mi-chemin chez une amie pour lui raconter ce qu’il venait de se passer.
La situation est évidemment inversée aujourd’hui, il a parfaitement su me transmettre sa passion du poker, à tel point que j’ai voulu en faire mon métier et qu’avec un soupçon de chance et un très bon timing, j’ai réussi.

Une question d'équilibre

Ce que je veux montrer avec cette anecdote, c’est qu’il est très difficile de s’adapter et de vivre avec un joueur professionnel ou semi-professionnel, et ce pour plusieurs raisons.

D’abord parce qu’il s’agit souvent d’une activité qu’on connaît mal. Il s’agit d’un secteur assez méconnu et qui reste pour la plupart des gens un simple loisir, d’où la difficulté de comprendre ce que vit une personne dont c’est le métier. N’importe qui peut comprendre qu’un médecin doive aller travailler un dimanche matin à l’aube s’il y a une urgence, ou qu’un pompier soit de garde pendant 24 heures d’affilée. Pourtant, accepter que ton conjoint aille se coucher lorsque tu te lèves la plupart des nuits ou qu’il disparaisse de la circulation pendant des jours parce qu’il participe aux SCOOP n’est pas aussi facile.

love cartes2

D’un point de vue extérieur, tu es enfermé dans ta chambre à cliquer frénétiquement pendant que ta copine est toute seule et s’occupe de tout ce que tu n’as pas le temps de faire. Alors oui, tu es en train de travailler, mais de son point de vue à elle, c’est comme si tu étais en train de jouer à FIFA : un jeu reste un jeu. Et en général, les filles n’apprécient pas spécialement qu’on les délaisse pour un jeu. La clé est donc d’arriver à ce que ta copine comprenne que les heures passer à grinder ou à voyager pour participer à un tournoi n’entrent pas en concurrence avec le temps que vous passez tous les deux, mais avec le temps que tu passerais dans un autre boulot.

Une fois que tu as réussi à faire comprendre à ta copine que le poker est ton métier, un travail comme un autre, encore faut-il arriver à trouver un équilibre. Beaucoup de métiers demandent un investissement horaire important, mais la quantité de travail “invisible” que demande le poker rend parfois les choses difficiles. Tu dois passer des heures à étudier, réviser, et si ta copine ne comprend pas bien ce qu’est le poker, elle aura sûrement du mal à accepter que tout cela fasse partie du travail. Par ailleurs, le poker peut être extrêmement chronophage, et comme on peut toujours y passer plus de temps pour s’améliorer, les choses peuvent rapidement s’emballer.

Un dévouement supérieur à d'autres "métiers"

Le principal inconvénient du poker est également, selon moi, ce qui le rend aussi fascinant : tu n’en as jamais assez. C’est un jeu passionnant, tout simplement parce que même si tu es à ton meilleur niveau à un moment donné, tu peux très facilement retomber, c’est pourquoi il faut y consacrer autant de temps. Cependant, il faut savoir s’imposer des limites. Prends des jours de repos et, dans la mesure du possible, fixe-toi des horaires.

Le poker de haut niveau demande énormément d’implication et de dévouement, plus que beaucoup d’autres professions. Alors évidemment il y a des bons côtés, comme la flexibilité, mais il faut être conscient que c’est un style de vie auquel il est difficile de s’adapter.

Alors fais participer ta moitié autant que possible, fais en sorte qu’elle comprenne en quoi tout cela consiste, et même si le poker ne l’a fait pas autant vibrer que toi (ça arrive !), elle comprendra qu’en respectant ton métier et en te soutenant, tu n’en seras que meilleur.



Visiter fr.pokerlistings.com
Viewing all 721 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>